Grand Prix de Monaco historique 2018

Avec près de 200 voitures engagées et réparties dans 7 séries couvrant la période d’avant-guerre jusqu’à la saison 1980, il y en avait pour tous les goûts.

Cette Ferrari Dino 246 fut la dernière Formule 1 à moteur avant à remporter un Grand Prix. C’était à Monza en 1960 avec Phil Hill au volant. L’architecture du tout à l’arrière adoptée par les anglais prouvera son efficacité ce qui conduira Ferrari à leur emboîter le pas malgré les réticences du Commendatore.

Bien qu’ayant couru pour les équipes les plus prestigieuses, Chris Amon ne goûta jamais aux joies de la victoire en championnat du monde de F1. Poissard des circuits, il se retrouve sans bon volant à la fin de la saison 1973. Qu’à cela ne tienne, il décide de se lancer comme constructeur. Ainsi naîtra cette rare Amon AF101 qui sera engagée à partir du Grand Prix d’Espagne 1974. Peu compétitive, ce sera le seul départ qu’elle prendra avec un abandon à la clé. Ses quatre autres engagements se solderont par des non-qualifications avant que le Néo-Zelandais ne décide d’arrêter les frais après le Grand Prix d’Italie.

Entre les courses, les parades annexes auraient à elles seules mérité le déplacement. Pour célébrer les 70 ans de Porsche, l’horloger Chopard a réuni un plateau de choix aussi bien du côté des voitures que des pilotes.

Malgré ses 83 printemps, le toujours fringant Vic Elford a repris le volant de la Porsche 911 qui l’a conduit à la victoire lors du rallye Monte-Carlo 1968. Ce Britannique illustre parfaitement une époque aujourd’hui presque révolue où les pilotes passaient aussi bien par le rallye, la F1 ou l’endurance et ce au cours d’une même saison.

Le duo vainqueur de l’édition 1981 des 24 heures du Mans était reformé avec Jacky Ickx et Derek Bell et leur magnifique Porsche 936

La parade F1 Héritage a réuni quelques gloires des années 80-90 au volant de F1 qu’ils n’ont pas eu l’occasion de piloter du temps de leur carrière. Voir sur une grille de départ Thierry Boutsen, Eddie Irvine, Riccardo Patrese, Mark Blundell et Mika Häkkinen, la plupart en combinaison d’époque, nous a fait remonter 25 ans en arrière, au coeur de la saison 1993 où ils se sont croisés sur certains circuits. John Watson, Emmanuele Pirro, Karun Chandock et Josh Hill les accompagnaient également en piste.

Mika Häkkinen et Eddie Irvine, 19 ans après avoir lutté pour le titre mondial en 1999.

Texte et photos: Pascal MICHEL

(3 commentaires)

  1. Merci !
    Toujours un régal de voir ces « mamies » lever la patte à l’attaque des vibreurs de la Principauté.
    Et les conduire sous la flotte n’a pas du être une partie de plaisir 🙂

    1. Et encore, bon nombre de ces « mamies » sont toujours plus désirables que les jeunettes d’aujourd’hui brûlant la chandelle par les deux bouts, complètement boursouflées par tant de chirurgie inesthétique…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *