Londres interdira diesel et essence en 2040

Le ministère des Transports a ainsi publié un document détaillant les éléments du plan destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ses grandes lignes avaient été dévoilées il y a plusieurs mois.  Désormais Londres confirme l’arrêt d’ici à 2040 de la vente de nouvelles voitures et camionnettes conventionnelles fonctionnant à l’essence ou au diesel au Royaume-Uni.

Le gouvernement prévoit qu’à cette date, « la majorité de véhicules neufs vendus seront à émission zéro » et que « la totalité des nouveaux véhicules seront équipés de systèmes permettant de réduire les émissions de façon significative ».

Les autorités britanniques estiment parallèlement que les véhicules à très faibles émissions représenteront 50% des ventes de voitures neuves en 2030. Représentent à l’heure actuelle 2,2% du marché britannique, ils comprennent les voitures électriques, hybrides rechargeables sur secteur et les véhicules à hydrogène.

Au-delà de la date butoir de 2040, le gouvernement voudrait que « presque tous les véhicules soient sans émission » de gaz à effet de serre, ciblant 2050 pour atteindre un taux de 100 %.

L’offre doit être au rendez-vous

Reste que pour atteindre cet objectif ambitieux, il est nécessaire que l’offre soit au rendez-vous. Dans cette optique, le ministère des Transports britannique a promis d’investir 1,5 milliard de livres dans les véhicules à très faibles émissions d’ici à 2020.

Afin d’augmenter le réseau de recharges électriques dédiés au secteur automobile, le Ministère propose de faire installer des points de chargement électriques dans les maisons en construction ainsi que sur les nouveaux lampadaires publics proches des parkings.

Les voitures hybrides non interdites

Le rapport souligne toutefois que cette stratégie « Emissions Zéro » est « technologiquement neutre et ne spécule pas sur les technologies qui pourraient aider le gouvernement à atteindre son but en 2040« . Il tient également à souligner que le gouvernement « n’envisage pas d’interdire des technologies spécifiques, tels que les voitures hybrides ».

Une précision importante alors que nombreux sont ceux qui avaient spéculé sur le sujet ces derniers mois, les professionnels du secteur redoutant que l’interdiction ayant pour visée 2040 concerne également les véhicules hybrides.

« Nous saluons le fait qu’aucune technologie ne sera interdite« , a souligné le directeur général de l’Association des constructeur et des vendeurs automobiles (SMMT).

Ce dernier s’est également réjoui du fait que le diesel ne serait pas interdit en tant que telle. Selon lui, la dernière génération de véhicules diesels « respecte les normes les plus strictes en terme d’émission », aide à « freiner le changement climatique et à améliorer la qualité de l’air« .

Sources : AFP, Ministère des Transports Royaume-Uni

Crédit Illustration : Buckingam Palace

(25 commentaires)

  1. Pas de secret pour couper le robinet à CO2 il faut bien arrêter de brûler du pétrole avec des rendements pourris.
    Il manque juste un point celui du CO2 émis pour toute la vie du véhicule (hormis son usage que le texte vise bien). Parce que si c’est pour transférer le CO2 de la phase usage vers les autres phases, l’objectif est manqué.

    1. C’est comme pour la production de l’hydrogène… actuellement produit a 96 % sur la base d’énergie fossile.
      Le jour ou l’hydrogène sera produit par 100 % (ou du moins un % élevés) par les ENR, comme pour l’électricité, on aura fait un grand pas contre les émissions du CO2 et les autres polluants directement beaucoup plus dangereux que le simple CO2.

      Mais tout cela se prépare…
      Il faut des champs d’éoliennes (nous sommes très en retard) des champs de panneaux photovoltaïques et ombrières photovoltaïque (nous également sommes très en retard) etc.
      Faut aussi un parc conséquent de VE… au moins utilitaire dans un premier temps.
      Faut des usines de batterie de nouvelle génération…Possible uniquement au niveau européen (nous sommes en retard)

      Les Anglais sont pragmatiques : ils annoncent ce qui font faire dans 22 ans, mais ils ont raison, au moins tout le monde est prévenu.
      Pourquoi n’annonçons pas l’interdiction prochaine des utilitaires et taxis 100 % thermique dès aujourd’hui ?
      On y viendra d’une façon ou d’une autre, que ça plaise ou non, autant que la France devient acteur de cette transition que de subir bêtement et en râlant en permanence.

    2. Et pas un moment il ne t’effleure qu’avec une telle démographie mondiale et un besoin en énergie toujours plus grand, forcément, ça impacte gravement la planète et pas seulement en CO2 !!!

      1. Je suis d’accord @ART… la démographie galopante mondiale nous oblige d’être encore plus propre.
        Avec 7 milliards, on a tendance à polluer forcément plus qu’a 3 milliards (1980).
        Alors avec 10 milliards en 2030 !!!
        Les ENR doivent être le standard pour les pays en développement.

