Les pelotons étaient mixés, avec des courses France/Espagne, Italie/Chine, Europe centrale/Royaume-Uni, avant la grande finale du dimanche rassemblant les meilleurs de chaque série. Tandis que les coupes britannique et chinoise avaient déjà eues leur dénouement, le meeting du Castellet clôturait le calendrier des séries France, Europe centrale et Italie. Le temps a été capricieux tout au long du week-end, la piste étant de temps à autre humidifiée par de brèves averses, mais le déluge a été évité.
Europe centrale
Le titre est revenu dès le samedi à Sebastiaan Bleekemolen, qui pouvait aussi compter sur l’absence de son principal rival, Tomas Pekar, touché par une méningite et donc forfait au Castellet. Auteur de la pole position, Bleekemolen a pris un excellent départ tandis que Jack Young, qui partageait la 1ère ligne avec le néerlandais, a totalement raté son envol. Suite à une intense bataille, Bleekemolen a rétrogradé pour finalement terminer 4e, ce qui était suffisant pour lui assurer le titre d’Europe centrale. La victoire est revenue au britannique Coates, vice-champion de la Clio Cup UK. Les pilotes de la Clio Cup UK se sont montrés particulièrement véloces, puisque Young, malheureux en course 1, s’est bien rattrapé avec la victoire en course 2.
Bleekemolen enrichit son palmarès déjà bien garni avec 3 titres de Clio Cup Pays-Bas et deux titres Benelux. Le team Bleekemolen remporte la coupe par équipes. Sebastiaan perpétue aussi la tradition familiale, puisque son frère Jeroen a également gagné par le passé en Clio Cup et son père Michael Bleekemolen, brièvement vu en F1 à la fin des années 70, est impliqué dans les coupes Renault depuis les années 80. Il était encore de la partie au Castellet, terminant 27e, à 68 ans passés.
France
4 pilotes pouvaient encore prétendre au titre en arrivant dans le Var, mais le duel concernait surtout Benoit Castagné (fils de Bernard Castagné, double vainqueur de l’Eurocup Clio et de la Coupe de France R5 GT en 1988) et Nicolas Milan. C’est finalement ce dernier qui s’est adjugé son 5e titre en Clio Cup France, après ceux de 2009, 2010, 2011 et 2014. Il prend ainsi une revanche, après avoir perdu de seulement un point le championnat Alpine Europa Cup 2018. Milan a terminé 3e de la 1ère course, remportée par David Pouget, alors que Castagné ne terminait que 5e. Milan recollait donc à 2 points de Castagné pour la course 2. Celle-ci a été remportée par Dorian Guldenfels. Nicolas Milan a arraché la 4e place tandis que Castagné ne terminait que 7e, perdant donc le titre dans l’ultime course.
Italie
La course 1 italienne a été animée, avec un drapeau rouge dès le 1er tour en raison d’un violent accrochage ayant éliminé des pilotes chinois. Elle est remportée par le slovène Abvelj, devant Jelmini, le vétéran Luca Rangoni (multiple vainqueur de l’Eurocup Clio au début des années 2000) et Simone di Luca, le leader du championnat. Grâce à sa confortable avance au championnat, di Luca a pu ainsi décrocher le titre dès la 1ère course, 10 ans après son premier titre gagné en 2008. Avbelj remporte la course 2 devant Jelmini et Simone di Luca, Luca Rangoni termine 5e.
Finale
Razzia britannique puisque le jeune Jack Young (17 ans, champion Junior Clio Cup 2017) remporte la finale devant son compatriote Coates. Le jeune espoir repart surtout du Castellet avec la nouvelle Megane RS en cadeau. Mince consolation pour Benoît Castagné, meilleur tricolore en terminant sur la 3e marche du podium.
En plus des courses, le public, qui avait accès gratuitement au paddock et à la pitlane, a pu admirer la Renault F1 R.S.18 ainsi qu’une jolie exposition rétrospective de tous les modèles Renault Cup, de la R8 Gordini à la monstrueuse Megane V6 Trophy (seule manquait la RS.01) en passant par la R21 Turbo. Et en prime, le public a pu profiter de la présence de l’immense Jean Ragnotti, qui s’est livré à une longue série de dédicaces, y compris dans l’habitacle des heureux propriétaires de modèles Renault Sport.
