Le gouvernement a publié une série de documents sur les conséquences dans la vie quotidienne des Britanniques d’une sortie de l’Union européenne sans accord.
Dans un de ces documents, on apprend que le permis de conduire britannique ne serait plus valable dans les pays de l’Union européenne. Les sujets de Sa Majesté seraient obligés d’acquérir un permis de conduire international… en fonction du pays de destination.
Il existe en effet deux types de permis internationaux, l’un pour les pays ayant signé la Convention de Genève de 1949 sur les permis internationaux et l’autre pour les pays ayant signé la Convention de Vienne de 1968. Dans la première catégorie, on trouve l’Irlande, l’Espagne, Malte et Chypre). Dans la deuxième catégorie, on trouve tous les autres pays de l’Union européenne, la Norvège et la Suisse.
Un sujet de Sa Majesté souhaitant passer ses vacances en Espagne en passant par la France, comme c’est souvent le cas, serait alors contraint d’acquérir les deux types de permis internationaux.
La procédure sera simple puisque les citoyens britanniques n’auront qu’à se rendre à partir du 1er février 2019 dans l’un des 2 500 bureaux de poste habilités à délivrer un permis de conduire international.
Cependant, le temps de délivrance estimé à cinq minutes pourrait sérieusement s’allonger lorsque le nombre de permis à émettre est pris en compte. Selon le National Audit Office, organisme d’audit lié au parlement, il faudrait délivrer jusqu’à 7 millions de permis de conduire internationaux au cours de la première année si aucun accord n’est conclu.
On pourrait s’attendre à un traitement similaire pour les citoyens européens au Royaume-Uni, mais le gouvernement précise dans les documents publiés que les citoyens européens n’auront pas besoin d’un permis international pour conduire sur l’île britannique. Le gouvernement britannique souhaite en effet limiter les freins au trafic et au commerce international.
Soyons clairs pour une fois : des politiciens idéologistes l’ont vendus comme le Graal du peuple britannique en mentant, que le peuple britannique leur fasse avaler la décision…
Le peuple britannique a décidé souverainement et librement, comme tous les autres peuples européens peuvent le faire, de quitter l’organisation inter-nationale qu’est l’UE et à laquelle ils ont non moins librement et souverainement adhéré en 1972.
Bien sûr, techniquement c’est compliqué, car il faut revoir un certain nombre de dispositifs. Mais l’UE est mauvaise perdante et n’a qu’une crainte : que l’on s’aperçoive qu’il y a une vie après et en dehors !
il y a eu une vie avant l’UE et il y aura une vie après l’UE
il y a une vie en dehors de l’UE, et il y a une vie à l’intérieur de l’UE. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, avoir l’avantage de son indépendance tout en ayant les avantages d’être dans l’UE. Il leur faudra seulement choisir et assumer leur décision du Brexit
Dans ce post, L’UE n’a rien à voir, c’est la situtation propre de l’UK qui est enjeu, et le peuple a été leurré sur les conséquences de la sortie de l’UE, sachant au passage que nombres de « considérées contraintes » par les pro brexit n’ont pas été appliquées, comme l’EURO ou de nombreuses réglementations non appliquées. Par contre sa Majesté est le plus gros bénéficiaires des politiques agricoles dans son pays, sachant qu’elle est la plus grosse agricultrice, enfin, propriétaire de terres agricoles…
Donc si le peuple a décidé de façon démocratique c’est bien sur des bases faussées dès le départ, le référendum aurait du suivre les négociations et non être le point de départ…
Il faut être un tout petit sérieux.
Personne n’a rediscuté le référendum de Maastricht de 1992, alors qu’il est loisible à chacun de considérer que les débats de l’époque ont été faussés.
Et la vérité n’a pas été dite sur l’euro et ses conséquences absolument délétères pour la France et l’immense majorité des français dont je fais partie. Comme d’ailleurs pour de nombreux pays du Sud européen.
Se souvient-on de ce que tout cela était censé nous apporter ?
Ce que je veux dire pour le Brexit c’est que UE ou pas, un grand pays comme le RU aurait nécessairement développé ses échanges commerciaux avec les autres pays européens, et donc chercher aujourd’hui à l’isoler sous prétexte de ne pas avoir sacrifié à la doxa européiste relève d’une attitude négative qui sera sévèrement jugée par les historiens de demain.
Mais on ne peut sans doute pas demander à un système à l’agonie de devenir soudainement soucieux du bien des peuples.
@Arapao
Pour leur jeunesse et puis pour nous européens continentaux cette situation est regrettable, mais vous l’avez dit vous même, « Le peuple britannique a décidé souverainement et librement … » : ce n’est donc pas l’Europe qui est la cause de cet isolement !
