PSA – un premier semestre 2018 vert fluo

Qu’y a-t-il de plus vert que le vert ? Pour PSA, le premier semestre 2018 est synonyme de résultats exceptionnels ainsi que d’une rentabilité record. La reprise d’Opel Vauxhall dope ce semestre et prépare un avenir qui chante.

En tout cas, pour le groupe et les actionnaires. Pour les salariés, ce sera à voir car pour dégager des bénéfices, Opel Vauxhall (OV) consent (volontairement ou non) à des sacrifices. Mais, cela porte déjà ses fruits. Intégré au 1er août 2017, OV apporte sa pierre à l’édifice dans le bilan.

« Le Groupe démontre depuis 2014 sa capacité constante à améliorer sa rentabilité, son efficacité ainsi que ses volumes de ventes, malgré un contexte difficile. Les bons résultats que commencent à générer les équipes d’Opel Vauxhall démontrent tout le potentiel du nouvel Opel Vauxhall. L’agilité et la discipline des équipes dans l’exécution sont des atouts pour atteindre nos objectifs »

Carlos Tavares – Président du Directoire du Groupe PSA

Pour le premier semestre 2018, le chiffre d’affaires (CA) du Groupe s’élève à 38 595 millions d’euros (M€). Cela représente une hausse de 40,1% par rapport aux six premiers mois de 2017. Evidemment, l’arrivée d’OV dope (ou « fausse ») ce premier semestre. Mais, à taux de change (celui de 2015) et périmètre constants (sans OV), c’est une hausse de 22,9% tout de même.

Selon l’analyse de PSA, cette hausse est à mettre sur le compte de « l’amélioration des mix volume et pays (+5,4%), du mix produit (+4,7%) et des ventes aux partenaires (+3,2%), qui compensent les effets négatifs des taux de change (-2,9%) ». En clair, PSA vend plus, et plus cher. Concernant OV seul, le CA automobile frôle les 10 milliards d’euros à 9 946 M€ toujours pour le 1er semestre 2018. Cela représente 25% du CA du groupe.

Mais, c’est surtout du côté de la marge et du résultat opérationnel que PSA se distingue. En effet, le résultat opérationnel courant du Groupe grimpe à 3 017 M€. Cela représente une hausse de 48,1% !

3,2 milliards d’euros de free cashflow

Si on regarde dans le détail, Peugeot Citroën DS (PCD) voit son résultat opérationnel croître de 29,9% par rapport au 1er semestre 2017. Il s’établit à 1 873 M€. Cela représente une rentabilité de 8,5%. Un record. Du côté d’OV, le résultat opérationnel s’établit à 502 M€. Faurecia contribue à hauteur de 642 M€ en hausse de 10,1%.Au total, la division automobile de PSA dégage une rentabilité de 7,7%, contre 7,8% en prenant l’ensemble des activités.

Concernant le sacro-saint « free cashflow » opérationnel (flux de trésorerie disponible) cher à Carlos Tavares, il s’élève à à 3 191 M€, dont 1 157 M€ pour OV. Mais, PSA voit ses stocks de véhicules augmenter. +38 000 véhicules pour PCD pour un total de 412 000 soit une hausse de 9,2% (y compris le réseau indépendant). OV a également un stock conséquent avec 216 000 véhicules à fin juin 2018. 628 000 véhicules au total.

PSA continue donc son redressement spectaculaire initié par Philippe Varin. Le rachat d’Opel et les nécessaires restructurations qui en découlent semblent déjà porter leurs fruits. Les objectifs – ambitieux à l’époque – du plan Push to Pass devraient être tenus à fin 2018. Les fourchettes hautes devraient même être atteintes.

Un cours de bourse qui s’envole

Ainsi, devant ces bonnes nouvelles, l’action de PSA a pris 10% en ouverture. Elle grimpe même de 17% à date (25/07/2018 10h) par rapport au cours du 23 juillet dernier. 23,97 euros contre 3,57 euros au plus bas fin 2012.

« En 2018, le Groupe prévoit un marché automobile stable en Europe, en hausse de 4% en Amérique latine, 10% en Russie et 2% en Chine ». PSA compte bien profiter de ces hausses pour consolider son bilan. Rendez-vous début 2019 pour voir s’il y est arrivé.

