Une nouvelle Alfa Romeo Alfetta dès 2018 ?

Alors qu’une variante coupé de l’Alfa Romeo Giulia semble plus que jamais se profiler à l’horizon, quand le constructeur italien va-t-il proposer une berline plus volumineuse ?

Manifestement les avis – ou plutôt les rumeurs – sur la question diffèrent. Aux dernières nouvelles, la future grande berline d’Alfa Romeo, qui pourrait faire renaître l’appellation Alfetta, avait été repoussée à 2021. Seulement, les Allemands de Auto Zeitung en voient pas les choses ainsi. Ils assurent qu’une nouvelle Alfetta sera présentée en 2018. Le programme de la marque serait ainsi particulièrement chargé puisqu’on évoque également une 4C passablement revue d’ici la fin de l’année.

Hybridation au programme

Cette Alfetta mesurerait 4,90 mètres, en faisant ainsi une concurrente directe des Audi A6, BMW Série 5 ou Mercedes Classe E. Logique. Tout autant que de voir la motorisation de l’actuelle Giulia QV venir chapeauter la gamme. Une motorisation hybride serait également de la partie. Cette Alfetta serait développée sur la même base, allongée pour l’occasion, que la Giulia.

Source : Auto Zeitung

Photo : Alfa Romeo (Alfetta 1982-1983)

(22 commentaires)

    1. C’est dur de résumer comme cela !
      La Giulia c’est moyen… mais le segment n’est pas facile.
      Le Stelvio c’est déjà mieux par mois que la Giulia, et il ne fait que commencer sa carrière !
      Bon après, il reste à remplacer d’urgence la MiTo et la Giulietta qui sont vétustes.

  1. Sur le principe…. c’est une bonne nouvelle et une bonne chose pour la marque !
    Par contre, le segment… Pour les volumes, ce n’est pas gégé….

  2. ….Alfa Roméo !
    c’est le jour des annonces ! Est-ce de la politique ?
    j’espère que Non !
    Serait-ce la vraie résurrection de la Marque, retour des bonnes autos ?
    …(j’ai un tas de souvenirs des Alfa Roméo en Italie quand j’allais en vacances ds les ans 70 à 80, L’Alfetta: c’était même la 1ère auto hybride pour moi: Essence et gaz ! c’était légal en Italie à l’époque la bi-carburation et pas encore en France…il y avait même des filous qui passaient derrière la station au Sud pour mettre le gaz non taxe de la cuisinière! eh oui !, puis les miennes : un paquet en propulsion ! : des bonnes autos ! comme pour les autres marques j’ai cessé d’aimer à les voir en traction.
    Là: c’est le retour alors ?
    J’espère que ce n’est pas de la politique! En politique on n’entend que des menteurs mandatés pour …

    1. Pourquoi toutes ses annonces ?
      Ca ne vous rappelle pas le printemps 2014 avant l’annonce d’un précédent et énième plan Marchionne. Faut chauffer les gens et surtout le monde de la spéculation et de la bourse pour valoriser FCA et ses marques sur les marchés.
      on aura aussi à l’esprit que dans 10 mois Sergio Marchionne ne sera plus là et que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent
      Avant un coupé de 650 ch et 150000€ ou une berline du segment E , Alfa a besoin de revenir à ses fondamentaux des berlines des segment B et C mais là comme il faut être sérieux et avoir un projet, ça demande de la tréso ce que n’a pas Alfa Romeo ou ce que ne veut pas donner Sergio pour développer une Nuova Giulietta et une successeure à la MiTo alors que c’est le coeur de gamme de la firme milanaise

      enfin, Alfa est dans un pool de 2 marques avec Maserati et jouer dans la même cour c’est aussi prendre le risque de les faire perdre toutes les deux. Alfa n’a jamais été du très haut de gamme et c’est historique. On se rappellera les Alfa 6 et depuis la Montreal , il n’y a pas eu de gros coupés au sein de la gamme .
      Là on rêve les yeux ouverts

  3. Une montée en gamme qui vient chasser sur les terres de MASERATI, pas en grande forme, c’est pas l’idéal
    Il est plus urgent de remplacer Giulietta et d’offir une version SW à Giula
    Pour Mito, je pense que ce créneau n’est plus dans l’objectif de la marque si elle veut conserver des marges conséquentes

    1. Je crois que tu n’as pas compris que ce n »est pas la même image de marque.
      Alla c’est l’esprit sportif Maserati la classe et le luxe.

