Echos
La course d’endurance du calendrier Super GT, les 1000 km de Suzuka, étant passée dans le giron de l’Intercontinental GT Cup réservée aux GT3 et devenant les Dix Heures de Suzuka, il fallait trouver une épreuve de remplacement et le Fuji Speedway a répondu présent en transformant la traditionnelle épreuve de 300 km du mois d’août en une course de 500 miles, soit près de 800 km.
Cette distance n’est pas une nouveauté puisque les 500 miles de Fuji étaient au calendrier du championnat national sport-prototypes dans les années 1980. Avec désormais une épreuve de 500 km, une épreuve de 500 miles, les 24 heures de Fuji de Super Taikyu au début juin et les 6 heures de Fuji en WEC, le circuit au pied du volcan a pris une couleur Endurance très marquée.
Les plans pour la Class 1
Comme c’est le cas depuis le début de la saison, la conférence de presse de la GT Association a été largement consacrée aux projets concernant la Classe 1, maintenant que la réglementation a été adoptée. Masaaki Bandoh, le président de la GT Association a expliqué les grandes lignes du projet. Les voitures du Super GT et du DTM seront conformes à la réglementation Class 1, une évolution de la réglementation Super GT actuelle, à partir de 2020, et deux ou trois courses communes seront organisées chaque saison jusqu’en 2025, année à partir de laquelle le nombre d’épreuves communes sera progressivement augmenté.
L’objectif est d’avoir à terme deux courses en Europe, deux en Asie et deux sur le continent américain, le calendrier commun se déroulant entre novembre et février pour laisser le reste de l’année aux championnats nationaux comme c’est le cas actuellement.
Deux courses communes seront organisées en 2019, une en Europe et une au Japon, avec la mise en place d’une balance de performances pour tenir compte des différences aérodynamiques et moteur entre les deux séries avec les autos actuelles. Une fourniture de pneus unique sera adoptée, l’appel d’offres étant ouvert entre les manufacturiers présents sur les deux championnats.
Bandoh-san a évoqué par ailleurs l’intérêt manifesté en Chine pour la Class 1, où des organisateurs songent à la mise en place d’un championnat similaire au Super GT.
Benoît Tréluyer et l’Audi e-tron Vision Gran Turismo
Les spectateurs courageux bravant la canicule du samedi étaient récompensés après la fin des qualifications par la première démonstration publique au Japon de l’Audi e-tron Vision Gran Turismo qui avait l’occasion pour la première fois d’allonger ses foulées sur un vrai circuit puisque la voiture officie surtout sur les tracés de la Formule E.
C’est Benoît Tréluyer qui avait la tâche de mener l’engin pour ces quelques boucles sur le Fuji Speedway. Avant ses victoires mancelles et son titre en WEC au volant de la R18 e-tron Quattro, »Ben-chan » a eu une carrière bien remplie au Japon où il a laissé d’excellents souvenirs comme l’a prouvé ce retour dans le paddock du Super GT où, visiblement très heureux d’être là, il n’a cessé d’enchaîner les accolades et les poignées de mains durant tout le week-end.
Nous avons eu l’occasion d’échanger quelques mots avec le triple vainqueur du Mans au sujet de son bolide très spécial. Familier de la Formule E dont il a pris part de longue date au développement et continue de le faire pour Audi, il confiait être séduit par sa nouvelle monture et notamment l’efficacité de gestion de la transmission intégrale particulièrement efficace dans la partie technique du Fuji Speedway.
Exercice pris très au sérieux par les ingénieurs d’Audi, la Vision Gran Turismo est basée sur un véritable châssis de course qui affiche 815 chevaux pour 1450 kg et trois moteurs électriques propulsant les quatre roues. Selon le pilote, elle a des performances généralement proches de l’Audi RS5 de DTM même si elle n’est encore qu’au début de son développement. La voir en piste, suivant les trajectoires habituelles des GT500 dans le silence à peine troublé par les bruits aérodynamiques, est impressionnant. Bien entendu le package n’est pas prêt pour la compétition, mais la Vision Gran Turismo est désormais bien loin de la maquette pour salon.