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Illustration : PSA

(52 commentaires)

    1. Chaque chose en son temps !
      Juste sortie de la crise, il faudrait que Tavares prenne un hélicoptère pour déverser des liasses de billets au-dessus des usines de PSA ?

    1. Quasi-faillite… et il faudrait qu’il verse des primes a tout le monde !?
      Opel est digéré, 100 % des modèles sont communs du groupe ?
      DS dispose déjà de 6 nouveaux modèles ?
      Citroën a fini son renouvellement ?

  1. Je n’ai pas dit ça non plus. Par contre les 14K€/jour attribués à Tavares ont mis moins de temps avant d’arriver..

  2. Les salariés ont et vont probablement toucher une prime d’intéressement ce qui en soit est plus intéressant car il y a moyen qu’ils ne soient pas imposés.

    1. Pas du tout d’accord!
      1) Pour les salariés, vaut mieux une augmentation de salaire qu’une prime, l’une est pérenne l’autre non.
      2) Et si ce n’est pas imposé, et bien c’est en quelque sorte les autres français qui paient (ou qui ne reçoivent pas)

  3. D’un autre coté, est-ce pris en compte pour la retraite, les allocations chômages ?

    Pour l’entreprise donner une prime quand les conditions sont là c’est moins problématique que d’augmenter les salaires et avoir du mal à les payer en temps de vaches maigres.

    1. Non ce n’est pas pris en compte.
      Bien entendu, c’est aux employés de s’adapter aux fluctuations éco. Et pourquoi ne pas revenir comme dans l’ancien temps, au salaire à la tâche?
      Faire revenir les enfants sur le marché du travail ? ça financera les retraites non? Et l’on gagnera en compétitivité, non?
      70% du PIB c’est de la consommation dans les pays développés, si en temps de vaches maigres, on licencie, on baisse les salaires, c’est l »éco qui s’effondre.
      Et en temps de « vaches grasses », les entreprises rachetent leurs actions avec les benef, c’est ce que faisait Peugeot avant la dernière crise.Les entreprises vont maintenant jusqu’à s’endetter pour racheter leur propres actions et faire monter ainsi les dividendes.Plutôt que de rédistribuer les bénef et investir.
      Résultat, jamais la richesse mondiale n’a été autant accaparé par une minorité d’ultra riches.
      Les 8 personnes les plus riches, ont un patrimoine équivalent à 3.5 milliards de personnes dans le monde.
      Et dire qu’il y a plus de 10 pouces vert pour ce post…
      10 pouces verts pour la plupart mis par des personnes issues comme moi de la classe moyenne.
      Ils se font tondre et ils aiment ça! Incroyable!!!!

      1. @Lies Devos surtout qu’avant les années 80 même les plus libéraux n’envisageaient pas que le rachat s’action soit possible, pour cause de manipulation de marché !

        Quand au salaire à la tâche il est bien de retour on appelle ça poliment « l’économie de plateforme ».

        Concernant l’abolition du travail des enfants en france en 1840 déjà on opposait au Baron Dupin l’argument de la « liberté » dont on voit bien que le champs lexical du soi-disant monde moderne n’a pas l’exclusivité.

        Mais il n’a pas disparu aujourd’hui il fait parti des externalisation négative on l’a déplacé comme les usines les plus poluantes et le traitements de certains déchets dans d’autre pays.

        Quand au partage des richesses, ça fait un moment maintenant que « le capital au XXIeme siècle » de piketty est sorti certains seraient bien inspirés d’y jeter un coup d’oeil.

      2. En ce qyu concerne PSA, c’est clair qu’ils n’investissent pas du tout ces derniers temps pas vrai ? Et qu’ils n’ont pas distribué de primes aux salariés non ? On ne doit pas lire les mêmes articles alors… Cela dit, c’est très français comme façon de réagir.
        Quand une entreprise coule, on accuse logiquement les dirigeants. Quand elle gagne de l’argent, on les accuse logiquement de tout garder pour eux. Sauf qu’entre temps, PSA s’est redressé, a racheté Opel, a investi dans les usines (et pas qu’à l’étranger, en France aussi…) et dans de nouvelles technos et marchés. Personne ne force les gens a bosser pour eux ou à acheter leurs caisses.