Sources : cliocup.com et sites des coupes nationales
Images : personnelles ou circuitpaulricard.com
Le jeune de 17 ans pas le permis mais déjà champion et qui repart avec une Mégane RS qui sera surement sa première voiture de route
pas mal pas mal xD
En rallye il y a aussi qq exemples de pilotes qui n’ont pas encore le permis, font les spéciales, et c’est le copilote (qui lui ou elle a le permis) qui prend le volant pour les liaisons 😀
…l’avenir: les jeunes !
logique et on salue le travail des anciens : CEUX qui ont mis au point ces voitures : Une clio de route client : si on s’en sert comme une auto de course: pas le top ! ça bouffe du pneu, ça ne tient pas parfaitement . Une R3 avec les proflex 3 voies : UNE VERITABLE AUTO TRANSFIGURéE : Les jeunes gens sont en confiance servie par le tempérament de la jeunesse, la fougue : ça passe à fond. ça encaisse tout ! Une auto de course n’a plus que l’aspect de l’auto vendue par le concessionnaire.
quelqu’un connait le budget qu’il faut pour une saison de clio cup???
De ce que j’avais vu pour le GP de Pau en mai, c’était de 7 à 14 000 euros pour s’engager.
La variation venant de l’équipe, du fait de louer ou d’être proprio de la voiture, etc.
La Clio Cup est à 38 k€ HT de mémoire.
de l’extérieur le sport auto sa reste très cher 🙁
Ah c’est certain que mettre 7 à 12 000 euros pour une course cela peut paraître important de l’extérieur.
Mais c’est vraiment peu en sport auto.
Il y a 2 ans, une manche du WRX c’était 25 000 euros chez OMSE. Sans compter les pièces cassées (ce qui peut vite grimper).
Désormais, c’est plus de 50 000 euros et il n’y a plus de privé ou presque.
En rallye, une R2J c’est 65 000 euros environ. De quoi déjà bien se faire peur/plaisir.
En R4, on trouve du kit Oreka pour un peu plus de 100 k€ HT + auto + montage. Déjà cela commence à chiffre.
En R5, il y a un prix de vente limité par la FIA à 180 k€ HT auquel on rajoute le montage (50k€ HT environ) et les pièces de rechange (tout dépend de ce que vous voulez casser lol). Sachant que les R5 sont données pour une révision tous les 2000 km.
Pour les WRC, cela dépend. Une voiture usine c’est « inchiffrable », une voiture préparée par M-Sport par exemple c’est déjà plus chiffrable. En occas on en trouve à 600 k€ avec plein de pièces.
Alors ouaip, de l’extérieur c’est cher, mais là, la Clio Cup, c’est une formule très économique pour rouler.
7 à 12000€… si on ne plie pas la voiture !
Le moins cher en « voiture » ça doit rester les Legends Cars.
Mais si c’est juste pour apprendre à piloter et prendre du gros plaisir, un kart KZ125 d’occaze à 2000€ te donneras plus de sensations que la plupart des GT…
Ah oui oui si on ne casse rien bien entendu 😉
Dans les mêmes eaux de prix, il y a la funcup aussi.
Le « souci » du kart c’est quand même que ce n’est pas trop comparable à une voiture.
Mais on se marre bien à peu de frais oui.
Si c’est « juste » pour les sensations, des voitures de rallye dépouillées (légères) mais avec le moteur dégonflé (pour ne pas en avoir pour cher tous les tours de piste) et un circuit en « journée publique », cela revient moins cher que la compet 🙂
Non le kart 125 c’est pas vraiment comparable c’est vrai : ça pousse bien plus fort et quand t’as pas l’habitude au bout de 10 tours t’as la nuque qui lâche… Mais oui, je parlais en loisir, car dès qu’on s’approche de la compét les couts s’envolent. Et vu les clients c’est difficile de ne pas y jouer les chicanes mobiles. Quand je sors le mien j’adore toujours me faire humilier par des gamins de 10 ans dans une machine deux fois moins puissante…
La voiture de rallye (ou autre voiture coursifié) en journée publique c’est sympa mais là non plus faut pas se leurrer sur le coût. Faut un gros plateau pour la déplacer, même dégonflé l’entretien est vite prohibitif, le train de pneus ne passe pas la journée, et toujours le soucis de la casse.