Un pilote français sur la grille
La longueur de la course permet la participation d’un troisième pilote et de nombreux teams en GT300 avaient opté pour cette solution. C’était le cas de EICars qui recevait le soutien de Bentley en la personne de Jules Gounon, pilote M-Sport venu épauler les deux pilotes réguliers de la Continental GT Yuji Ide et Ryohei Sakaguchi.
Le pilote français était intrigué par l’ambiance mais, interrogé sur la grille, n’attendait pas de miracle, en particulier à cause des pneus Yokohama utilisés en Super GT et moins adaptés au gros coupé britannique que les Pirelli habituellement utilisés en Blancpain.
Mais la présence de Gounon, qui à 23 ans compte déjà une victoire aux 24 Heures de Spa à son palmarès, payait largement et la Bentley no117 terminait à treizième place de la catégorie, de très loin le meilleur résultat cette saison pour l’équipe. On espère maintenant revoir rapidement Jules Gounon sur la grille du Super GT.
Qualifications
Avant même le début des qualifications, la première séance libre éliminait deux concurrents dans un incident impressionnant qui allait avoir une influence importante sur le reste du week-end. Yuji Tachikawa sur la Lexus Zent no38, un des favoris du week-end, était victime d’une défaillance de freins au bout de la ligne droite des stands, au moment de freiner pour le premier virage.
Devenu passager de sa voiture lancée à près de 300 km/h, il éperonnait de plein fouet la Honda NSX GT3 de Ryo Michigami, tout juste sorti des stands et au milieu du virage. Le choc, incroyablement violent, pulvérisait tout l’avant de la LC500 et l’arrière droit de la Honda. La Lexus commençait de plus à prendre feu. Le silence se faisait en salle de presse alors que les secondes s’égrainaient sans qu’aucun des deux pilotes ne bougent.
C’était le soulagement quand Tachikawa, visiblement secoué, s’extrayait finalement de son cockpit, et que Michigami était sorti conscient de son auto. Une visite au centre médical du circuit rassurait complètement sur l’état des deux pilotes, mais les autos étaient très endommagées. Si la Lexus pouvait reprendre la piste le dimanche matin, après une nuit blanche de mécanique pour les mécaniciens du team Cerumo, la Honda n’était pas sauvable et Michigami a dû commander un châssis neuf pour les 10 heures de Suzuka et la suite de la saison.
GT500
Sans surprise, la Lexus no38 en pleine reconstruction ne prenait pas part à la qualification, pas plus que la Honda no17 victime de soucis moteur. Les deux voitures étaient condamnées à partir de la pitlane. Comme lors de la séance libre, les Nissan se portaient à l’avant de la feuille de temps de la Q1 avec le meilleur temps pour la no23 devant la no3.
Les Lexus pour la plupart avançaient en Q2 également, avec la seule Honda NSX no8. Yamamoto et Button, avec un lest et un restricteur d’alimentation du fait de leur position en tête du classement, échouaient en neuvième place.
La Q2 était une affaire Nissan, avec quatre GT-R dans les cinq meilleurs temps, la pole étant pour Ronnie Quintarelli devant Mitsunori Takaboshi sur la GT-R no24. Le seul intrus parmi les GT-R était Yuhi Sekiguchi qui hissait la LC500 TOM’S AU no36 à la troisième position.
GT300
Le circuit de Fuji avec sa longue ligne droite est favorable aux GT3, plus puissantes, mais cette fois les châssis MC ont pourtant fait mieux que résister. Le meilleur temps de la Q1 était pour Katoh sur la Lotus Evora MC alors que les Toyota 86 MC se qualifiaient en bloc pour la Q2, avec les meilleures GT3 dont la BMW M6 GT3 ARTA no55, les AMG GT Hatsune Miku no0 et LEON CVSTOS no65 et les deux GT-R GT3 Gainer no10 et no11.
En Q2, la BMW no55 tenait le meilleur temps durant la plus grande partie de la session mais in extremis, Sho Tsuboi produisait un tour parfait sur la Toyota 86 MC no25 et coiffait les GT3 sur le poteau. Suivaient la BMW no66, la Nissan no10 et l’AMG GT no0.
