Nissan a ainsi annoncé lundi une marge de 4,8% pour l’exercice annuel qui vient de s’achever fin mars, son exercice fiscal annuel courant du 1er avril 2017 au 31 mars 2018.
De son côté, Renault affiche un taux de 6,6% pour 2017. C’est la deuxième fois que le groupe français obtient un meilleur score que son allié japonais depuis la création de l‘Alliance en 1999, si l’on excepte les premiers mois de redressement de Nissan. Une revanche d’autant plus grande que Renault a souvent été qualifié de » boulet » pour l’Alliance franco-nippone.
L’écart entre Renault et Nissan s’accroît
Cerise sur le gâteau, l’écart entre les deux constructeurs ne fait que croître.
Si en 2016, Renault avait affiché une marge de 6,4%, contre 6,3% pour Nissan (exercice fiscal 2016-2017), en 2012, le constructeur français n’enregistrait encore qu’une marge de 1,8%, contre 5,4% pour Nissan.
Pour l’exercice 2018-2019 en cours, Nissan prévoit un nouveau recul de la marge, tablant sur un taux correspondant à 4,5% du chiffre d’affaires. Renault pourrait donc demeurer sur la plus haute marche du podium pour le troisième exercice consécutif.
Une performance mitigée pour Nissan
Certains analystes estiment par ailleurs qu’une marge de 4,8% ne constitue pas une performance très élevée pour un constructeur nippon commercialisant des véhicules plus massifs – et réputés plus rentables – que ceux de Renault, qui plus est sur des marchés très profitables comme la Chine et les Etats-Unis.
A titre de comparaisons, rappelons que Toyota a enregistré une marge de 8,2% sur la même période 2017-2018 (1er avril-31 mars).
Sources : Nissan, Renault, Challenges
Nissan souffle le froid en ce moment, avec une baisse de 26% de ses ventes aux USA. La nouvelle Altima se fait attendre. Avec le nouveau Duster, Renault va se gaver car ce dernier repose sur des soubassements bien amortis. Par contre l’arrivée de la prochaine Clio qui va inaugurer une nouvelle plateforme peut faire baisser sa marge en 2019.
Quel changement par rapport aux années 80!
Question: est-ce la marque Renault, ou bien le Groupe Renault (qui donc intègre Dacia à la très forte marge dans sa comptabilité)?
Parce que si c´est le Groupe, le Chiffre est donc à relativiser, étant donné que Nissan n´a que Datsun et Infiniti en plusm pas vraiment de quoi influer de maniére majeure sur ses résultats.
En quoi le fait d’avoir 3 marques joue sur la rentabilité ?
Des Dacia badgées Nissan il y en a (le Terrano qui est un Duster par exemple).
Et avec Infiniti, Nissan devrait augmenter sa marge (les marges sont plus importantes dans le premium que dans l’entrée de gamme).
Mathématique, si une marque à fort volume et forte marge est incluse dans les comptes, forcément cela joue.
Pour Infiniti, les marges ont toujours été relativement Faibles, en 2013 l´objectif était de 6%, et depuis aucun Chiffre n´a été Communiqué. Ensuite les volumes de Infiniti c´est Peanuts, moins de 250,000 véhicules vendus en 2017. Et 2017 était la meilleure année pour la marque.
Je comprends pas trop la logique. Renault serait moins méritant (?) que Nissan parce qu’ils ont réussi à créer une marque fille qui fait à la fois plus de volume et plus de marge que la marque fille de Nissan ?
Comment fait Toyota avec ses deux marques pour faire 10% ? 😉
En 2017, Dacia, c’est 650 000 véhicules sur 3,76 millions pour le groupe Renault soit 17,2% du volume.
Certes cela va jouer, mais ce n’est pas tant la marque que la gamme de produits.
Pour preuve, les Dacia vendues sous badge Renault ont les mêmes marges.
Ce n’est pas le nombre de marques qui fait la marge mais les types de produit, l’image du constructeur et les politiques de prix.
@emme laissez tomber, il l’a mauvaise du succés des constructeurs non allemands (ou coréens)
j’ai cru comprendre ça en le lisant, miké. Pourtant mince, toute réussite d’une marque française est bonne pour la France, non ?