Carnet Noir : Georges Sarre, l’inventeur du permis à point, est décédé

Élu député de Paris en 1981, après l’élection de François Mitterrand, Georges Sarre fut nommé Secrétaire d’Etat au ministère des Transports entre 1988 et 1993. Adepte de la répression raisonnée sur les routes, il avait notamment crée le système du permis à points à la fin des années 80. Soumis au vote à l’Assemblée Nationale en 1989, il fut adopté puis mis en place le 1er Juillet 1992. Il faudra attendre 2002 pour voir apparaître l’arrivée du permis probatoire.

Georges Sarre, ancien compagnon de route de Jean-Pierre Chevènement au sein du PS

Jean-Pierre Chevènement, alors proche de Georges Sarre au PS, l’a décrit dans son tweet comme « l’un des rares hommes dont on peut dire qu’ils ont permis par leur action personnelle, à la tête de la Fédération de Paris, aux Congrès d’Epinay et de Metz, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981”.

Avec AFP et Reuters.

(9 commentaires)

  1. @Candelon : déjà Monsieur Sarre n’a pas fait l’ENA. Il a fait son secondaire à Guéret avant d’entrer à la Poste (aux PTT à l’époque).

    « il peut s’enorgueillir d’avoir détruit des foyers en retirant des permis » >> Vous confondez l’outil et le responsable. L’inventeur du marteau n’est pas responsable de ceux qui se tapent sur les doigts ou utilisent le marteau comme arme. Les permis à points n’est qu’un outil qui tente de mettre sur un pied d’égalité « le peuple » comme vous dites. Avant, les gens aisés ou riches se foutaient totalement des amendes distribuées par les pandores.
    Surtout que si on respecte le code de la route, on ne perd pas son permis. Si ?

    Et quand bien même vous n’êtes pas ok avec « l’invention » de ce monsieur, un peu de décence ne nuit pas.
    Merci 😉

    1. Même si tu respectes le code de la route et que tu roules à 90 km/h au lieu de 80 pour doubler un camion plutot que de finir comme une crêpe si le camion à un soucis, en roulant à 80, et que tu te fais flasher et que tu perds un point, c ‘est quoi le mieux…
      ou bien passer un feu rouge ou il y a un radar pour permettre à une ambulance de passer….
      parfois on a beau respecter le code, mais parfois le bon sens prévaut sur des limitations injustifiées pour seulement eviter les ennuis et sauver une vie

        1. ça m’est arrivé il ya 5 ans. J’ai payé 135 euros pour contester en bonne et due forme. L’argent a été encaissé, les points débités. Des relances dans le vide….Puis à force d’attendre, j’ai récupéré mes points, pas mes sous. Maintenant, pompier, ambulance, police ou président, s’ils sont derrière moi, ils attendent. C’est (vraiment très) con, je sais mais je tiens à mes points.
          Tout est fait pour que les recours soient voués à l’échec. Sauf peut être en passant par un avocat.

          1. je fais pareil ! car d’après les beaux discours, bien évidement l’amande est annulée car ils peuvent vérifier si il y avait bien un véhicule d’urgence…
            Je penses que bcp de GJ cassent du flic aussi en réponse a ce racket sur la route ou ils font les donneurs de leçon alors qu’ils se mettent rarement devant une école pour faire des contrôles, mais c’est un autre débat…
            D’ailleurs on en parle très peu, mais les pompiers, samu,etc, sont outrés par les plans de circulation dans paris car cela rallonge les délais ! et dans ces cas d’urgences, chaque minute compte !

        2. oui parfois rouler plus vite et surtout éviter le danger peut sauver une vie plutôt que de freiner et rentrer dans le tas !
          y’a qu’a voir les entrées d’autoroute ou les gens freinent pour s’insérer (alors qu’il y a la place) plutôt que d ‘accélérer et s’insérer au bon rythme…

  2. Quand je lis le premier poste je me dis qu’effectivement le permis à point fut une erreur car pour compter les points il faut un cerveau… on aurait du commencer par des greffes.

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