Course
La course s’annonçait pénible pour les concurrents comme pour les spectateurs sous la canicule sévissant sur le Japon depuis la mi-juillet. Quelques passages nuageux donnaient un peu de répit mais la plue n’était pas au programme. Avant la mise en grille, une animation spectaculaire lançait l’après-midi avec la visite de Yoshi Muroya, pilote sponsorisé par Lexus sur le circuit Red Bull Air Race. Muroya exécutait des acrobaties impressionnantes et quelques passages à très faible altitude sur la ligne droite des stands, de quoi donner le ton pour une après-midi de vitesse.
GT500
Le départ se faisait dans le calme et Ronnie Quintarelli prenait la tête devant Kazuki Nakajima alors que la Nissan no24 perdait progressivement du terrain et qu’au contraire la GT-R Impul no12 aux mains d’un Mardenborough très au point se rapprochait du groupe de tête.
L’écart entre la Lexus no36 et la GT-R de tête se réduisait mais un premier arrêt trop long de la LC500 redonnait du répit à Nismo et se faisait même passer par la no12. La Nissan bleue revenait même dans les roues de la rouge et Jann Mardenborough prenait la tête au 55ème tour.
Les deux Nissan roulaient aux deux premières positions mais la Lexus AU, toujours rapide, refaisait peu à peu son retard alors que plus loin Jenson Button se faisait piéger en dépassant une GT3 sous les drapeaux jaunes et écopait d’un stop and go de 10 secondes. C’est le métier qui rentre !
Le deuxième tiers de la course se passait avec la no12 en tête, creusant peu à peu l’écart alors que la GT-R Nismo ne pouvait tenir le rythme et plongeait au classement. Le dernier relais arrivait et Daiki Sasaki prenait le volant pour ce qui s’annonçait comme la marche triomphale de la Nissan GT-R no12 vers la victoire mais, alors qu’il restait 30 tours à parcourir, coup de théâtre !
La GT-R Calsonic se retrouvait au ralenti et rentrait au stand. Un tuyau de radiateur s’était détaché, forçant le moteur en mode sauvegarde. Les mécaniciens trouvaient immédiatement la panne et renvoyaient la voiture en piste mais c’en était fini des chances de l’équipage Sasaki-Mardenborough qui aurait pourtant mérité la victoire au vu du rythme imposé.
Sekiguchi héritait du commandement et se retrouvait progressivement sous la menace de Cassidy sur la LC500 Keeper TOM’S no1. Alors que le jeune Néo-zélandais paraissait en mesure de venir contester la victoire à l’autre Lexus TOM’S, il levait le pied alors qu’il restait environ 10 tours à parcourir, vraisemblablement sous les consignes du team qui ne voulait pas risquer de perdre un doublé historique.
Sekiguchi passait donc la ligne devant Cassidy pour un doublé Lexus et un doublé TOM’S alors que les Honda réussissaient un tir groupé aux troisième, quatrième et cinquième positions avec une course fantastique pour la no17, partie des stands pour terminer sur le podium.
GT300
La Toyota 86 MC no25 partait vaillamment mais il apparaissait rapidement qu’elle ne pourrait résister longtemps à la BMW M6 GT3 orange ARTA, qui prenait bientôt le commandement. Rapide sur un tour, la no25 ne pouvait soutenir le rythme des GT3 et ne devait qu’à une habile gestion de ses pneumatiques de conserver une valeureuse cinquième position à l’arrivée.
La BMW no55 ne se voyait jamais contester jusqu’au drapeau à damiers et obtenait sa troisième victoire consécutive sur le Fuji Speedway, un nouveau record. Derrière Shinichi Takagi et Sean Walkinshaw émergeaient en fin d’épreuve, grâce là aussi à une savante gestion stratégique, l’AMG GT Hatsune Miku no0 des champions en titre Kataoka et Taniguchi pour leur premier podium de la saison et la Toyota Prius no31 de Hirate-Saga qui marche particulièrement bien cette saison. A noter un nouvel abandon pour la Subaru BRZ, décidément peu fiable.