  4. Je rigole MAIS JE RIGOLE quand je repense a tous ces « connaisseurs » qui s’échinaient a promettre la mort future et proche de PSA dans les commentaires (de ce site et d’autres).
    Je lacherais bien ici, un tantinet arrogant, un gros « je te l’avais dit! »

    1. Une boîte qui tombe en faillite ne risque pas de donner des primes !
      Faut-il qu’ils retournent en difficulté pour que cela redevienne clair ?

    2. Comme toutes paroles du cgtistes moyen, mieux vaudrait une entreprise morte que des bénefs. ..
      Hein…
      Des fois ça donne envie de couler la boîte pour montrer la stupidité des réactions. ..

    1. Mentalité CGTistes… dès que la boîte va un peu mieux…elle doit cracher !? Même quand elle était au bord du gouffre.
      La lutte des classes existe toujours ici !

  5. PSA une solidité à toute epreuve! le Lion chasse le losange sans pression… La rentabilité part vers les cieux…

  6. Oh là 😉
    Il n’est pas idiot que les salariés qui acceptent des sacrifices sur leurs horaires, leurs salaires, etc. reçoivent une part du fruit de ces concessions 😉
    Et ce n’est pas être cégétiste que de dire cela 😀 (foi de patron)

  7. Que n’a t’on pas garder Carlos 2 chez Renault pour succéder à Carlos 1 ! Je précise : comme pilote de l’alliance et pas du groupe Renault seul. Bon, on va pas refaire l’histoire et se dire que les 2 groupes français carburent bien. La suite est a écrire …

  8. Les résultats de PSA sont impressionnants! Bravo!
    Maintenant, il faudrait que le groupe arrive à se développer à l’International car il est beaucoup trop centré sur l’Europe… et si les marchés européens se retournent… les résultats seront moins beaux.
    Cela fait plus de 10 ans que les dirigeants successifs du groupe PSA parlent d’une internationalisation des ventes sans y parvenir.
    Il est temps d’investir et de développer des modèles réellement adaptés aux attentes des consommateurs des différentes régions du monde, et non pas des modèles européens renommés ou (beaucoup trop) légèrement modifiés pour l’Amérique du Sud, la Chine, la Russie ou l’Afrique…
    Si le groupe PSA arrive à consolider ses positions en Europe, à développer DS (qui reste microscopique à l’échelle planétaire) et à se développer à l’International, ce sera une immense réussite! Mais on n’y est pas encore….

      1. comme en 2017, ce serait ça donc
        https://www.capital.fr/entreprises-marches/psa-va-mettre-en-oeuvre-un-programme-de-rachat-dactions-de-6-millions-de-titres-1245483

        « Ces actions serviront à couvrir, par cession d’actions existantes, la mise en œuvre d’opérations d’actionnariat salarié, ou de plans d’attribution gratuite d’actions à des salariés et/ou des mandataires sociaux. »

        comme acte, il y a bien pire ailleurs, comme distribuer un max à ses actionnaires, chose qui se passe dans beaucoup d’entreprise, dont une certaine société italo-américaine (au lieu d’utiliser cette somme pour investir le plus possible dans des composants et technologies pour la génération de véhicules suivants….c’est à dire des véhicules qui seraient déjà en vente depuis quelques années)

  9. +1 pour miké, malheureusement ce n’est pas spécifique à PSA c’est même général depuis la fin des années 70, avant (capitalisme fordiste) la courbe des salaires évolue comme celle des bénéfices après à partir de 80 (dérégulation) la part des dividendes augmente aux détriment des salaires (courbe concernant les états-unis) : http://econdataus.com/wagegap12.html

    1. Quand on pisse sur son potager on n’en récolte pas ses légumes !
      PSA était en faillite virtuel, il y a seulement moins de 5 ans… 15 % est détenue par les Chinois… ça ne suffit PAS !?
      On peut déjà baisser la garde ?
      Dans le Monde entier, nous sommes réputé pour ces travers de syndicalistes (à la Française) ailleurs les syndicats participe à l’amélioration des rendements avec les dirigeants comme pour le confort des employés.
      Les Hollandais de KLM ne supportent plus leur homologue d’Air France, etc.
      Nous !? Nous sommes encore en plein Germinal !
      Pas étonnant que nous sommes un rare pays au monde qui est incapable de vendre aux USA !