Mais il y a pire comme illusion du pas cher : les journées publiques avec sa propre caisse. Je me souviens qu’un gars tout penaud, la direction de sa 106 S16 qui avait morflé et qui se demandait s’il allait quand même tenter les 150kms pour rentrer chez lui.
C’est certain que la casse et l’usure arrivent vite et chiffrent vite.
Pour les journées publiques, j’ai déjà vu des personnes venir (à Lohéac) juste pour rouler plus vite que d’habitude en toute sécurité.
Sans faire (trop) couiner les pneus ni chercher absolument le chrono ou les zones rouges.
J’avais eu la même surprise à Carole (moto donc) avec pas mal de monde qui venait avec la moto de tous les jours pour rouler, n’ayant pas trop le « loisir » de le faire au quotidien.
Mais sans plateau, c’est assez inconscient d’aller en piste taquiner le chrono.
Dans les « gars tout penaud » j’en avais croisé un au Vigeant y a un paquet d’années. Le gars arrive par la route avec une F50…évidement tout le monde bave et se dit qu’elle doit pas voir la piste souvent.
BIM dans ta face, le mec file en piste, chauffe la gomme, aligne les tours et va au tas dans le bac à gravier en « éraflant » le côté de la Fefe.
Pas démonté pour deux sous, le mec revient au paddock, fait monter la voiture sur le plateau qui l’avait accompagné avec…une deuxième F50 et le revoilà reparti en piste. (« bave bave jalousie bave »)
Dans un des « vieux » TopGear ils faisaient la démo qu’on peut courir en rallycross pour le prix d’un sac de clubs de golf. Et oui ils s’en sortaient tout compris pour 1500 ou 2000£ (je crois), mais concluaient l’épisode en disant qu’après leur première course il y avait déjà pas mal de réparation à faire et qu’un jour leurs enfants entendraient « désolé on ne part pas en vacances cette année parce que papa a besoin de nouveaux amortisseurs »…
Pour les gens qui roulent cool à Carole (qu’accessoirement on peut aussi faire en kart, faut juste mettre un gros pignon pour taper le 180) ou Lohéac ça ne me surprend pas, mais moi j’aurais du mal à rester raisonnable.
Pour la double F50… oui on bave mais finalement ça fait plaisir à entendre !
bien lu : il y a toujours pire que pire dans l’ostentation. Oui il existe des options pour se dégourdir les bielles ( celles du conducteur ). Il faut bien choisir. Dans les montées historiques par exemple, quelques organisateurs acceptent un petit pourcentage d’autos récentes. Sinon il y a l’auto que j’appelle toujours moderne ( allumage électronique, injection électronique, direction assistée ) mais 30 ans d’âge avec laquelle on peut rouler circuits et rondes historiques et montées historiques.Les gens appellent ces autos youngtimer- Un engagement de la journée c’est 60 à 100 euros avec le repas du midi. On peut aussi avec la vieille auto qui va bien avec la direction « à insister » : celle qui a le gros moteur fonte sur l’essieu avant mais sans la pompe d’assistance – Tout ça: loisir qui fait garder le sourire… tant que la « docte organisation fédérée » ne s’en mêle pas. Sinon, c’est rapé pour le moindre sou: il faut le passeport, le casque le hans, les godasses la combine…licences , les directeurs de courses avec les ambulances, médecins, commissaires agréés de toujours « la docte organisation fédérée qui manage les autos de courses » aime les sous surtout, pour justifier la dépense. Il y a les journées téléthon etc… il faut consulter les calendriers des sorties. Sur piste , « on » est pas obligé de fumer les pneus non plus. Chacun peut rouler à sa main. Il faut bien sélectionner ses sorties: si les engagements sont trop chers, c’est plaisir gâché d’emblée et c’est que l’organisateur sous couvert d’une association se salarie, ou bien profite pour inviter des ténors ou légendes du sport auto à qui on prête l’auto, engagement, hébergement gratuit, et là celui qui paie c’est le p’tit gars qui fait rouler sa r8 gordini ( exemple ) . Une journée plaisir doit toujours donner le sourire le soir , même si on a pêté un cardan, un pneu , et des « bricoles ultérieures » à assurer dans la semaine prochaine. Il faut être responsable, grand , pour gérer et pouvoir recommencer bientôt. Logiquement dans ces sorties, il n’y a pas de champions du monde, aucune tensions.