  2. beau mensonge:
    Selon lui, la dernière génération de véhicules diesels « respecte les normes les plus strictes en terme d’émission », aide à « freiner le changement climatique et à améliorer la qualité de l’air » .

    Les mesures de polluants par véhicules en conditions réelles révèlent que tous les diesels, y compris euro6, ne sont pas correctement dépollués.
    Pour ceux qui ont raté l’information, la ville d’Edimbourg a mis en place des radars capables de mesurer les polluants en temps réel sur un axe de circulation. L’appareil analyse les plaques d’immatriculation et peut donc corréler les polluants avec le type et modèle de véhicule.
    Analyse disponible ici:
    https://www.westlothian.gov.uk/media/18035/Real-Time-Vehicle-Emissions-Pilot-Project-Edinburgh-Broxburn-March-2017/pdf/055034_Real_Time_Vehicle_Emissions_pilot_project_Edinburgh_Broxburn_March_2017_(A8208869).pdf
    A partir de la page 49, on voit la différence entre les voitures essence et gasoil. On savait que les constructeurs optimisaient la dépollution pour l’homologation, il est désormais clairement établi qu’en conditions réelles le diesel reste beaucoup plus polluant que l’essence. Si nos gouvernements veulent un réel impact sur la qualité de l’air, il faudrait passer immédiatement le prix du litre du gasoil à 100€, ou tout du moins tester la dépollution des moteurs en conditions réelles.

    1. @amiral_sub
      Pourquoi tu ne nous parles pas de la page 51 ?
      Sur ce polluant les barres vertes (essence) sont toujours plus hautes que les barres noires (diesel) pour les véhicules relevant des normes Euro 5 et Euro 6.
      Et là il s’agit bien du polluant le plus dangereux.
      Puisque tu veux parler des NOx, ont-ils mesuré le NH3 (le système le permet pourtant), les deux composés réagissant sous certaines conditions de température et de pression pour former des particules fines.
      Dommage aussi que le graphique page 59 n’ait pas été fait pour tous les polluants mesurés

      1. Page 11 du document mis en lien précédemment on peut lire « The gas record is considered valid if there is one scan where the average measurement of CO2 in the scan exceeds 0.004 moles/m2. »
        Une lecture attentive de ce document et notamment de ce passage amène à la conclusion que l’appareil mesure uniquement les véhicules thermiques puisqu’il déclenche l’enregistrement des valeurs si autour d’un véhicule détecté la concentration de CO2 dépasse la valeur de 0,004 mole/m² (pour tenir compte de la présence de CO2 dans l’air).
        De plus pour éviter une « pollution » des mesures il mesure uniquement le « panache de fumée » en fonction de ce taux de CO2.
        Donc la mesure des particules concerne uniquement les VT et qui plus est essentiellement les particules d’échappement.

        Page 60 : « The diesel fuelled commercial delivery vehicles (diesel van and OGV) seem to have a consistently higher incidence of operating while not fully warm than the other vehicles. It is plausible that these vehicles idle more than other vehicles, due to the higher prevalence of delivery and commercial service for medium and heavy diesels. If that is the case, their exhaust temperature would tend to be cooler during a higher fraction of operations than for other vehicles.
        To test the assumption that vehicles with catalysts would warm their exhaust systems more quickly than those without catalyst, this same analysis was also performed only for vehicles that likely have catalyst systems as part of their emissions controls (such as three-way catalysts for petrol and SCR for diesel). There were no significant differences in the “catalyst-only” results when compared to the above results. This indicates that the exhaust systems with catalysts are warmed up at about the same rate as those without catalysts. »
        Ce qui confirme bien que les arrêts redémarrages ont bien une incidence sur la pollution émise à mettre en relation avec la page 35 pour les véhicules Euro 0 sans catalyseur.

        Autre point, la présentation en moles de polluant / mole de CO2 est problématique. Pour un même carburant entre deux véhicules, pour le véhicule qui consomme le plus dont émet plus de CO2, cette représentation ne montre pas sa production réelle totale et ce d’autant plus qu’à aucun moment on a le nombre de moles de CO2.
        Exemple :
        – véhicule A consommant 5 l/100 km soit production de x gCO2/km soit y mole de CO2/km (avec y = f(x)), toutes les valeurs mesurées pour les polluants vont donc être divisées par y pour la présentation,
        – véhicule B consommant 10 l/100 km soit production de 2x gCO2/km soit 2y mole de CO2/km (avec y = f(x)), toutes les valeurs mesurées pour les polluants vont donc être divisées par 2y pour la présentation, donc si dans la présentation on a la même valeur dans les faits la production réelle est bien le double de celle du véhicule A.
        Donc comparaison entre véhicules et type d’énergie impossible (voir page 53).