    2. Dont acte excusez mon honteux commentaire cégétiste, en fait je ne souhaite pas faire de reproche à PSA car ce n’est pas PSA qui fait le jeu, je voulais juste prendre un peu de recul sur l’évolution des règles de celui-ci et qui en était les perdants, essayons autrement :

      Quel % des transactions financières correspond à des biens et services réels ?

      2007 => volumes des échanges d’actions sur les places boursières 100* supérieur aux sommes investies dans l’économie réelle.
      Quel % de l’argent échangé sur les marchés est utilisé pour financer les entreprises ? (15% aux us).

      En théorie l’économie doit permettre aux capitaux de circuler pour financer l’économie réelle non ?

      – US entre 46 et 59 le secteur financier injecte 1$ dans l’économie réelle pour environ 30 cts de R.O.I
      très bien cela fait tourner l’industrie.
      – dans les 70’s 1$ investis ~= 1.09$ de R.O.I
      – Dans les années 2000 1$ investis ~= 1.74$ de R.O.I

      Tiens désormais, les intérêts dépasse les investissements !

      Inversion des rôles, l’économie réel finance les marchés et plus l’inverse.

      « Retain & reinvest » ça vous parle ?

      Ce que l’on faisait jusqu’au 70’s préserver les gains et les réinvestir dans l’appareil productif !
      Ce qui paraît logique.

      Soudain (~80’s) c’est le downsize & distribute, désormais une entreprise côtée cherche avant tout à réduire les coûts,
      pour augmenter les gains des actionnaires.

      Pourquoi ? Hypothèse : l’actionnariat à changé.

      En 74 toujours aux US, apparaît la loi ERISA les fonds de pension peuvent placer l’épargne retraite des salariés américains en bourse.

      (pour caricaturer on passe de l’investisseur particulier à blackrock).

      Ce qui a pour effet de faire entrer de nouvelles liquidités sur le marché, en 1995 les fonds de placements représente 20 000 milliards de $
      en 2005 ils en gèrent 46 000 milliards.

      En 82 les us publie la loi 10b-18, celle-là autorise ce qui était jusqu’alors interdit…
      Le rachat d’action (pourtant les « experts » de bfm m’ont toujours dis que la main invisible du marché équilibrait ceux-ci de manière magique, pourquoi donc les manipuler ainsi ?)

      Ce qui n’a d’autres but que de satisfaire les actionnaires ! C’est un peu comme des dividendes mais en plus cela réduit le nombre d’actions ce qui augmente la valeur de celles restantes.

      exemple : en 2015 General electric rachète pour 50 milliards d’actions, celle-ci prend 10%.

      Tout cela n’a pour but que d’augmenter le bénéfice par action, le fameux BPA qui est utilisé comme critère de bonne gestion…
      Et bien sûr certaines rémunérations sont indéxés sur celui-ci (cela peut représenter 80% de la rémunération).

      En 2014 aux us c’est 700 milliards de rachats d’actions (4% du PIB tout de même).

      Dans les années 2000-2010 prêt de 400 entreprise côtés aux us ont dépensé 54% de leur revenu en rachat d’action à cela s’ajoute 37% de devidende !

      Ce qui laisse… 9% pour les investissements !

      Ce qui a pour effet que pour certaines entreprises l’entrée en bourse paradoxalement réduit les capacités d’innovation.

      Alors maintenant je ne suis pas expert vous pouvez me contredire sur la base d’argumentation et je serais heureux de sortir moins bête de cet échange.

      Pour info je ne suis pas syndiqué mais le cadre de pensée qui fait d’office des salariés la variable d’ajustement m’exaspère sachant qu’il n’en a pas toujours été ainsi.

      La santé des entreprises et des marchés est multi-factoriel, la crise de 2008 c’est la C.G.T ou un manque de contrôle sur les opérations financière ?

      Avez-vous vu le film « The Big Short », la conclusion est pas mal.

      Bonne soirée.

      1. Merci @bobby c’est éloquent, mais le monsieur a grande bouche s’en est allé, il n’aime pas qu’on lui retire ses oeilleres.

  10. Concentré de clichés, vous en reprendrez bien un peu.. Retournes bosser petut feineant, et n’oublis pas de te demander tout les les matins, en te levant, ce que tu peux faire pour la nation.