Au championnat, alors qu’il reste trois épreuves à disputer, Hirakawa et Cassidy font le trou et comptent désormais quatorze points d’avance sur Sekiguchi et la paire Yamamoto-Button qui limitent les dégâts cette fois avec une cinquième place valeureuse au vu du lest de pénalité et du restricteur embarqué.
En GT300, Takagi et Walkinshaw ont douze points d’avance sur Hirate et Saga, eux-même à bonne distance de Kurosawa et Gamou sur l’AMG GT no65.
La prochaine course aura lieu à Sugo les 15 et 16 septembre.
Crédit photos : PLR/le blog auto
Classement
500 miles de Fuji, 5 aoüt 2018
GT500
Po | No | Machine | Driver | Laps | Tire | WH |
1 | 36 | au TOM’S LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Kazuki Nakajima
Yuhi Sekiguchi |
177 | BS | 30 |
2 | 1 | KeePer TOM’S LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Ryo Hirakawa
Nick Cassidy |
177 | BS | 58 |
3 | 17 | KEIHIN NSX-GT
Honda NSX-GT / HR-417E |
Koudai Tsukakoshi
Takashi Kogure |
177 | BS | 50 |
4 | 8 | ARTA NSX-GT
Honda NSX-GT / HR-417E |
Tomoki Nojiri
Takuya Izawa |
177 | BS | 48 |
5 | 100 | RAYBRIG NSX-GT
Honda NSX-GT / HR-417E |
Naoki Yamamoto
Jenson Button |
177 | BS | 64 |
6 | 24 | Forum Engineering ADVAN GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A |
Joao Paulo de Oliveira
Mitsunori Takaboshi |
177 | YH | 14 |
7 | 6 | WAKO’S 4CR LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Kazuya Oshima
Felix Rosenqvist |
177 | BS | 58 |
8 | 38 | ZENT CERUMO LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Yuji Tachikawa
Hiroaki Ishiura |
177 | BS | 52 |
9 | 23 | MOTUL AUTECH GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A |
Tsugio Matsuda
Ronnie Quintarelli |
177 | MI | 62 |
10 | 19 | WedsSport ADVAN LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Yuji Kunimoto
Kenta Yamashita |
176 | YH | 26 |
11 | 39 | DENSO KOBELCO SARD LC500
LEXUS LC500 / RI4AG |
Heikki Kovalainen
Kamui Kobayashi |
176 | BS | 70 |
12 | 12 | CALSONIC IMPUL GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A |
Daiki Sasaki
Jann Mardenborough |
175 | BS | 36 |
13 | 64 | Epson Modulo NSX-GT
Honda NSX-GT / HR-417E |
Bertrand Baguette
Kosuke Matsuura |
166 | DL | 6 |
14 | 16 | MOTUL MUGEN NSX-GT
Honda NSX-GT / HR-417E |
Hideki Mutoh
Daisuke Nakajima |
162 | YH | 16 |
15 | 3 | CRAFTSPORTS MOTUL GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT500 / NR20A |
Satoshi Motoyama
Katsumasa Chiyo |
139 | MI | 18 |
GT300
Po | No | Machine | Driver | Laps | Tire |
1 | 55 | ARTA BMW M6 GT3
BMW M6 GT3 / P63 |
Shinichi Takagi
Sean Walkinshaw |
164 | BS |
2 | 0 | GOODSMILE HATSUNE MIKU AMG
