Mercedes-AMG S 65 « Final Edition » : Adieu au V12

Les puristes de la belle mécanique pleureront la décision de la marque allemande de ne plus produire de moteur à 12 cylindres. Tel sera malheureusement le cas sur la prochaine génération de sa limousine, la Classe S. En attendant, la génération actuelle W222 tient à faire profiter les heureux (et très riches) élus de ses vocalises en présentant une ultime série spéciale, basée sur la S 65 AMG : la « Final Edition ». Réalisée à seulement 130 exemplaires, et sous une couverture de protection fournie avec ledit véhicule, la Mercedes-AMG S 65 « Final Edition » se présente extérieurement sous une robe noire avec des rappels cuivrés sur les jantes de 20 pouces, le jonc de pare-chocs avant, le bas de caisse et le diffuseur d’air. Le logo AMG sur la custode arrière passe aussi au cuivré.

Noir, c’est noir…

A l’intérieur, le cuir Nappa noir domine dès le premier coup d’œil. Pas de changement significatif vis-à-vis de l’habitacle, si ce n’est la présence de surpiqûres orange cuivré sur les coutures de la sellerie et d’un badge « 1 of 130 » spécifique sur la console centrale. Pour le reste, on retrouve les gimmicks de l’usine d’Affalterbach tels que la fibre de carbone et l’aluminium présents sur la planche de bord, les seuils de porte et le volant sport siglés AMG, ou encore le blason AMG embossé sur l’accoudoir ; associés au traitement luxueux quasiment digne d’une Mercedes-Maybach : double toit ouvrant électrique, système d’infodivertissement évolué, 4 sièges en cuir chauffants, massants et réglables électriquement, hi-fi Burmeister, clim quadri-zone, etc.

Sous le capot, le 12 cylindres en V 6.0 biturbo développe toujours 630 chevaux à 7000 trs/min et 1000 Nm de couple maxi. Vitesse max annoncée : 300 km/h. Enfin, aucun information n’a filtrée sur le prix, mais comptez déjà sur 216 950 € minimum pour une S 65 classique.

L’avis de Leblogauto.fr : Condamnée à mort pour des raisons écologiques, la S 65 « Final Edition » est contrainte de sacrifier définitivement son bloc le plus noble sous l’autel des émissions de CO2. Et la thématique du deuil mécanique est parfaitement respectée, avec cette série limitée, où le noir domine malgré la présence du cuivre. Adieu, V12…

(8 commentaires)

    1. Bah, quand l’on veut faire de la voiture de prestige… le V12 s’impose un peu quand même !?
      Les émirs ne vont pas rouler dans des « merdes » avec seulement 8 cylindres. 😉 😀

  1. SGL

    A mon avis ils sont capables de faire des commandes spéciales comme faisait Brunei dans les années 90.

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