Les champions du monde des rallyes au « panthéon » de la FIA

Neuf des dix-sept pilotes sacrés depuis 1979, année de la première édition du deuxième championnat le plus ancien de la FIA, étaient présents pour recevoir cette distinction, ainsi que nombre de leurs copilotes, également honorés. Ont été distingués notamment les Français Sébastien Loeb (9 titres), Sébastien Ogier (6), Didier Auriol (1), les Finlandais Juha Kankkunen et Tommi Mäkinen (4 chacun) ou encore l’Espagnol Carlos Sainz (2).

« C’est fantastique d’être là et de partager ce moment avec de grands pilotes, l’histoire du rallye, la passion que nous avons tous », a réagi Sainz, champion du monde 1990 et 1992, interrogé par l’AFP. « C’est bon d’avoir l’opportunité de retrouver mes vieux amis, a abondé l’Italien Massimo « Miki » Biasion, couronné en 1988 et 1989. Nous nous sommes livré des batailles fantastiques mais nous avons toujours été de très bons amis. »

« Dans la famille du rallye, il y a vraiment un esprit et une ambiance très agréables, a fait écho le Finlandais Ari Vatanen, champion du monde 1981. On se bat contre les chronos mais entre nous c’est toujours très cordial et on peut dîner avec n’importe qui ! » « C’est une grande fête du sport automobile, a conclu Auriol, sacré en 1994. Ça permet de retrouver des anciens pilotes (mais aussi) des nouvelles générations, car je crois que quand on aime le sport automobile, on continue à l’aimer toute sa vie. »

Lancé en 2017, le Temple de la renommée de la FIA, dont les galeries sont situées aux sièges de l’institution à Paris et à Genève, honorait déjà les 33 champions du monde de Formule 1 sacrés depuis 1950. Un site internet (https://halloffame.fia.com/) leur est également dédié.

Liste complète des pilotes entrant dans le Hall of Fame de la FIA (par ordre alphabétique) :

  • Didier Auriol
  • Massimo Biasion
  • Stig Blomqvist
  • Richard Burns
  • Marcus Grönholm
  • Juha Kankkunen
  • Sébastien Loeb
  • Tomi Mäkinen
  • Colin McRae
  • Hanu Mikkola
  • Sébastien Ogier
  • Walter Röhrl
  • Carlos Sainz
  • Timo Salonen
  • Peter Solberg
  • Ari Vatanen
  • Björn Waldegard

Avec AFP

(11 commentaires)

  1. pensée pour Henri Toivonen, Attilio Bettega…
    je n’ai pas lu le nom de Walter Röhrl ? Ogier travaille encore, excusé peut-être.

  2. C’est vrai que tout ces grands pilotes disparus avait droit de citer. Dommage. Dommage aussi de ne pas voir le grand Röhrl . Sur la chaîne auto-moto il y a eu une émission sur l’épopée du groupe B avec ces bagarres fabuleuses et ses drames aussi. L’interview de Röhrl était forte. Cet homme pragmatique voire détaché me semble finalement plus abordable et avec une forme d’humour en retenue. En tout cas ses anecdotes et son analyse de la voiture et de la conduite étaient un régale à écouter. Mon idole depuis 1979 est et restera Vatanen… je m’étais mis à boire du lait aussi ?
    Une dizaine de pilotes étaient capables de tirer toute la quintessence des groupes B. En 1987 plus de 50 pilotes pouvaient prétendre gagner en groupe À . JM Balestre a t’il profité des accidents pour couper les ailes au groupe B et du coup au groupe S prometteur pour ne pas faire d’ombres à la F1 ? A t’il été vraiment dans le sens de la sécurité. Il y a 30 ans je lui en voulais mais finalement il a eu raison. Même pour de mauvaises raisons politiques. Même s’il fallait développer le groupe S.

  3. Belle brochette de fous furieux quand même… mais une cérémonie qui semble avoir zappé ces autres kamikazes que sont les co-pilotes 🙁

  4. oui oui oui ! trouvez des sacs de sables qui gardent la tête intacte hors de toutes secousses, émotions, sueurs…. c’est très difficile ! les dames poids plumes, professionnelles comme peu d’hommes, chargées de missions sont courtisées …

    1. Même s’ils n’ont pas été champions du monde, on pourrait mettre en tête de ce panthéon les co-pilotes Maciej Szczepaniak et Paul Nagle, rien que pour leur sens du sacrifice 😀

  5. Et ils sont souvent méconnus du grand public . A quelques exceptions près comme Danos par exemple
    La réduction des reconnaissances à donné une place plus importante encore aux copilotes. Le langage a aussi changé et les pilotes aussi

  6. SaloCin tout à fait d’accord. Ces copilotes ont souvent eu la tête bas et c’est un miracle qu’ils soient toujours entier. Même si les voitures sont costauds . Kubicrash de retour en F1 ça promet

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