        Donc à quoi sert cette campagne de mesures (et heureusement que les parisiens ne la payent pas) si ce n’est à confirmer ce que l’on sait déjà : que les émissions en circulation sont bien supérieures à celles en labo des procédures d’homologation (mais il n’y a que les crédules pour penser le contraire) et en appuyant uniquement sur les NOx et sur les diesel ?
        En tout état de cause cela ne nous donne aucune valeur pour faire des bilans pollution.

    2. Sauf erreur Paris va aussi mettre en place 3 radars à pollution de ce type.

      Mais, vous faites une petite exagération 😉
      « Si nos gouvernements veulent un réel impact sur la qualité de l’air, il faudrait passer immédiatement le prix du litre du gasoil à 100€… » > Oui ok cela réduira sans doute la circulation. Mais niveau pollution, à part sur les grands axes, cela ne fera diminuer que de 5 à 10% la pollution aux PM. Je m’en réfère à toutes les études sur l’origine des polluants.

      Pour améliorer la qualité de l’air, il faut DES décisions, pas que sur l’automobile. Le fioul, encore trop répandu, avec des chaudières souvent de 20 à 40 ans. Même avec des gicleurs modernisés et un entretien consciencieux, cela reste très polluant. Cheminée à foyer ouvert. C’est très beau certes. Mais un foyer ouvert, c’est 25 à 35% de rendement (en gros vous mettez une bûche, seul 1/3 de la bûche vous chauffe…snif), un foyer fermé (insert) c’est 70 à 76% de rendement, avec une jolie flamme…foyer/poele/chaudière à granulés, c’est 96% mini de rendement. Si en plus on met une évacuation double flux (en gros un tuyau autour du tuyau d’évacuation des gaz) on augmente encore plus le rendement.
      Mais il n’y a pas que cela, il y a l’industrie, l’agriculture (oui cela fait souvent rigoler quand on dit cela, mais les produits phytosanitaires épandus en masse sur certains champs immenses se recombinent dans l’air en particules, et sont emmenés par les vents dominants.
      Il y a aussi le transport maritime, avion (même si de ce côté d’énormes effort de consommation sont faits), etc.

      Il y a la fameuse études AirParif de 2011 qui indique que 68% des particules de l’IdF sont importées (et donc non produites sur place), mais il y en a d’autres, sur d’autres villes, d’autres situations, etc.
      Exemple :
      https://www.atmo-nouvelleaquitaine.org/sites/aq/files/atoms/files/rapportatmona_fix_int_14_022_caracterisationparticulespoitiers_2015_2016_versionfinale_2017_01_04.pdf

      « Contrairement aux idées reçues, la combustion de carburant automobile n’est pas la principale source à l’origine des particules présentes dans la pollution de fond urbaine d’une ville comme Poitiers ; elle est selon les mois à l’origine de 1.2 à 4 µg/m3 en PM2.5, soit de 10 à 24% des particules PM2.5. »

      Vous allez me dire, c’est déjà cela. Certes. Cette étude regarde plusieurs pics de pollution pictave.
      L’un est un pic hivernal, dû au chauffage. « La source majoritaire à l’origine des particules durant cet épisode est la combustion de biomasse, principalement représentée sur l’agglomération par le chauffage au bois ».
      L’analyse de la composition des PM est aussi intéressante.
      5% de « black carbon », mais 34% de matière organique (pollens, matières végétales, combustion de biomasse, etc.) avec deux sources qui se complètent tout au long de l’année (hiver/été).
      De façon « amusante », les sels marins, portés par les vents, représentent 7% des PM10… 🙂

      « Malgré la localisation du site en zone urbaine, environ la moitié des particules fines PM10 mesurées sur le centre de Poitiers proviennent de sources naturelles, (poussières du sol, origine marine, spores ou débris végétaux, …). »

      Si on ne s’intéresse qu’à ce qui est produit par l’homme (anthropique) :
      – 12% (trafic) et 16% (chauffage bois) des PM10 (analyse sur filtre et traitement PMF)
      – 16% (trafic) et 22% (chauffage bois) des PM2.5 (mesure du Black Carbon)

      Idem (à peu près) pour Limoges :
      https://www.atmo-nouvelleaquitaine.org/sites/aq/files/atoms/files/rapportatmona_plan_ext_17_362_pcaet_limoges_diagnostic_versionfinale_2018_04_27.pdf

      (d’ailleurs le site est une mine d’études fouillées)
      Bref la pollution, c’est un tout, pas simplement une interdiction de rouler, ou un carburant à 100 euros le litre 😉

      Après, que les dirigeants doivent faire respecter les normes qu’ils demandent, nous sommes tous d’accord.
      Il est d’ailleurs malheureux de les voir pousser des cris d’orfraie alors que ce sont eux qui ont décidé de conserver NEDC durant si longtemps tout en sachant pertinemment que la « vie réelle » ne suivait pas du tout NEDC…