    2. Le Mito est bien plus important que cela. Il n’y a pas que la marge d’un véhicule qui compte.

      Prenons un exemple simple, Alfa par exemple (ou d’une marque toto pour ceux qui sont trop bornés lorsqu’on parle de FCA). C’est une marque, c’est un constructeur indépendant, comme Subaru ou Suzuki à une époque, n’est de près ou de loin lié à personne

      Disons que Alfa se résume à 4 modèles:
      -Mito, à 300.000 ventes annuelles
      -Giuletta, à 150.000
      -Guilia, à 50.000
      -Alfetta à 10.000

      La Mito rapporte à Alfa (la marque, le constructeur) 0€ de profit
      3000€ par Giulietta
      10000€ par Giulia
      Alfeta à perte

      Question : à la tête de Alfa, qui d’entre vous supprimerait le Mito?

      .
      Je n’apprends à personne ici que pour vendre, il faut un réseau, large, pour pouvoir toucher une grande population, et sur tout le territoire. Irez vous acheter une Impreza si le concessionnaire le plus proche est à 300km? Vous seriez Américain, et acheteriez vous une Peugeot s’il n’y a que 20 points de vente sur tout le territoire? Il faut donc s’assurer d’avoir un large réseau de vente

      De même, je n’apprends à personne que ce ne sont pas les ventes qui permettent aux concessionnaires de vivre, n’est ce pas? Sauf Ferrari et des marques de ce niveau, sinon pour les concessionnaires, c’est l’entretien qui permet leur survie…et qui garde le client à porté de main jusqu’à son prochain achat
      Sur une voiture vendue à 100.000€, disons qu’il y a 20.000€ de marge. Combien revient au constructeur, et combien pour le concessionnaire?
      10.000€, dans nos contrées, en tenant compte des charges salariales, cela représenterait le salaire pour 4 personnes payées autour de 1500€. Et si le concessionnaire doit inclure les impôts, les factures, l’amortissement…il resterait de quoi assurer 1 salaire, peut-être 2 salaires de misère
      Bref, pour le réseau de vente, ils comptent sur l’entretien pour leur survie.

      Par exemple, tout le monde sait combien lui coute les entretiens périodiques de sa voiture thermique. Et pour une voiture électrique, il y aurait quoi comme entretien, de réparation? FAP, injecteurs, pompe, huile, joints, filtre…..? Remplacer les voitures thermiques par des futures voitures électriques, et c’est le modèle économique qui sera aussi à faire évoluer, avec beaucoup moins de chiffre d’affaire pour les concessionnaires. Il en est de même actuellement pour les concessionnaires lorsque le nombre de ses clients ne lui permet pas de vivre, avec peu de vente = peu d’entretien !

      Et donc même si le Mito ne rapporte pas de bénéfice, ou très peu au constructeur, ce n’est pas pour autant qu’on peut le supprimer. Par son business généré post-achat, il permet à un grand nombre de concessionnaires de survivre, à avoir donc un large réseau de vente. Les milliers d’opérations d’entretien sur les Mito et Giulietta permettent de conserver du personnel compétent pour l’entretien de quelques Giulia et Alfeta

      De plus, ça permet « d’isoler » la clientèle, de ne pas la laisser une occasion d’aller voir ailleurs
      -monsieur a une Giulia, et madame pour ses petits trajets une Mito. Tout le monde reste chez Alfa
      -supprimer la Mito. Monsieur a une Giulia et madame une Mini par défaut. Lorsque monsieur dépose madame chez BMW pour récupérer sa voiture, monsieur verra aussi les Serie 3, Serie 5 dans la vitrine, serait tenté de faire un essai, ou serait démarché par le concessionnaire BMW en lui faisant essayer sa toute dernière BMW…

      Conserver le Mito, c’est de conserver un plus large choix, en cas d’évolution du contexte de l’automobiliste. Par exemple chez PSA, madame roulerait en 208 avec les enfants, nécessaire pour amener ses enfants et un grand coffre pour les courses. Et lorsque ces derniers sont devenus grands, quittent la maison, elle peut redescendre en 108, plus pratique pour rouler, pour se garer, etc….