    1. Quel cliché ? @Miké
      Je n’invente rien…
      Et je n’ai même pas parlé de la SNCF et Fret SNCF… Quel poème ! 😯 C’est des clichés aussi ?
      Les clichés sont encore pires à l’étranger !
      On paume des marchés tous les jours à cause de notre réputation.
      Sache qu’il y a pire d’être exploité… Ne pas être exploité du tout, le nivellement par le bas des syndicats français a toujours amené plus de pauvreté (depuis les années 80) et favoriser les extrêmes.
      @Bobby fait l’amalgame avec les finances internationales et la gestion de PSA… Si ce n’est pas des clichés….
      Je préfère des sociétés françaises qui se porte bien et qui sème de la richesse à terme que des sociétés en faillite étranglé par le bon vouloir des syndicats. (Français, parce que c’est très français !)

  11. Gm&s, goodyear Amiens, on a vu dernièrement de beaux exemples du syndicalisme « à la Française » qui va jusqu’au bout. Heureusement que la sncf est une entreprise publique, sinon on aurait pu la rajouter à la liste (cout de la gréve 400Millions d’€, sans compter toutes les entreprises très impactées par l’absence de fret ferroviaire pendant les grèves). Mais rassurons nous, c’est vous et moi qui paieront pour la grève des syndicalistes de la sncf et pour l’énorme dette, solidarité oblige. cégété, solidaritééééé !

  12. Quand Monsieur FORD payait plus grassement ses ouvriers que les autres entreprises pour que ceux ci puissent acheter ses Ford T, je doute qu’il ait eu sa carte de membre ….
    De nos jours quand une boite va mieux , elle achete ses actions, donc elle donne aux actionnaires, quand elle va mal , elle se retourne vers l’Etat (GM en 2008)
    Quand je vois les posts ici, je me dis que la lutte des classes , nous classe moyenne, l’avons bel et bien perdu!

  13. Pourquoi donc alors dans un pays sans CGT, les Etats Unis, l’économie ne se porte pas bien mieux?
    Tu enlèves leurs 6% de déficit budgétaires, il reste quoi de leur croissance ?
    Les vrais chiffres du chômage aux USA, environ 15%.
    Environ 50 millions d’américains vivent sous le seuil de pauvreté.
    Fait historique cette année, lors de la présentation de ses résultats, le titre Amazon bondissant de x %, Monsieur BEZOS a gagné en 2 minutes avant la cloture du NYSE , 12 milliard de dollars!
    Oui, nous (le monde) sommes en plein Germinal.

    1. @Lies Devos
      « les Etats Unis, l’économie ne se porte pas bien mieux? »
      J’ai rarement entendu une si grosse connerie que ça ! 😯
      Non mais, vous confondez répartition des richesse et santé économique.
      J’espère que vous n’avez pas plus de 12 ans pour sortir des bêtises aussi énormes … c’est d’un ridicule !
      Vous êtes effectivement en pleine lutte des classes, avec des clichés grossiers et des gros amalgames.

  14. Ah bon, l’éco US va bien ?
    Taux de croissance en 2017 :2.3 %
    Déficit budgétaire 3.5 % du PIB
    Il n’y a pas là un problème???
    Tu t’endettes de 3.5 USD dans l’eco US et tu dégages 2.3 USD de richesse accrue.
    Tu crois sérieusement au 4.7% de chömage ???
    Tu peux multiplier ce chiffre par 2 à 3.
    Pourquoi pas d’inflation avec un taux de chomage si bas ?
    « Non mais, vous confondez répartition des richesse et santé économique. »
    Pourtant ces deux notions sont étroitement liées!
    FORD était il marxiste en payant ces ouvriers bien plus que le marché?
    Pourquoi jusqu’en 1964, les US taxaient les plus riches jusqu’à 91% , à cette date, étaient ils communistes?
    PS: si tu peux éviter le dénigrement par des « ridicule » « amalgames » « grossiers » « betises » et autres mais plutot proposer une argumentation , sauras tu le faire ?

  15. Alors si c’est écrit dans « challenges », ce doit être vrai.
    Challenges est un magazine économique de réputation mondiale ,c’est connu.
    Au vu de ta source d’info , je comprend mieux.

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