Inde / VE : le gouvernement définit les critères de subvention

Définies dans le cadre d’un programme dénommé FAME II, les subventions seront attribuées à des modèles répondant aux exigences spécifiées – lesquelles comprennent la capacité de la batterie – au lieu d’une valeur standard correspondant à 20% du coût de production du véhicule.

Ainsi, les véhicules électriques à deux roues, les pousse-pousse électriques, les véhicules électriques à trois roues, les véhicules de tourisme tout électriques et les autres véhicules électriques à quatre roues (comme les camionnettes) devront répondre à certaines exigences standard pour pouvoir prétendre à une subvention.

L’annonce élargit et modifie légèrement le schéma révélé par le gouvernement le 1er mars 2019, qui prévoyait un plafond de subvention maximal de 20% sur le prix usine des véhicules électriques, outre les bus entièrement électriques. Mais, selon le secteur industriel indien, de telles remises n’auraient pas constitué un réel avantage pour le consommateur, lequel devrait toujours faire face à des véhicules électriques trop chers.

La nouvelle proposition du gouvernement indien stipule que pour obtenir des subventions, les véhicules électriques vendus en Inde devront respecter des critères d’autonomie minimale, de vitesse, de consommation d’énergie, d’accélération et de garantie, sans que cela nécessite d’augmenter la capacité de batterie au dessus d’un certain seuil.

Tous les VE devront également être équipés d’un système de freinage par récupération et d’un système stop-start.

A l’heure actuelle, le flou artistique règne autour sur la possibilité pour les propriétaires privés de véhicules à quatre roues de pouvoir bénéficier de ce plan. Cependant, les révisions constantes apportées par le gouvernement à la politique semblent indiquer une volonté de développer et de prendre en compte l’ensemble de l’écosystème des véhicules électriques, en mettant davantage l’accent sur les applications commerciales.

Sources : Autocar

(5 commentaires)

  1. Elle est fiable, votre source ? Car un stop&start sur un véhicule électrique, ça m’étonne un peu.

    1. La maîtrise de la conception/fabrication/distribution de la voiture électrique va devenir rapidement un enjeu stratégique dans les pays à travers le monde.
      Il aura ceux qui maîtrise et ceux qui achèteront à l’étranger au prix du chômage que ça causera.
      La Zoé n’est française que de 60 % … Puisque sa batterie vient de l’Asie.

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