Les données disponibles sur les accidents de la route font ressortir une « probable » sursinistralité des chauffeurs de VTC, notent les auteurs qui préconisent un encadrement renforcé du temps de conduite des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Une limitation existe déjà pour les artisans taxis parisiens, dont le temps de conduite quotidien est limité à 11 heures.
Le rapport, remis jeudi, recommande que « le temps de conduite des chauffeurs VTC au moins de la zone de Paris et des 80 communes (environnantes), soit plafonné à hauteur de 11 heures par jour et de 60 heures par semaine. Il propose aussi « l’instauration d’un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives au minimum, à n’importe quel moment de la semaine », applicable cette fois à tous les chauffeurs du transport public particulier de personnes dans toute la France. Pour cela, les auteurs préconisent « d’obliger les centrales de réservation VTC à suivre le temps de conduite de chaque chauffeur et à adresser les données à un organisme totalisateur », et de lancer une étude pour la mise en place d’un contrôle électronique embarqué.
Ce rapport est publié alors que le mécontentement des chauffeurs de VTC reste vif. Ils entendent ainsi manifester à nouveau le mardi 5 février à travers Paris pour appuyer leurs revendications, comme la lutte contre les plateformes illégales et les fausses cartes VTC, la fixation d’un tarif minimum ou la détaxation des carburants. Les auteurs, des hauts fonctionnaires de l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) et du conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), estiment qu’il « n’est pas possible juridiquement d’instaurer un tarif minimum des VTC qui s’imposerait aux clients », mais recommandent de lancer « un processus de concertation, sous l’égide de l’État, sur le prix décent de la prestation des chauffeurs ». Ils souhaitent qu’un registre officiel des centrales de réservation soit mis en place et réclament un « net relèvement des sanctions » en cas de non respect de leurs obligations. Ils préconisent également que ces centrales soient soumises à un « régime d’autorisation préalable ».
Par AFP
Pour la plupart, ils conduisent comme des quiches, s’arrêtent n’importe ou et on les yeux rivés sur leur gps parfois.
« wesh ma gueule, pourquoi tu me klaxonnes »…..
je lisais il y a peu un article sur les embouteillages parisiens qui perdurent malgré la baisse du nombre de véhicules en circulation. L’une des explications était (au delà du nombre de travaux records dans la capitale) : le développement des VTC qui, effectivement, ralentissent la circulation globale (cherchent leur chemin/client, s’arrêtent ou font demi tour n’importe où…). pour revenir à l’article ici, cela parait tellement évident qu’il y est une réglementation sur le temps de conduite des VTC qui restent un transport de personnes
bonne chose, car les conditions de travail ubérisé présentent beaucoup d’inconvénients pour la santé et la sécurité du travail , et peu de prévention des risques professionnels et de protection sociale : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=574 …
Il faudrait déjà qu’ils soient mieux rémunérés
c’est tout à fait crédible en effet, sachant que 99% des berlines noires que l’on croise à paris (508, passat, etc)sont des vtc
c’est limite bizarre de voir des gens autres dans ce genre de voiture 🙂 Un peu comme si on loue une crown victoria aux usa ou pour bcp c’est la voiture de la police, même banalisée 🙂