Geely repousserait l’introduction en bourse de Volvo

Les dirigeants de Geely pensent pouvoir lancer Volvo en bourse sur la base d’une valorisation de 30 milliards de dollars (25 milliards d’euros), mais craignent que les investisseurs, des fonds de pension suédois pour beaucoup, voient le titre perdre de la valeur ensuite. Le constructeur chinois craindrait notamment les effets d’une guerre commerciale mondiale.

Le PDG de Volvo, Hakan Samuelsson,  a déclaré fin août être « profondément préoccupé par les projets des dirigeants mondiaux d’imposer des tarifs à deux chiffres sur les importations de voitures ».

Dans un entretien donné au Financial Times, il appelait à la suppression des barrières douanières, ce qui apporterait « plus de choix, de meilleures voitures et un meilleur rapport qualité-prix ». Il a ajouté être « profondément préoccupé par les projets des dirigeants mondiaux d’imposer des tarifs à deux chiffres sur les importations de voitures ».

Volvo devait être lancé en bourse cet automne. En mai dernier, Geely avait sélectionné trois banques, Citigroup, Goldman Sachs et Morgan Stanley pour mener l’introduction en bourse de la marque suédoise. Valorisé entre 16 et 30 milliards de dollars (13 à 25 milliards d’euros), le constructeur a finalement choisi la valeur la plus haute.

Un commentaire

  1. C’est clair que ce n’est pas compatible avec les projets de Geely et de l’Etat chinois de nous envahir avec des voitures made in China!

    « plus de choix, de meilleures voitures et un meilleur rapport qualité-prix », franchement on a déjà de très bonnes voitures, trop de choix, et des voitures produites en pays pays européens à bas coûts.

    On peut au moins reconnaître à Trump d’avoir permis aux gens de se rendre compte des déficits d’échanges avec la Chine. Comme à Montebourg à une certaine époque d’avoir remis le made in France en avant. Ca me coûte d’écrire ça..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *