Les Berlingo, Partner, Combo débarquent pour les pros

Le trio de fourgonnettes de PSA sera donc commercialisé à la fin de l’année, laissant pour le moment le champ libre aux version familiales. Si la plupart des éléments sont naturellement repris de ces dernières, le Citroën Berlingo se distingue néanmoins par une face avant spécifique. Afin de se donner un aspect plus robuste dans cette version utilitaire, il abandonne la conception à double bloc optique à l’avant et les couleurs pimpantes, ainsi que les pseudo Airbumps. Le nouveau dessin de la partie avant lui donne une allure de famille avec le Jumpy. Il en profite aussi pour partager la partie basse de son bouclier avec son cousin Peugeot, qui se nomme pour sa part Partner. Malgré la différence de nom, il reste très proche de la version familiale Rifter. Tout comme l’Opel Combo d’ailleurs qui ne change pas de visage non plus.

A bord, chaque modèle conserve son univers particulier. Le Peugeot conserve son i-Cockpit avec son instrumentation en hauteur et son volant aplati, et l’Opel conserve ses commandes, instrumentation et volant spécifiques en accord avec le reste de la gamme allemande. Et l’on retrouve également ici l’ensemble des aides à la conduite des versions VP, ce qui signifie donc une belle montée en gamme proposée dans le monde des utilitaires avec comme par exemple un affichage tête haute, un régulateur de vitesse adaptatif jusqu’à l’arrêt, alerte de changement de file, reconnaissance des panneaux de signalisation, surveillance d’angle mort…

En matière de visibilité, une caméra arrière retransmet les images sur un écran de 5 pouces implanté à la place du rétroviseur, permettant une visibilité arrière pour ces véhicules qui en sont bien souvent dépourvus. Elle est complétée d’une caméra implantée dans la base du rétroviseur côté passager améliorant la vision latérale. Ces modèles peuvent également recevoir un inédit système qui alerte en cas de surcharge du véhicule.

Du sur mesure ou presque

Question praticité, les Berlingo, Partner et Combo se déclinent en versions M et XL avec 2m78 d’empattement pour 4m40 de long ou 2m97 pour 4m75, avec 0, 1 ou 2 portes latérales coulissantes, portes arrière battantes asymétriques ouvrant à 180° (vitrées ou non) ou hayon, girafon, cabine 2 places, 3 places ou approfondie à 5 places. La modularité est aussi de la partie en version utilitaire. Ainsi la version 3 places permet de rabattre le siège passager pour faire passer le volume de chargement de 3,3 à 3,8 m3 (M) ou de 3,9 à 4,4 (XL) (3,09m et 3,44m de longueur de chargement). Et le modèle à cabine approfondie 5 places (en XL uniquement) propose lui aussi un siège passager rabattable et un second rang escamotable, le tout avec une cloison d’arrêt mobile.

La carte de la personnalisation va jusqu’à proposer deux modèles adaptés aux usages professionnels, chez Citroën et Peugeot. Une première version, Diver chez Citroën, Asphalt chez Peugeot, propose ainsi une série d’équipements de confort, dont une insonorisation améliorée, un frein de parking électrique, la vision périphérique ou une climatisation bizone. Et pour certains métiers où la conduite sera un peu moins la priorité, il y aura aussi les modèles Work chez Citroën, ou Grip chez Peugeot, avec une hauteur de caisse rehaussée de 30 mm, sa plaque de protection sous moteur, ses plus grandes roues avec pneus Mud&Snow et son Grip Control. Son espace de chargement est doté d’un plancher plastique, d’un éclairage amélioré et d’anneaux d’arrimage, et la charge utile est portée à 1000 kg.

Question motorisations, on retrouve ici le 1.5 HDI 130 ch avec boîte manuelle ou automatique 8 rapports, mais aussi le 1.6 HDI en versions 75 et 100 ch en boîte manuelle. L’essence n’est pas oubliée avec le 1.2 Puretech décliné en 110 ch avec boîte manuelle, ou 130 ch avec boîte auto 8 rapports EAT8.

Citroën Berlingo

Peugeot Partner

Opel / Vauxhall Combo

Les Berlingo, Partner, Combo débarquent pour les pros 1

Les Berlingo, Partner, Combo débarquent pour les pros 2

Les Berlingo, Partner, Combo débarquent pour les pros 3

(19 commentaires)

    1. La plateforme EMP2 n’est pas adaptée au full electric, c’est la plateforme CMP qui le sera 😉

      1. Franchement pour des utilitaires, préférer le diesel à l’électricité pour la ville…je ne peux pas comprendre.
        Un sujet qui concerne tout le monde, de la mère qui pousse sa poussette avec son gosse au petit vieux qui sont tous sur le trottoir avec des utilitaires thermiques qui polluent tranquillement.
        Faut-il attendre d’avoir un cancer avant d’en parler ?
        …ça n’empêche pas d’aduler les Muscle-car pour autant dans un autre contexte.

    1. Très juste, mais même en province, chiffres à l’appui.
      Les utilitaires diesel font en moyen 17.000 km par an, soit environ 70 km par jour.
      Les utilitaires essence font en moyen 8.000 km par an, soit environ 30 km par jour.
      https://fr.statista.com/statistiques/484426/distance-parcourue-en-moyenne-par-vehicule-utilitaire-leger-france/
      Alors pourquoi les utilitaires ne sont pas à 80 % électrique ?
      Qui fait régulièrement plus de 200 km/jour ? Avec des VUL
      Pourquoi le minoritaire n’est pas majoritaire ?

      1. …et trois quarts de la population française habitent en ville.
        Ce qui rajoute de l’intérêt des utilitaires électrique ou hybride.

  1. Parlez en à un artisan !!!

    Il a autre chose à faire que de surveiller son « autonomie restante » en permanence……….

    Si c’est pour récupérer du stress………

    1. L’artisan prend l’auto qui lui convient le plus…. Le problème est que le système fiscal encourage une aberration.
      Un VUL électrique peut être parfois la meilleure solution si on n’encouragerait pas l’utilisation du diesel en priorité comme carburant principal pour notre économie.
      L’artisan qui prendrait son VE avec 300 km serait dans au moins 70 % des cas, tranquille pour la journée.
      … et ça baissera son stress !
      Il y a un moment, il faut nous expliquer pourquoi les VUL thermiques sont mieux que les électrique.
      Une Mustang V8 … je comprends pour qu’elle reste en thermique mais des VUL !?
      C’est pour enrichir les monarchies pétrolières, pour augmenter notre dépendance énergétique ? Pour encore augmenter les maladies respiratoires ?
      https://www.ouest-france.fr/sante/une-maladie-respiratoire-quatrieme-cause-de-deces-dans-le-monde-en-2015-5191360

    2. Si on a les moyens de se la payer (mais sans être multi-millionnaire non plus), alors une Porsche 911 est super. Ou sinon une Lotus Elise. Puis on se pose aussi la très classique question (qui tue): mais je fais comment pour partir en vacances en 911 avec mes 3 enfants, ma femme, les bagages, le chien…..
      La réponse est toute aussi classique: dans ce cas là, la 911 n’est pas adaptée pour toi, mais ça ne veut pas dire que la 911 est inadaptée pour tout le monde.

      Il en est de même pour les artisans. Si les contraintes géographiques sont aléatoires, à tout moment, parfois très lointaines, avec un chargement très lourd, alors un utilitaire électrique n’est pas fait pour eux. Mais ça ne veut pas dire que tous les artisans ne pourraient pas être dans un utilitaire électrique… C’est à voir au cas par cas

    3. ah, le stress de l’autonomie

      disons qu’au début, tu possèdes une berline diesel, grosse autonomie, 1000km. Tu ne t’occupes pas du problème d’autonomie. Un plein toutes les 2 semaines et puis on n’y pense plus pendant 2 semaines

      puis tu changes pour un coupé essence, avec un gros moteur, à peine 500km d’autonomie. En conserver tes habitudes diesel, tu vas te stresser. Mais une fois que tu auras intégré l’habitude de faire un plein par semaine, le lundi matin, et tu seras tranquille pour le reste de la semaine. On fait le plein une fois par semaine, et puis on n’y pense plus pendant le reste de la semaine. Faut juste ne pas oublier de faire son plein hebdomadaire

      Tous les soirs, l’artisan rentre chez lui. De 18-19h jusqu’au lendemain matin 8h, il ne touche plus son utilitaire. Il lui suffit juste de prendre l’habitude de brancher son VU élect chaque soir. C’est beaucoup plus contraignant qu’en diesel, toujours plus contraignant qu’en essence. Mais une fois qu’il aura cette habitude de brancher son VU ZE chaque soir, il saura qu’il sera tranquille pendant toute la journée du lendemain…

      bref, les ordres de grandeurs de la contrainte (aller à la station service, ou brancher sur la prise) changent selon si diesel, essence ou élect. Mais il n’y a aucune raison de se stresser sur l’autonomie

      1. raisonnement peut être pas faux sur la logique de l’adaptation à un nouveau carburant, par contre, l’elec reste compliquée pour un usage surprise, penser à charger sans cesse pour éviter de rester planter 4 heures si on n’a pas un superchargeur à proximité.. en usage pro, c’est un début de prise de tête…
        tant que les VUL n’auront pas dans les 450 / 500 kms d’autonomie ça sera tendu.
        Sur un chantier, si il y a 10 ou 15 fourgons électriques, il n’y aura pas accès à une prise suffisamment puissante pour satisfaire tout le monde non plus, les hotels n’ont pas tous des prises dispo (quand il y en…).
        Donc ne pas proposer de VUL Ze d’entrée de jeu sur les nouveaux PSA peut se comprendre, par contre si vous aviez un peu creusé, ils sont programmés pour 2020 et les moteurs essences refont leur apparition (ils avaient disparus des précédents versions). Alors pourquoi pas une adaptation E85 ?
        J’y pense pour les prochains véhicules..

        1. En 2012 (de mémoire), j’avais rencontré un électricien en Kangoo ZE. Il avait (c’est son métier) installé un tableau électrique pour mettre une wallbox directement dans le fourgon…et avait un cable avec prise toujours à dispo pour se mettre sur une prise 10, 16 ou 32A selon ce qu’il trouvait.

          Les gens se sont habitués à faire cela avec leur mobile. On charge dès que l’on peut, même 10 minutes.
          L’artisan en question savait qu’en théorie il avait suffisamment de réserve pour sa journée, mais préférait biberonner « au cas où » 😉

          Les VUL sont encore plus que les véhicules particuliers utilisés dans un cadre ultra-connu à l’avance (tournée, parcours du jour, etc.).
          400 ou 500 km sur un VUL c’est de 3 à 5 jours d’utilisation moyenne. Pas grand sens 😉

        2. les VUL ZE par dizaines sur un chantier au milieu de nulle part, c’est comme une Porsche 911 quand on a une famille nombreuse, et un seul véhicule. Ce n’est pas adapté. Faut passer son chemin. Faut acheter autre chose de plus adapté (voir mon commentaire précédemment)

          Personne n’a dit que ce sera l’unique solution pour tout le monde, tout comme la moto ne sera pas l’unique solution pour toutes les familles de France et Navarre, etc…. Il ne sert à rien de chercher comme exemple des cas où un VUL ZE ne serait pas adapté: il y en a des milliers de cas. Chercher plutôt des exemples où un ZE serait adapté, si ce serait un cas unique ou non, etc….

  2. phev, peut être mais le cout d’usage doit rester inférieur ou égal au diesel, sinon l’outil de travail n’aura pas de rentabilité.. ou sera un source de pertes financières…
    La plupart des vul ze sont vendus à des flottes captives, la poste, Enedis sur des parcourts de type circuit. L’artisan lui compte dépenser le moins possible pour la plus grande polyvalence.

    1. Sur les véhicules avec un range extender, i3 ou Kangoo Electroroad, avec leur mini réservoir de 10 litres, le législateur accorde la « faible nuisance pollution » de leur mode thermique, et dispense donc les équipements couteux de dépollution. Le dieselgate nous a appris que le cout de dépollution peut couter cher, très cher…

      Si on équipe ces véhicules d’un gros moteur thermique et d’un gros réservoir, alors son utilisateur peut très bien rouler quotidiennement et massivement en thermique. De ce fait, ces véhicules doivent respecter les même normes que les voitures thermiques.

      Un VUL PHEV, ce sera donc avec un gros moteur et un gros réservoir (ps: la Kangoo Electroroad est très très limitée en utilisation thermique). Un VUL PHEV devra respecter toutes les normes en vigueur, et se voir supporter le surcout de l’hybride rechargeable, du surpoids (et donc moins de charge utile)… Beaucoup trop de contraintes…

      Pour voir les gens adopter les VUL PHEV, ce sera avec un carburant très très très cher (ET une élect bon marché). Sinon, ce sera via des lois restreignant l’usage du moteur thermique dans certaines zones (ps: et bien entendu, que l’artisan ait des besoins très variés, aléatoire pour avoir besoin du thermique)

  3. non la plt emp2 pourra recevoir une motorisation électrique, c’est l’ancienne pf1/2 qui a du mal à y être adaptée.. (les Hy4 ne reçoivent qu’une petite batterie et au passage y perdent la roue de secours, impérativement).
    Les électriques sont programmées pour 2020 maxi… avec la sortie de la nouvelle motorisation sur la 208 / Ds3 full éléc et long-range.
    Sinon il doit être possible d’adapter les moteurs essences au E85 pour la ville…

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