On ne peut pas être dehors et dedans en même temps, si vous ne me croyez pas essayez de démissionner de votre boulot et allez ensuite demander à votre patron qu’il vous verse quand même votre salaire mensuel.
Et n’oubliez pas que ceux qui ont fait campagne pour le Brexit ont fuit leurs responsabilités une fois le vote passé … ils sont en premier lieu responsables de cette situation.
Le RU est contributeur net au budget de l’UE, donc je ne vois pas bien le rapport avec une comparaison hors sujet.
Encore une fois, le continent européen peut organiser son commerce hors de l’UE, même si je ne nie pas que sur un plan technique, la normalisation depuis des décennies peut rendre certaines choses compliquées.
Le RU a retrouvé sa liberté, et cela n’a pas de prix, et il montre une fois de plus le chemin !
L’enjeu, c’est la possibilité même de choix démocratiques sur le plan macroéconomique, les relations commerciales équilibrées entre nations et le démontage concerté de l’euro, afin que les variables d’ajustement ne soient plus les salaires et autres « coûts » sociaux mais un taux de change adapté !
@Arapao
Ce n’était pas une comparaison comptable, mais juste pour t’expliquer qu’on ne peut pas décider de partir tout en gardant ses avantages, simple bon sens.
Tu loues leur liberté de choix et tu as raison mais il fallait penser au conséquences avant, ce que n’ont pas fait les pro-Brexit et ça peut aller loin : jusqu’à l’équivalence des permis de conduire !
Les administrations semblent , même ici en France vouloir tout simplifier via Internet. La CNI, le passeport, les immatriculations des véhicules tout est informatisé. On nous évoque bientôt les vélos à assujettir à la carte grise. Tout se fait, se fera via le web.Ce n’est qu’une question de temps. Les prochains permis de conduire Européens n’échapperont pas non plus à la visite médicale des anciens. On va de l’avant, on ne recule pas. L’histoire du permis international n’est qu’une tracasserie qu’on aime à souligner c’est tout vu que certains ont « en travers » le brexit. Quand les trottinettes électriques feront bouchons aux feux des piétons, on va immatriculer les casques obligatoires des conducteurs. On avance, et partout « ON » en garde sous le pied …pour après demain.
yapa à isoler
Etre dans l’UE:
-on paie sa part de contribution au fonctionnement de l’UE
-on participe aussi à l’élaboration des lois
-on accepte la liberté de circulation des personnes
-on accepte la circulation des biens (très pratique pour la City par exemple, dont FCA y a élu domicile, entre autre…)
Etre dans l’EEE:
-on paie sa part de contribution au fonctionnement de l’UE, mais moindre
-on ne participe pas à l’élaboration des lois
-on accepte la liberté de circulation des personnes
-on accepte la circulation des biens (très pratique pour la City par exemple, dont FCA y a élu domicile, entre autre…)
Etre dehors de l’UE
-liberté totale pour la Grande Bretagne d’accepter qui elle veut, de faire ce qu’elle veut
-pas de participation au fonctionnement de l’UE
-pas de liberté de circulation des personnes
-et donc pas de liberté de circulation des biens non plus.
Être en dehors de l’UE, la Grande Bretagne aura le même statut que la Russie, l’Ukraine, etc…. et la seule règle en vigueur sera celle de l’OMC, le commerce entre pays indépendants.
Merçi de ce rappel au demeurant très didactique.
Mais votre approche est juridique, donc bornée.
UE, EEE, tout cela c’est du contractuel international qui a un jour été négocié.
Tout type d’accord souhaité est possible. La question entre l’UE et le RU est bien… politique !
Et on le dit pas assez mais à cause du Brexit ,les poils vont pousser sur les joues des belles anglaises,les loups vont envahirent les rues de Londres,et la peste va faire son grand retour!!!
Et pendant ce temps Jose Rodriguez achète un joli Tiguan tdi….
La Norvège est aussi une démocratie:
-ils ont choisi de ne pas adhérer à l’UE, afin de conserver leur liberté politique
-MAIS ils ont choisi d’adhérer à l’EEE, avec ses avantages et ses contraintes, afin d’accéder à l’espace économique européenne. Et cet accord, ça leur convient très bien. Y a t il une partie politique norvégienne demandant un Norxit?
pourquoi les choses seraient elles différentes pour la Grande Bretagne?
et pourquoi la Grande Bretagne n’accepterait elle pas d’adhérer à l’EEE comme la Norvège?
L’Argentine du continent européen. Rendez-vous d’ici 5 ans pour les voir faire appel au FMI.