« Les gouvernements allemand et français, en coopération avec la Commission européenne, vont développer une approche stratégique pour établir une cellule de production industrielle de batteries en Europe« , ont indiqué le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier. Tous deux ont signé cet accord à l’occasion de la sixième réunion annuelle des « Amis de l’industrie » qui regroupe 18 pays de l’UE.
L’Allemagne s’est ainsi engagée à consacrer 1 milliard d’euros au projet pour les batteries d’ici à 2022. La France n’a pas communiqué de montant. « Cet accord est une véritable percée », a expliqué M. Le Maire lors d’une conférence de presse au terme de la réunion des « Amis de l’industrie ». « Si nous ne joignons pas nos efforts, l’Europe ne produira plus de batteries demain », a-t-il prévenu.
Le secteur automobile du Vieux continent, en particulier, a mis en garde contre la mainmise des pays asiatiques (Chine, Corée du Sud, Japon) sur la fabrication des batteries, et des voix se sont élevées pour appeler à un « Airbus des batteries ». Ces accumulateurs sont appelés à devenir essentiels face à la nécessité de déployer des véhicules électriques et hybrides pour respecter la forte réduction des émissions de CO2 imposée à l’horizon 2030 par l’UE.
Également présente, la ministre polonaise de l’Entrepreneuriat et de la Technologie, Jadwiga Emilewicz, a immédiatement fait part de ses réserves sur cet accord franco-allemand. « Nous comprenons que la porte restera ouverte pour que l’on puisse monter dans ce train, sinon je doute que ce projet ambitieux puisse se réaliser à court terme », a-t-elle déclaré.
Dans leur déclaration commune, les 18 pays européens signataires ont appelé la Commission européenne qui prendra le relais de l’actuelle à l’automne prochain « à adopter une politique industrielle ambitieuse », a expliqué M. Le Maire. « Nous sommes à la croisée des chemins », a-t-il assuré. « Soit nous prenons les décisions nécessaires pour devenir une puissance industrielle avec tous les moyens financiers et technologiques nécessaires, soit nous deviendrons dépendants d’autre continents, en premier lieu la Chine et les Etats-Unis », a-t-il prévenu. « Arrêtons d’avoir honte de parler de politique industrielle européenne », a-t-il insisté, appelant à un « changement d’état d’esprit et de logiciel ». Dans leur déclaration, les pays signataires ont rappelé que l’industrie emploie près de 32 millions de personnes en Europe, auxquels s’ajoutent 30 millions d’emplois indirects.
Par AFP
Bonne nouvelle surtout après avoir vu le reportage d’Arte sur Xi Jinping, le nouveau maître du monde,
https://www.arte.tv/fr/videos/078193-000-A/le-monde-selon-xi-jinping/
On a intérêt à se serrer les coudes et de la jouer collectif entre européen si l’on ne veut pas finir comme l’Afrique ou 50 % de l’investissement est chinois.
Un jour l’UE s’inquiète, le lendemain elle compromet. Des fois elle préfère 2 moribonds au lieu d’un en bonne santé.
https://www.capital.fr/economie-politique/fusion-alstom-siemens-la-ce-inquiete-pour-les-trains-a-grande-vitesse-1320350
Oui bonne nouvelle, quant à la solidarité chaque nation joue encore malheureusement sa propre partition, ce qui profite aux autres puissances … pour caricaturer l’Europe n’est qu’une grosse poche dans laquelle on vient se servir en utilisant les conflits d’intérêts interne pour arriver à ses fins, mais des projets comme ceux-là peuvent donner de l’espoir : pourvu que ça marche !!
Les Chinois ont largement fini de se poser la question de faire ou ne pas développer la VE… Ils le font à fond la caisse !
Parfait, on va pouvoir profiter des nouvelles batteries solid développées par VAG. Pourquoi on met pas l’Italie, l’Espagne, la Pologne et d’autres pays europeens dans le jeu ? on va produire les batteries en France et les exporter en Roumanie pour les assembler sur les futurs Dacia VE, en espagne pour le Captur, en turquie pour la Clio ?
Et donc acheter allemande, j’espère au moins que cette batterie VAG est réelle.
Plus sérieux, il faut faire attention à ce que les allemands ne font pas comme dans beaucoup de programmes d’armement. Cad au départ soit mettre le plus d’argent, soit acheter le plus de matéreil, pour récupérer du savoir faire qu’ils ne possèdent pas contrairement à d’autres pays européeen (souvent sans en être capable, voir les problèmes de l’A 400M) et pour avoir le plus de production chez eux. Et puis ….. ils réduisent leur commande !