Conseil commun entre Renault, Nissan et Mitsubishi ?

Selon la chaîne TV Tokyo, Renault, Nissan  et Mitsubishi   envisageraient de créer un conseil commun pour débattre des questions liées à leur alliance et travailler sur l’intégration de leurs activités.

Citant plusieurs sources proches du dossier, la chaîne japonaise indique que les dirigeants des trois constructeurs  – le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, le président de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko, et le président de Renault, Jean-Dominique Senard – pourraient annoncer prochainement ce projet. Sous réserve néanmoins  qu’il soit approuvé mardi par le conseil de Nissan.

Nouveau conseil dénommé New Alliance Board

La nouvelle structure, baptisée « New Alliance Board », remplacerait deux sociétés néerlandaises existantes – l’une établie entre Nissan et Renault, et l’autre entre Nissan et Mitsubishi Motors – qui avaient été créées en vue d’explorer les synergies et étudier les dossiers liés à l’Alliance.

Présidence de Jean-Dominique Senard ?

Ce nouveau conseil devrait en toute logique être présidé  par Jean-Dominique Senard. L’une de ses missions pourrait être désigner des groupes de travail chargés d’explorer les moyens de combiner les activités des trois sociétés, selon TV Tokyo.

Sources : Reuters, TV Tokyo

(10 commentaires)

  1. Plus Renault se couche, il faudrait presque inventer un nouveau verbe à ce niveau, plus Nissan et Mitsu avancent leurs pions. Nous noterons par ailleurs le silence assourdissant de « l’État stratège » cher à beaucoup de nos compatriotes. 😀

    1. @François. Renault ne se couche pas il fait mine de se montrer compréhensif … comment expliquer que d’un côté, l’ancien PDG est accusé de tous les excès et que de l’autre il n’ait rien fait? Renault temporise mais Carlos Ghosn en tant que membre du conseil d’administration a demandé de faire partie de cette réunion …

    2. Donc en gros les Japonais actionnaire minoritaire de l’alliance viennent à 2 contre 1 pour essayer d’imposer leur envie de pouvoir.

      Pour moi, la réponse devrait être simple, il veulent du pouvoir, il paient leur place avec quelques milliards apporté a Renault qui pourrait alors réduire ces positions boursière sur Nissan. Tout rentrerait dans l’ordre Renault pourrait investir cet argent ailleurs.

  2. J’avais pourtant l’impression que les synergies étaient déjà fortes, et les deux constructeurs fortement imbriqués d’un point de vue opérationnel .

    1. @ema. c’est la gouvernance qui était jugée trop forte car Nissan n’ayant pas pu se prémunir des largesses accordées à l’ancien PDG.

    2. Faut avoir travailler chez Renault pour comprendre que c’est pas autant que ca…
      VE, Hybride.. tout a été developpé en double, c’est à dire chacun chez soi alors que tout le monde parle de mutualisation / de developpement commun pour réduire les couts…

  3. pas facile de travailler ensemble.. quand on a pas le niveau intellectuel pour travailler ensemble, le mieux est d’avoir un seul chef comme chez VAG.

    1. C’est pas une question de niveau intellectuel mais de culture dans ce cas.
      Il faut pas remonter à longtemps pour trouver de (très) grosses tensions chez VAG !

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