Mercedes AMG GT3 / M159 |
Nobuteru Taniguchi
Tatsuya Kataoka |
163 | YH |
3 | 31 | TOYOTA PRIUS apr GT
TOYOTA PRIUS / RV8K |
Koki Saga
Kohei Hirate |
163 | BS |
4 | 65 | LEON CVSTOS AMG
Mercedes AMG GT3 / M159 |
Haruki Kurosawa
Naoya Gamou |
163 | BS |
5 | 25 | HOPPY 86 MC
TOYOTA 86 MC / GTA V8 |
Takamitsu Matsui
Sho Tsuboi Tsubasa Kondo |
163 | YH |
6 | 88 | MANEPA LAMBORGHINI GT3
Lamborghini HURACAN GT3 / DFJ |
Kazuki Hiramine
Marco Mapelli |
162 | YH |
7 | 7 | D’station Porsche
PORSCHE 911 GT3 R / MA185 |
Tomonobu Fujii
Sven Muller |
162 | YH |
8 | 10 | GAINER TANAX triple a GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT |
Kazuki Hoshino
Hiroki Yoshida |
162 | YH |
9 | 18 | UPGARAGE 86 MC
TOYOTA 86 MC / GTA V8 |
Yuhki Nakayama
Takashi Kobayashi |
162 | YH |
10 | 96 | K-tunes RC F GT3
LEXUS RC F GT3 / 2UR-GSE |
Morio Nitta
Yuichi Nakayama |
162 | BS |
11 | 50 | EXE AMG GT3
Mercedes AMG GT3 / M159 |
Masaki Kano
Hideto Yasuoka Yuya Sakamoto |
161 | YH |
12 | 360 | RUNUP RIVAUX GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT |
Yusaku Shibata
Takayuki Aoki Masataka Yanagida |
161 | YH |
13 | 117 | EIcars BENTLEY
BENTLEY CONTINENTAL GT3 / CND |
Yuji Ide
Ryohei Sakaguchi Jules Gounon |
161 | YH |
14 | 21 | Hitotsuyama Audi R8 LMS
Audi R8 LMS / DAR |
Richard Lyons
Ryuichiro Tomita Takuro Shinohara |
161 | DL |
15 | 9 | GULF NAC PORSCHE 911
PORSCHE 911 GT3 R / MA185 |
Rintaro Kubo
Keishi Ishikawa Kyosuke Mineo |
161 | YH |
16 | 35 | arto RC F GT3
LEXUS RC F GT3 / 2UR-GSE |
N.Charoensukhawatana
N.Hortongkum Koji Yamanishi |
160 | YH |
17 | 777 | CARGUY ADA NSX GT3
Honda NSX GT3 / JNC1 |
Naoki Yokomizo
Takeshi Kimura |
160 | YH |
18 | 48 | shokumou.jp GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT |
Masaki Tanaka
Taiyou Iida Richard Bradley |
159 | YH |
19 | 5 | MACH SYAKEN MC86 Y’s distraction
TOYOTA 86 MC / GTA V8 |
Natsu Sakaguchi
Yuya Hiraki Kiyoto Fujinami |
156 | YH |
20 | 2 | SYNTIUM Apple LOTUS
LOTUS EVORA MC / GTA V8 |
Kazuho Takahashi
Hiroki Katoh |
153 | YH |
21 | 22 | R’Qs AMG GT3
Mercedes AMG GT3 / M159 |
Hisashi Wada
Masaki Jyonai Masayuki Ueda |
153 | YH |
22 | 11 | GAINER TANAX GT-R
NISSAN GT-R NISMO GT3 / VR38DETT |
Katsuyuki Hiranaka
Hironobu Yasuda |
149 | DL |
26 | TAISAN R8 FUKUSHIMA
Audi R8 LMS / DAR |
Shinnosuke Yamada
Shintaro Kawabata Shinji Nakano |
98 | YH | |
87 | LEGAL FRONTIER LAMBORGHINI GT3
Lamborghini HURACAN GT3 / DFJ |
Kimiya Sato
Yuya Motojima Tsubasa Takahashi |
51 | YH | |
52 | SAITAMA TOYOPET GreenBrave MARK X MC
TOYOTA MARK X MC / GTA V8 |
Taku Bamba
Shigekazu Wakisaka |
36 | YH | |
61 | SUBARU BRZ R&D SPORT
