Information financière de tout premier ordre en plein salon automobile de Genève. Des sources proches du dossier ont indiqué mercredi que Renault et Nissan avaient engagé des discussions sur un renforcement de leur alliance.
Un accord qui pourrait aboutir au final au rachat par Nissan de l’essentiel de la part de 15% détenue par l’Etat français dans le capital de Renault. Un sujet autant financier que politique, donc.
Discussions avec des représentants de l’Etat
Trois personnes ont ainsi indiqué que les deux géants de l’automobile menaient actuellement des discussions avec des représentants de l’Etat suite aux propositions faites par le PDG de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn.
L’opération pourrait soit prendre la forme d’un rapprochement plus large entre les deux groupes, soit constituer simplement une étape sur cette voie.
Carlos Ghosn aurait également proposé de constituer une structure intermédiaire en vue de placer le management de Renault, Nissan et de Mitsubishi Motors directement sous supervision d’une fondation néerlandaise. Une telle étape devenant ainsi le prélude à une fusion complète au sein d’un groupe mondial intégré basé à Amsterdam.
De mêmes sources, on indique que Renault est conseillé par BNP Paribas et Nissan par Nomura. De tels détails laissant entendre que le projet est bien avancé. Même si les deux établissements financiers n’ont pour l’heure pas réagi à ce sujet.
Vers une perte d’influence de l’Etat français au profit de Nissan
Le sujet est d’autant plus politique que cette opération aurait pour principale conséquence une perte d’influence de l’Etat français sur le groupe Renault-Nissan et en tout premier lieu sur ses stratégies industrielles et financières et sociales. Il s’agirait en quelque sorte d’une véritable renonciation à assurer un (trop) proche contrôle du constructeur.
Reste à connaître également les importantes et épineuses conséquences fiscales que la nouvelle structure envisagée à terme pourrait engendrer.
Mais, avant de pouvoir aboutir, le projet de rachat par Nissan de la part de l’Etat français devra faire face à quelques embûches, et non des moindres. Le sujet est en effet on ne peut plus sensible en France. Les sources ont par ailleurs indiqué que l’opération n’avait pas encore obtenu l’approbation du gouvernement et du chef de l’Etat, Emmanuel Macron.
La fin du veto de la France ?
Rappelons que l’alliance Renault-Nissan repose à l’heure actuelle sur un système de participations croisées. Jusqu’à présent, l’Etat français – en tant que premier actionnaire de Renault – a toujours opposé son veto pour une intégration plus complète.
Mais alors que Carlos Ghosn entame son dernier mandat à la tête de Renault, Paris plaide pour un renforcement de l’Alliance afin de garantir la pérennité du plus grand constructeur automobile mondial.
Selon des sources proches des discussions, l’Etat français a récemment indiqué à des représentants de Carlos Ghosn qu’il était prêt à sortir de Renault ou à céder sa participation dans le capital du groupe, dans le cadre d’un accord de fusion garantissant les intérêts français.
L’annonce a fait s’envoler le titre Renault à la Bourse de Paris, l’action progressant de plus de 7 % à 17 heures locales, à 95,71 euros.
Photo : Assemblée Nationale
Cette fondation néerlandaise ne serait « pas une option acceptable par le gouvernement », affirme Bercy aux « Echos ». En revanche, l’entourage de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, ne fait pas de commentaire sur l’hypothèse d’une revente des parts de l’Etat. « L’Alliance n’a aucun projet de changer le niveau des participations croisées de ses membres. Toutes discussions sur une cession incluant Renault, Nissan ou l’Etat français est pure spéculation », dément-on au sein l’Alliance.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301388542773-renault-nissan-pour-bercy-une-fondation-au-pays-bas-nest-pas-une-option-2159175.php
Sur la photo, je ne sais pas ce que Carlos a bouffé mais la digestion paraît difficile. 😀
j’etais en train de me demander ce qu’il avait bu 😉
en fait … je pense que quand il a cet air là … très mauvais temps … il est tout de même à l’Assemblée nationale, là, sur la photo … et il est loin de rigoler…
C’est une capture d’écran de l’audition par une commission parlementaire sur l’avenir industriel en France de mémoire.
Rien de dramatique mais surtout très long et avec parfois des questions…à l’ouest 😉
De l’eau de Thonon ….. pour un propriétaire de vignoble !!! c’est ignoble.
