6 minutes 44 secondes et 97 centièmes. Voilà le chrono officiell d’une voiture qui évolue encore camouflée. C’est le pilote maison, Marco Mapelli qui a réalisé la performance lors d’une session où le circuit était réservé. A noter que Pirelli est partenaire de ce record avec leurs techniciens présents sur place.
C’est désormais la Lamborghini de production la plus rapide sur cette piste. Elle met près de 15 secondes à l’Aventador LP 750-4 Superveloce qui était passé juste en dessous des 7 minutes, déjà avec Mapelli au volant. Elle met aussi 7 secondes à la Lamborghini Huracán LP 640-4 Performante. Cette dernière avait récupéré le record pour un véhicule de production pour 11 mois.
La Porsche 911 GT2 RS battue
En effet, en septembre 2017, Porsche lançait une 911 GT2 RS (991.2) vidée du système d’info-divertissement et équipée d’un baquet et d’un harnais côté conducteur. Ici, l’Aventador SVJ (pour SuperVeloce Jota) utilise des matériaux légers (et très chers) ainsi qu’une puissance relevée. Moins de 2 kg par cheval pour cette nouvelle bête échappée du cheptel de Sant’Agata Bolognese.
Comme l’Aventadore SV, la « Jota » dispose d’une aérodynamique active dite « ALA 2.0 », de 4 roues motrices et directrices (inaugurées sur l’Aventador S Coupé de 2017), et de tout un tas d’aides électroniques. Lamborghini annonce aussi que les liaisons au sol ont été revues.
Porsche se consolera avec le nouveau record absolu sur le Nürburgring. 5:19.546 pour la 919 Hybrid Evo. Il y a encore de la marge pour les véhicules de production. La guéguerre ne va pas s’arrêter de sitôt.
Illustration : Lamborghini
piloter ainsi: c’est du grand art !
Elle a l’air très souple en suspension, suspension active ? La boîte paraît beaucoup plus souple et performante aussi.
Ils ont réussi une super gestion de l’aero, apparement actif entre courbe et ligne droite.
Et quel bonheur de voir un vieux châssis (7 ans), une boîte simple embrayage et un super moteur v12 sans suralimentation sans hybridation pouvoir encore nous étonner.
Merci aux italo-allemands !
?
Je ne sais pas si c’est actif, mais ça escalade les vibreurs…
https://www.youtube.com/watch?v=8_A7gBBt8-A
https://www.youtube.com/watch?v=MxNVKr-YZHI
https://www.youtube.com/watch?v=DovDLJVy0Sw
https://www.youtube.com/watch?v=2PxJt6bi4tM
1’25 environ d’écart entre la 917 et l’Aventador. Un gouffre qui montre la différence entre une véritable voiture de compétition (certes hors norme) et un véhicule de « production » … tout aussi hors norme.
Les pneus font aussi la différence. Slicks pour la 919 Hybrid Evo, Pirelli P Zero Corsa pour l’Aventador SVJ.
Et suffisamment souple pour prendre le carrousel a la corde contrairement aux voitures de cours comme la 919.
En fait l’Aventador a des suspensions magnéto-rhéologiques pushrod.
Bon pushrod, c’est « juste » que l’effort pousse sur les pistons de façon « classique » et ne tire pas dessus (pullrod).
magnéto-rhéologique, c’est le caractère du fluide qui compose les amortisseurs.
Sous l’effet d’un champ magnétique, ses caractéristiques changent et les suspensions sont donc « semi-actives ».
C’est sans doute ce qui donne cette impression de souplesse parfois, et de raideur à d’autres moments.
Comment s‘appelle le système Bose en amortissement ?
Les suspensions magnétiques qu’ils avaient mis au point il y a 25/30 ans et présenté en 2004 ?
« Project Sound »
Sauf que 100 kg de surpoids, un coût non négligeable, ont mis à mal le projet.
Tout à été revendu à ClearMotion. A par les siège de camions qui utilisent la même techno, je ne sais pas si c’est dans une voiture de production.
Merci pour l’info.
Sympa !!!