SUBARU BRZ GT300 / EJ20 |
Takuto Iguchi
Hideki Yamauchi |
20 | DL | |
60 | SYNTIUM LMcorsa RC F GT3
LEXUS RC F GT3 / 2UR-GSE |
Hiroki Yoshimoto
Ritomo Miyata |
17 | YH | |
30 | TOYOTA PRIUS apr GT
TOYOTA PRIUS / RV8K |
Hiroaki Nagai
Kota Sasaki Manabu Orido |
13 | YH |
Championnat
GT500
Po | No | Driver | Rd1 | Rd2 | Rd3 | Rd4 | Rd5 | Rd6 | Rd7 | Rd8 | Total | WH |
1 | 1 | Ryo Hirakawa
Nick Cassidy |
11 | 4 | 11 | 3 | 18 | 47 | 94 | |||
2 | 36 | Yuhi Sekiguchi | 8 | 6 | 1 | 25 | 40 | 80 | ||||
3 | 100 | Naoki Yamamoto
Jenson Button |
15 | 2 | 15 | 8 | 40 | 80 | ||||
4 | 17 | Koudai Tsukakoshi
Takashi Kogure |
21 | 4 | 13 | 38 | 76 | |||||
5 | 39 | Heikki Kovalainen | 15 | 20 | 35 | 70 | ||||||
6 | 23 | Tsugio Matsuda
Ronnie Quintarelli |
6 | 20 | 5 | 4 | 35 | 70 | ||||
7 | 8 | Tomoki Nojiri
Takuya Izawa |
3 | 21 | 10 | 34 | 68 | |||||
8 | 6 | Kazuya Oshima
Felix Rosenqvist |
8 | 6 | 15 | 5 | 34 | 68 | ||||
9 | 36 | Kazuki Nakajima | 6 | 1 | 25 | 32 | 80 | |||||
10 | 38 | Yuji Tachikawa
Hiroaki Ishiura |
3 | 12 | 3 | 8 | 4 | 30 | 60 | |||
11 | 39 | Kamui Kobayashi | 20 | 20 | 70 | |||||||
12 | 12 | Daiki Sasaki
Jann Mardenborough |
5 | 8 | 5 | 18 | 36 | |||||
13 | 39 | Sho Tsuboi | 15 | 15 | 70 | |||||||
14 | 19 | Yuji Kunimoto
Kenta Yamashita |
2 | 11 | 2 | 15 | 30 | |||||
15 | 24 | Joao Paulo de Oliveira
Mitsunori Takaboshi |
5 | 2 | 6 | 13 | 26 | |||||
16 | 3 | Satoshi Motoyama
Katsumasa Chiyo |
4 | 1 | 4 | 9 | 18 | |||||
17 | 36 | James Rossiter | 8 | 8 | 80 | |||||||
18 | 16 | Hideki Mutoh
Daisuke Nakajima |
1 | 7 | 8 | 16 | ||||||
19 | 64 | Bertrand Baguette
Kosuke Matsuura |
1 | 2 | 3 | 6 |
GT300
Po | No | Driver | Rd1 | Rd2 | Rd3 | Rd4 | Rd5 | Rd6 | Rd7 | Rd8 | Total | WH |
1 | 55 | Shinichi Takagi
Sean Walkinshaw |
5 | 21 | 25 | 51 | 102 | |||||
2 | 31 | Koki Saga
Kohei Hirate |
15 | 2 | 15 | 13 | 45 | 90 | ||||
3 | 65 | Haruki Kurosawa
Naoya Gamou |
8 | 8 | 4 | 9 | 10 | 39 | 78 | |||
4 | 11 | Katsuyuki Hiranaka
Hironobu Yasuda |
6 | 11 | 20 |
Erreur dans les classements championnats, c’est 2 fois le GT300 affiché. 😉
Merci de la signalisation, c’es réparé !
Question: connaissez-vous un autre canal que la chaine Nismo TV sur Youtube pour regarder le Super GT ? Quelqu’en soit la langue, du moment que ce n’est pas Sam Collins au micro.
Assez régulièrement les diffusions de J Sport sont uploadées par des comptes privés et se retrouvent sur Youtube pour un certain temps, mais c’est après la course. Autrefois on tombait sur des flux japonais en direct mais depuis la saison dernière je n’en ai plus vu… Pour ma part j’ai J Sports donc le problème ne se pose pas.