PSA actionnaire minoritaire de FengChe
Fait notable : c’est la première fois que PSA investit dans le domaine lié aux véhicules d’occasion en Chine. Avançant prudemment, le constructeur a tenu à préciser dans le cadre d’un entretien au journal les Echos sa volonté de demeurer actionnaire minoritaire. Reste que le montant de l’investissement n’a pas été précisé.
De constructeur à fournisseur de services
PSA présente l’opération comme constituant une nouvelle étape importante du plan stratégique « Push to Pass », mis en place en 2016 par le groupe. Objectif affiché : permettre au constructeur d’ajouter une nouvelle corde à son arc en diversifiant ses activités dans le domaine de fournisseur de services.
FengChe, société fondée à Shanghai en 2015, propose des solutions (système de gestion et de vente, plates-formes B2B, conseil) aux acteurs du marché des véhicules d’occasion en Chine. Un secteur encore nouveau en Chine. FengChe a des projets ambitieux : la société se fait fort d’améliorer les activités et la rentabilité des concessionnaires de voiture de seconde main.
Selon PSA, l’activité de l’occasion est en pleine croissance et va continuer de croître dans les années à venir. Le constructeur estime que la Chine devrait devenir à terme le deuxième marché mondial du secteur, derrière les Etats-Unis.
Baisse importante des ventes de PSA en Chine
Si en 2014, la Chine constituait le premier marché de PSA grâce à près de 740 000 véhicules livrés, la tendance s’est désormais renversée.
Depuis 2017, les ventes de PSA ne cessent de chuter dans l’Empire du Milieu. Dongfeng Peugeot Citroën – sa co-entreprise locale basée à Wuhan en Chine centrale – exploite quatre usines d’assemblage sur le territoire chinois. Mais si dans leur globalité, les 4 sites sont dotés d’une capacité de production pouvant atteindre 840 000 véhicules par an, le constructeur n’a vendu que 262.600 véhicules en Chine en 2018. Ce qui correspond à une chute de près de 30 % par rapport à 2017.
PSA détient également une joint-venture 50-50 avec Changan Automobile, laquelle assemble les DS dans la ville de Shenzhen en Chine du Sud. Mais là aussi, le temps n’est pas à l’euphorie. Les ventes de Changan PSA, qui peut produire jusqu’à 200 000 véhicules par an, ont en effet légèrement diminué au cours des dernières années.
Ni Changan ni PSA n’ont divulgué les chiffres de ventes de la coentreprise. Mais selon la China Passenger Car Alliance, un cabinet de conseil basé à Shanghai, les ventes de Changan PSA restent terriblement basses : seulement 325 livraisons en juin et 2022 ventes au cours des six premiers mois de l’année 2018.
Sources : PSA, Les Echos, Automotive News, China Passenger Car Alliance
quand est ce que PSA va arrêter de se toucher la nouille avec la chine sérieux !!! c’est trop tard, le mal est fait depuis l’époque des ZX Elysée !
Le chinois qui a les moyens va payer son allemande (cash et sans négocier, ce qui prouve leur pouvoir d’achat contrairement en france). Les seuls trucs français qu’il achète sont du vin et des produits vuitton, point 🙂
ils feraient mieux d’augmenter les salariés en france ! ils le méritent !
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