DTM 2019 : premiers essais de BMW avec le 2.0L Turbo

Comme cela a été déjà évoqué, le DTM fait sa mue en 2019. L’adoption de la règlementation Class 1 devrait permettre de rapprocher le DTM du Super GT japonais-lequel passera à la Class 1 en 2020- et de créer, à terme, un championnat de tourisme de haut niveau.

La nouvelle règlementation s’articule autour d’un moteur 4 cylindres turbo de 2 litres de cylindrée, qui remplacera les actuels V8 4.0L atmosphériques  en vigueur depuis la renaissance du DTM en 2000. Il fallait remonter à 1990 pour retrouver des moteurs turbos dans la discipline, à l’époque des fameuses Ford Sierra RS Cosworth. Les organisateurs attendent une vitesse de pointe accrue, proche des 300 Km/h (contre environ 270 actuellement) et une puissance qui devrait gagner une bonne centaine de chevaux, passant des 500 actuels à plus de 600.

Alors que Mercedes quitte le championnat pour s’investir en Formule E, BMW poursuit son implication dans la série. En attendant les premiers essais officiels prévus à Estoril en novembre, le constructeur bavarois a mené sur la piste d’essais de son usine de Dingolfing les premiers tests du nouveau moteur à bord de la BMW M4 DTM, avec Bruno Spengler au volant. Des modifications ont été apportées sur les entrées et les sorties d’air, ainsi que les systèmes d’admission et l’échappement.

Le pilote canadien, champion DTM 2012, semble très enthousiasmé par la puissance supplémentaire délivrée par le nouveau bloc et pense que « le DTM sera encore plus spectaculaire ». Spengler pense aussi que la détérioration des pneumatiques sera accrue et que le pilotage des voitures DTM sera plus physique. Comme le rappelle aussi Jens Marquardt, le directeur de BMW Motorsport, il s’agit pour BMW d’une sorte de retour aux sources qui rappelle les triomphes des 2002 TIK ou des délirantes 3.0 CSL Biturbo du Groupe 5 des années 70.

Source et images : dtm.com

(4 commentaires)

  1. misère …
    du downsizing en sport auto
    il n’y a plus rien de noble dans ce moteur, ni même de bruit caractéristique d’une vrai voiture de course

    1. Et pendant ce temps, tout le monde vante les mérites du groupe B et des championnats de F1 / tourisme des années 80, où presque toutes les voitures étaient équipées de petits moteurs turbos!

      Il faut se faire une raison et considérer que ces voitures doivent aussi se rapprocher de ce qui se fait en série. Cela n’a pas de sens de montrer des séries 3 V8 4.0 alors qu’il n’existe même pas de V8 de série sur les série 3.

    2. Downsizing certes , mais faut pas oublier que des constructeurs comme BMW avec sa M3 E30 et Mercedes avec sa 190 2.5 16 sont inscrites dans la légende du DTM et étaient équipées de 4 cylindres …. La on parle d’un bloc qui arrive à etre 100 cv plus puissant que les V8 , tout en proposant un comportement , certainement BEAUCOUP plus agile ! Ça promet de très belles choses ! ?

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