La Toyota Prius a droit à une retouche à la fois cosmétique et technologique. Elle est présentée au salon de Los Angeles 2018.
Extérieurement, le style de la face avant devient plus « sage ». Finis les feux tarabiscotés, place à des optiques un peu plus conventionnelles. Le bouclier avant est aussi redessiné. On se rapproche de la version rechargeable de la Prius. A l’arrière en revanche, on « tarabiscote ». Très verticaux sur l’ancienne version, les feux passent à l’horizontale avec une partie qui déborde sur le hayon. En forme de « Z », ils sont sans doute moins sujets à la casse lors d’un léger choc sur le pare-choc.
Ce n’est pas certain que ces changements fassent basculer les sceptiques sur son look. De nouvelles jantes 17 pouces, de nouveaux enjoliveurs 15 pouces, ainsi que de nouvelles couleurs sont aussi au programme. « Emotional Red » et « Aqua Breeze ». A l’intérieur, les retouches sont minimes et surtout dictées par des fonctionnalités améliorées ou ajoutées comme l’affichage tête-haute des directions du GPS ou le système multimédia « plus intuitif » (Toyota Touch 2).
[t20baic id=cayenne2018 before=https://www.leblogauto.com/wp-content/uploads/2018/11/Prius_2016.jpg after=https://www.leblogauto.com/wp-content/uploads/2018/11/Prius_2019.jpg ]
2 moteurs électriques et une nouvelle batterie NiMH
Mais, c’est aussi techniquement que cette Toyota Prius évolue. En effet, elle bénéficie de ce que Toyota appelle le « Hybrid AWD-i » (hybride quatre roues motrices-i). Selon le constructeur, c’est un nouveau système 4×4 hybride électrique intelligent qui amène une conduite plus sûre et plus apaisante. En gros, un autre moteur électrique est placé sur l’essieu arrière.
Lorsque les conditions d’adhérence sont détectées comme précaires, et à moins de 70 km/h, la Prius devient une quatre roues motrices. Le moteur est aussi utilisé pour les démarrages pour soulager la partie thermique, jusqu’à 10 km/h. Evidemment, un moteur électrique en plus, c’est du poids en plus, mais bien moins qu’un axe de transmission et/ou un différentiel. C’est aussi suffisamment compact pour ne pas gréver le coffre.
La Prius traction conserve une batterie lithium-ion. Mais, c’est une nouvelle batterie selon Toyota. La version « AWD » a quant à elle une batterie NiMH (nickel métal hydrure). Ce choix s’explique sans doute par la puissance instantanée demandée par les deux moteurs, mais aussi pas la plus grande compacité de cette technologie.
La Toyota Prius est dévoilée à Los Angeles avant de faire ses grands débuts européens au salon de Bruxelles le 18 janvier 2019.
on dirait une lexus
Trop belle………………
Cher Toyota,
Pourriez-vous a l’avenir, arreter de faire de la merde?
Cordialement
en design ok, mais pour la partie technique ils ont encore 10 ans d’avance sur tous les autres
« Assagie » donc encore plus fade, mais de l’avis de leurs propriétaire une bonne auto… NiMH, n’est-ce pas l’ancienne techno de batterie ayant l’inconvénient d’un effet « mémoire » ?
Au contraire @KifKif, la NiMH a une très faible sensibilité à l’effet mémoire.
Ce sont les NiCd (nickel cadmium) qui le sont.
Toyota joue entre la Li-ion et la NiMH en fonction des avancées techno et du poids de la voiture.
Sauf erreur, sur la Prius de 2016 (donc qui s’arrête au printemps 2019) la li-ion est réservée à la version plus lourde du haut de la gamme.
Car la li-ion actuelle est 15 kg plus légère que la NiMH.
Mais ici, Toyota indique que les deux batteries sont nouvelles. Est-ce que la NiMH a connu un saut de densité ?
Peut-être. A moins que la puissance disponible ne joue…
Depuis de gros progrès on été fait sur les NiMH. les NiMH ont bcp d’avantages Vs Lithium.
https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/pourquoi-la-prius-n-a-pas-droit-au-lithium-ion-en-europe_12415
Donc cette phrase est à reprendre:
« La Prius traction conserve une batterie lithium-ion. Mais, c’est une nouvelle batterie selon Toyota. »
mon commentaire est refusé. dommage. l’info est sur le net.
débloqué 😉
Le constructeur japonais et son partenaire Panasonic sont parvenus en effet à réduire l’encombrement de la batterie Ni-MH : elle reste plus lourde de 10 kilogrammes et un peu plus longue mais pas au point de dépasser la largeur et la longueur de l’assise.
« La batterie Ni-MH de la Prius IV est un peu plus puissante mais devient surtout plus réactive : elle absorbe une quantité d’énergie supérieure de 28 % et fournit plus tôt son courant au moteur électrique, ce qui permet de retarder la relance du moteur thermique », explique l’un des pères de la Prius, l’ingénieur Hiroyuki Yamada. « Voilà pourquoi la nouvelle Prius démarre plus vivement au feu vert malgré une puissance combinée (essence-électrique) en baisse de 14 chevaux au total. »
@Pat&Thibaut : Merci ! Clair et éclairant…
Pour info, la Prius actuelle existe déja avec le choix Li-Ion et Ni-Mh, cela dépend principalement des marchés. On peut imaginer que le prix a du avoir un impact dans la decision d’offrir la AWD avec une batterie « ancienne génération ».
Ben je ne suis pas fan du design, c’est pas avec ce type de produit que je vais basculer vers le VE ou les hybrides
y a pas que le design qui fait acheter. Sinon toyota aurait deja mis la clé sous la porte depuis longtemps
Moi non plus. Le véhicule qui tue la passion automobile.
La passion automobile ca ne concerne pas uniquement les coupés 2 places avec un V12 atmo, hein. Pour ceux qui sont interessé par l’aspect technique, la Prius est (était?) une voiture passionante 🙂
tout à fait, cette voiture a 10 ans d’avance sur la concurrence
La Prius devient sage 🙂
Dommage que Toyota France la relègue en fond de concession, pour mettre en avant le reste de la gamme.
La Prius a pourtant toujours eu droit à un soin supérieur par rapport aux autres véhicules Toyota (Fabrication au Japon, équipements importants dès l’entrée de gamme…)
Difficile de se séparer d’une Prius pour un autre véhicule.
Difficile oui, mais Toyota fait tout pour. Il a du y avoir un problème d’arbitrage sur le design. La Prius restera la voiture la plus vendue sur son sol.
Mais c’est a ce demander si l’objectif n’est pas de promouvoir l’hybridation sur le reste de la gamme.
Problème : il y a pas vraiment de remplacement (Auris Touring ?).
Au niveau design, c’est irrattrapable, le traitement de la partie arrière est totalement raté.
D’abord, la partie arrière est dictée par l’aéro, pour minimiser les effets de turbulence
Ensuite, le design arrière, c’est peut-être voulu aussi, histoire de se différencier, exactement comme Toyota avait fait sur le design de leur Lexus
avant
https://spct2000.files.wordpress.com/2015/03/1999-lexus-is200-wikipedia.jpg
après, un design spécifique, reconnaissable, différencier du design germanique dont Toyota avait pris comme référence au début
https://st.motortrend.com/uploads/sites/10/2015/09/2016-Lexus-IS-300-AWD-F-Sport-front-three-quarter.jpg
Mieux qu’avant surtout la face avant.