Suzuki Spacia Gear, troisième Kei SUV pour Suzuki

Un an après sa nouvelle Spacia, Suzuki vient ajouter une nouvelle déclinaison typée « cross ». Cette Suzuki Spacia Gear fait le pont entre le minispace Spacia, et le micro-SUV Hustler.

Avec le Hustler, Suzuki a apporté dans le segment japonais des Kei la mode du crossover, et fut rapidement suivi par Daihatsu avec le Cast. Sans compter bien entendu le Jimny qui entre au Japon dans la catégorie des Kei. Aujourd’hui, Suzuki continue dans cette voie, en proposant à présent une variante autour de son petit monospace Spacia.

Le principe des déclinaisons autour d’un même modèle est habituel pour multiplier l’offre. Il s’agit en général de versions plus « sportives » souvent baptisées Custom, ou alors de versions au look rétro. C’est donc à présent le monde du crossover qui débarque dans la gamme Spacia, avec les habituels ajouts de protections anthracite, un bouclier plus anguleux, des barres de toit. Suzuki ajoute une calandre spécifique avec des phares ronds, ainsi que des jantes au design minimaliste. A bord, les seuls changements proviennent du couvercle du rangement face au passager, intégrant un embossage évoquant un jerrican d’essence… Le Suzuki Gear Spacia conserve les atouts du Spacia en termes de modularité, avec son espace au second rang, et sa banquette repliable à plat, qui permet par exemple de charger un VTT sans démontage dans une auto de 3m40…

Au chapitre moteur, on retrouve bien entendu les moteurs « imposés » par la réglementation : 3 cylindres 666 cm3 atmosphérique de 52 ch, ou turbo de 64 ch. Boîte à variation continue CVT pour tout le monde… et transmission intégrale en option comme sur la plupart des Kei.

(3 commentaires)

  1. Mais au final, pourquoi on n’a pas ce genre de truc ici ? C’est génial, pratique, ça a une bonne tête et surtout : ça ne prend pas de place en ville.

    Dommage que les keis ne soient que pour les Japonais…

    1. Les rares tentatives ont toutes échouées.
      Pour un bon nombre de Français, petite voiture à petit moteur = honte sociale intersidérale.
      Après, quand on voit le succès des citadines comme la 500, la Smart, la Twingo, Aygo/108/C1, etc. on se dit que c’est assez étrange que cela ne fonctionne pas oui.
      Quand on parle des keis, on a souvent la réponse que ce ne sont pas de « vraies » voitures (petites roues, 50/60 ch).

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