      Avoir un large choix pour l’automobiliste, c’est aussi augmenter les chances de le conserver en cas de contexte économique aléatoire, fragile. Par exemple, en temps normal, il va de soi que je reprendrai la nouvelle Serie 5, qui ne me poserait pas de soucis financier avec un crédit 36 mois. Mais comme l’économie a l’air stagner, possible chute, alors je me contenterai de la gamme en dessous, une Serie 3. Il en est de même chez tous les constructeurs. Une 308 n’est pas très très éloignée de la 508, et la 208 est à peine en dessous… Supprimer le Mito, c’est prendre le risque de perdre le client lorsque le premier modèle de la marque ne lui est plus accessible…

      ….et inversement, lorsque la situation économique s’améliore. L’ex-client de la 108 peut être tenté de monter en 208. Et celui en 208 en 308…. Supprimer le Mito, c’est donc perdre une clientèle potentielle de la Giulietta

      .

      Voilà. Ce n’est pas parce qu’un modèle (sans image de marque) ne rapporte pas ou trop peu de bénéfice à sa vente qu’on peut le supprimer. Il faut voir sa contribution de manière globale, en permettant de conserver un large réseau de distribution, en conservant une large clientèle…

      1. Bravo pour ton commentaire, mais cela me désole qu’il faille expliquer cela… C’ est le b.a.ba et il faut vraiment des œillères pour ne pas admettre que la politique de FCA est actuellement très court termiste. Ces marques qui vivotent sur des segments bien délimités, cela me rappelle British Leyland… Avec le succès que l’on sait.

  4. Comme la giulia coupé de 650 chevaiux, cette Alfetta sent à plein nez le fait alternatif qui sortira dans un monde aussi alternatif que lui.

    1. Les Giulia, Stelvio et 4C devaient aussi sortir dans un « monde alternatif » et pourtant elles sont là. D’autant que ce n’est pas la première fois que l’on parle de grande berline et de Giulia Coupé. Par contre, en effet, si elles devaient sortir, je doute fort que ce soit pour cette année.

  5. Il ne faut pas oublier les ventes aux USA qui apportent un volume non négligeable (en croissance). En Europe, une Giulia break manque très clairement, ainsi qu’une entrée de gamme plus accessible au niveau prix (là ils visent le premium et moins le volume, il faudra du temps pour se faire une place sur ce créneau). La Stelvio se vend bien sur bon nombre de marchés. Jeep sans le gigantesque marché américain n’en serait pas là. De plus FCA a investit dans Jeep, pas dans Fiat. Suis étonné que Fiat fasse encore pas mal de volume avez une gamme réduite et plutôt âgée !

    1. « Jeep sans le gigantesque marché américain n’en serait pas là. »
      Et la mode actuelle des SUV.
      « De plus FCA a investit dans Jeep, pas dans Fiat. Suis étonné que Fiat fasse encore pas mal de volume avez une gamme réduite et plutôt âgée ! »
      +1.

  6. @Philippe.
    +1. J’irais même plus loin, la gestion marchionnienne de FCA est « à vue », on a l’impression que contrairement à ses nombreux « plan produit » il navigue « au vent », qu’il n’a pas réellement de plan. C’est vraiment désolant de voir ça, certains patrons auraient été mis à la porte pour moins que ça. Par contre, la comparaison avec British Leyland n’est pas très pertinente, British Leyland – entreprise partiellement nationalisée – ayant surtout été victime du « massacre thatcherien ».

    @wizz
    Quelle importance que quelqu’un t’es mis un -1 quand en face tu as cinq +1 (y compris le mien). Tes commentaires sont toujours très pertinents et bien renseignés, pas de trollage débile et c’est ce qui compte.

    1. ce n’était pas le -1 qui comptait sur le fond mais la rapidité à laquelle il est venu
      les fan(atique)s de FCA en force…(mais sans argument, comme trop souvent)

      comme je le disais, les vrais fans des équipes de foot, ils vont au stade voir leur équipe jouer, achètent les entrées et participent au financement de leur équipe favorite

      mais qu’en est il des soi-disant fans de FCA, fans de Ferrari, fans de Sergio….

  7. « comme je le disais, les vrais fans des équipes de foot, ils vont au stade voir leur équipe jouer, achètent les entrées et participent au financement de leur équipe favorite »
    Je suis un grand fan de la Squadra Azzurra et pourtant je n’ai été voir qu’un seul de leur match au stade.
    Après, ce n’est pas forcément un fan de FCA qui t’as mis -1, c’est peut être tout simplement quelqu’un qui ne t’apprécie pas (ça existe malheureusement).

  8. C’est vrai que l’Europe n’est pas la priorité de Sergio Supremo.
    Pour le niveau de dépendance de FCA au marché italien, j’avais lu cet excellent article sur Italpassion.

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