Comme cela a déjà été évoqué à plusieurs reprises sur notre site, les championnats DTM et SuperGT ont opéré un rapprochement technique qui doit aboutir à un règlement unifié entre les deux championnats en 2020.
Le DTM fait sa mue dès cette saison avec le passage à la règlementation Class 1, qui va apporter un gain de performances significatif aux bolides du championnat germanique. Les voitures abandonnent le V8 en vigueur depuis la résurrection du championnat en 2000 et passent au 4 cylindres turbo, avec 100 chevaux de plus. L’aileron ressemble à celui des bolides japonais et le push to pass fait son apparition. Le Super GT nippon fera de même en 2020. A terme, nous pourrions rêver d’un championnat de supertourisme international, qui ferait revivre les grandes heures de l’éphémère ITC des années 90.
En 2019, l’objectif initial des deux championnats était d’organiser deux meetings communs. Si l’évènement prévu au Japon devrait se tenir en novembre, après la clôture des deux championnats, le calendrier est plus compliqué pour l’évènement européen.Certes, une seule date fait clasher les deux championnats : le meeting d’ouverture de la saison DTM à Hockenheim et la 2e épreuve du SuperGT – les 500 kilomètres de Fuji- qui se disputent le week-end du 4 mai. Cependant, la logistique nécessaire au déplacement du plateau SuperGT du Japon vers Europe ne permet pas vraiment d’organiser un évènement autonome en pleine saison. Par conséquent, l’ITR, promoteur du DTM, envisage plutôt d’inviter des écuries de SuperGT à participer à une des 9 épreuves du calendrier DTM. Les meetings de Misano(Italie) en Juin, d’Assen(Pays-Bas) en Juillet ou la finale d’Hockenheim (Octobre) tiennent la corde pour accueillir le plateau japonais.
L’avis de leblogauto.com
Le rapprochement de ces deux championnats mythiques fait rêver, en espérant que l’engagement des constructeurs soit pérenne et que d’autres rejoignent la partie (Alfa Romeo ?). Le plateau s’annonce magnifique mais il faudra attendre le verdict de la piste pour voir ce que cela donne réellement.
Crédit Image : PL Ribault / leblogauto.com
La solution qui se profile est que pour la course européenne, les trois constructeurs japonais envoient leurs trois voitures de test, une pour chacun.
Par ailleurs, la course au Japon aura lieu à Fuji, sans doute à la fin novembre, avec le format DTM, c’est-à-dire sprint et manufacturier de pneus unique, ce qui à mon avis est dommage mais c’est la seule solution. On ne peut pas demander aux Allemands de modifier leurs autos pour qu’elles tiennent une course longue, ce qui demanderait un gros boulot, mais par contre les machines de GT500 peuvent faire une course de sprint plus facilement.