Certains adaptent des chenilles à des voitures de tous les jours. C’est bien, mais, au final, ce n’est pas pratique. Il faut soit deux voitures, soit du temps pour mécaniquer et mettre/enlever les chenilles. Ici ? Plus ce souci.
Concrètement, la roue est faite de plusieurs éléments qui passent d’une forme ronde à un triangle. La roue n’est pas avec un pneumatique mais avec une chenille. En position ronde, elle tourne comme un pneu classique. En position chenille, elle donne son plein potentiel.
Des technologies transférables au grand-public ?
Développée avec le Carnegie Mellon University National Robotics Engineering Center, cette roue chenille permettrait de rouler sur plus de 95% des terrains. Evidemment, le « Reconfigurable Wheel-Track » (RWT) est pour le moment un prototype mais devrait arriver sur les véhicules militaires américains comme ici ce Humvee qui a servi pour la démonstration en juin dernier.
Ce n’était pas le seul prototype en démonstration. Outre des véhicules autonomes, la DARPA a aussi présenté un véhicule tout-terrain aux suspensions qui absorbent les obstacles. Une autre technologie très en vue était la possibilité d’évoluer sans fenêtre (point faible d’un véhicule blindé) avec des caméras et des écrans recréant l’environnement.
Il y avait même un moteur électrique qui loge dans une roue. Rien de révolutionnaire me direz-vous. Certes, mais cela intègre 3 vitesses ainsi qu’un système de refroidissement pour les théâtres d’opération aux températures extrêmes.
A quand tout cela sur nos véhicules ?
Illustration : DARPA
Cela doit être impossible à équilibrer en mode « roue », limitant l’emploi. Fausse bonne idée?
Non reconfigurable, il y a sinon des chenilles triangle adaptables aux 4×4/pick-up en remplacement de la roue classique.