      1. Merci Thibaut pour vos explications toujours très argumentées.
        On va arriver en pleins pics de pollution d’été dans les grandes villes, donc tout ce qui concerne les cheminées, le chauffage au fioul, et dans une moindre mesure l’agriculture n’est pas concerné

          1. @amiral_sub
            « effectivement les diesels ont fait de gros progrès sur les PM2.5 » et ils produisent maintenant moins de particules en nombre mais d’une masse plus importante que les essence donc d’une taille plus fine que celle des essence.
            Quand je pense que certains osent encore affirmer que les essence ne produisent pas de particules.
            Dans le lien mis par Thibaut concernant Poitiers on peut lire « A noter que toutes les émissions du secteur routier ne sont pas liées à la combustion des carburants ; un partie importante des particules est émise par abrasion (pneus,
            freins, route,…) et par remise ne suspension des particules du sol au passage des véhicules. »
            Si la campagne de mesures a bien mesuré les particules d’abrasion, la présentation en mole PM / mole CO2 (exhaust) élimine de fait les véhicules sans combustion.

          2. @ Christophe : « effectivement les diesels ont fait de gros progrès sur les PM2.5 » et ils produisent maintenant moins de particules en nombre mais d’une masse plus importante que les essence donc d’une taille plus fine que celle des essence.
            Quelque chose m’échappe : S’ils produisent moins de particules mais d’une masse plus importante c’est que leur taille est loin d’être plus fine … ou alors j’ai pas compris.

          3. @gigi4lm
            Je me suis emmelé les pinceaux, il fallait effectivement dire ils produisent maintenant moins de particules en nombre mais d’une masse plus importante donc d’une taille plus grosse que celle des essences.
            Merci de ta remarque.

        1. @amiral_sub : Regardez page 25. On a les répartitions des PM10 sur l’année.
          les OM (matières organiques) restent majoritaires quand le carbone noir (les suies) passent en dessous de 5%.
          En revanche, si on regarde les NOx, alors là, bagnole et camions sont les coupables 🙂

          Encore une fois, le but n’est pas de nier le fait que la voiture ou les camions polluent, mais de rester mesurés et pragmatiques sur le réel impact que peut avoir telle ou telle mesure 😉

      2. Merci en effet Thibaut, c’est très intéressant et démystifie le sempiternel automobile criminel et le travail de sape de Christophe

      3. très bon descriptif. j’ajouterai que la campagne et pas que les agglos est aussi en hiver fortement touchée par les pauvres gens qui se chauffent au bois et bénéficient de permis de bois quasi gratuit. Dans les campagnes , villes, villages , blancs en hiver: oui ça sent la fumée !

        1. Oui, certes, le trafic routier n’est pas le seul responsable de la pollution, il reste les industries, chauffage, agriculture…
          Mais les progrès sont possibles facilement pour le trafic routier si l’on se prend suffisamment tôt, de plus, plus sera propre plus les autres domaines devront faire des progrès dans l’écologie (industries, chauffage, agriculture).
          Il ne faut pas rejeter constamment la patate chaude infiniment en disant : « c’est l’autre qui pollue le plus » on n’en finira pas dans ce cas !
          L’industrie doit avoir des normes plus strictes et plus contrôlées. (voir Sanofi : https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/07/09/rejets-toxiques-sanofi-annonce-l-arret-immediat-de-la-production-de-son-usine-mourenx_5328653_3244.html )
          Chauffage : l’encouragement à l’isolation et aux nouveaux systèmes de chauffage plus performants. (cela ne manque pas.)
          Agriculture : l’arrêt des produits phytosanitaire, vous trouvez ça logique que les travailleurs des champs travaillent en combinaisons NBC (nucléaire, bactériologique et chimique) pour nous nourrir !?
          Des progrès rapides sont possibles… Il suffit de s’y mettre !

  3. @SGL
    J’ai cité à plusieurs reprises l’application GecoAir qui permet de faire un bilan polluant de ses trajets.
    Depuis le 19/04 elle intègre les particules d’abrasion (pneus, revêtement et freins).
    Mes premiers retours permettent de confirmer mon analyse qu’une citadine essence très légère produit au total moins de particules qu’un véhicule électrique avec une autonomie de 300 km.
    Cela confirme bien que c’est l’usage qui est à l’origine de la pollution, bien plus que le moyen lui-même et donc que des restrictions de circulation, visant uniquement les véhicules et pas leur usage, sont inefficaces pour réduire la pollution.
    Donc si des progrès sont possibles pour le trafic routier, on tourne toujours autour de la même chose, réduire son usage.

    Et la citadine essence pourra très rapidement tourner au carburant renouvelable (bioéthanol, biogaz ou biohydrogène) devenant de ce fait très faibles émissions.

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