Pas d’attaque personnelle contre les Oompa Loompa !
Ce serait une grosse connerie de vendre les parts de l’état à Nissan, dans la balance c’est Renault qui détient une bonne partie du pouvoir décisionnel avec sa participation dans Nissan malgré qu’il soit bien plus « petit », or en achetant les parts de l’état Nissan récupérerait une partie de ce pouvoir et surtout deviendrait beaucoup plus gros en cas de fusion.
Ne t’inquiète pas, c’est des bouffonneries ces infos financière de tout premier ordre en plein salon automobile de Genève.
1 Que devient le droit de vote double … de la « dictature » Macron / Hollande ?
2 Pour l’instant Nissan avec 15% est un étranger sans droit de vote sur ses actions Renault.
Nissan n’a pas de droit de vote parce-que Renault contrôle Nissan avec ses 45%, le problème c’est qu’à l’avenir on va surement s’orienter vers une fusion Renault-Nissan or si Nissan acquiert 15% supplémentaires de Renault il va fortement faire pencher la balance du côté Japonnais c’est donc pour ça que je pense que l’état ne fera pas cette connerie au pire ils attendent l’éventuelle fusion puis quittent le navire.
Sa casser aux Pays-Bas ? Ca sent le plan pour payer le moins d’impôts possible ça…
L’Alliance est déjà de droit néerlandais 😉 « Renault-Nissan BV »
Cela n’empêche pas Renault de rester une société de droit français.
C’est naturel: une entreprise a vocation à faire du profit.
https://www.leblogauto.com/2018/02/geely-devient-le-premier-actionnaire-de-daimler.html
https://www.zonebourse.com/RENAULT-4688/societe/
Ils feraient mieux d’acheter les actions volatiles, et mettre l’alliance à l’abri, au lieu de chercher à racheter les parts de l’Etat français
L’Etat français avec ses 15% de Renault ou les Landers avec leur 20% de VW, c’est un actionnaire solide, fiable, stable, de longue durée. Il intervient dans les décisions, dans les choix, mais ne vendent pas ses actions à la première mauvaise nouvelle faisant chuter le titre et mettre l’entreprise à portée des OPA hostiles pour 3 francs six sous
A part l’Etat français et Nissan, le reste sont des petits actionnaires
A part l’Etat français, Nissan et éventuellement Mercedes, le reste plus ou moins fiables, plus ou moins stables, plus ou moins requins, plus ou moins des moutons de Panurge.
Récemment, Geely a mis 7.2 milliards sur table et a acheté « un par un » les actions de Mercedes à la bourse comme tout le monde. Avec cette somme, avec la même méthode, Geely aurait pu acheter 90 millions d’actions de Renault (le cours valait autour de 85€ ces derniers temps), et devenir l’actionnaire majeur de Renault avec 30%, et changer le cours d’histoire. De plus, 30% d’actions, c’est aussi 30% des dividendes. Renault avait fait 5 milliards de bénéfice l’année dernière: Geely embauchera 1.5Mds et amortit l’intégralité de son OPA en 5 ans.
Racheter les 15% des actions de l’Etat français alors que 70% des actions de Renault sont éparpillés à la bourse, c’est la pire chose à faire pour Nissan (sauf si c’est pour dégager l’Etat, avant de racheter d’autres actions à la bourse pour consolider leur position et mettre l’ensemble Nissan-Renault à l’abri)
Lors de la crise, le cours de VW a chuté, mais cela n’a pas du tout inquiété les dirigeants de VW: Porsche possède 52% des actions, les Landers 20% et le Qatar 17%. Aucun des 3 ne veut vendre leur actions. A eux trois, ce sont 89% des actions de VW. Même avec un cours à 1€, VW ne craint pas une OPA hostile: tout au plus, ça sera une formidable opération financière pour l’heureux élu ayant raflé les 11% restant, mais sera impuissant face aux 3 autres actionnaires unis
art a cliqué 2 fois….
Alors l’action Renault est passé de 84 euros à 94 euros en un jour.
Autre information BlackRock est monté à 5,08% du capital de Renault et 3,71% des droits de vote le 5 mars. Alors à deux jours d’un renforcement dans le capital du Losange du plus grand fond d’investissement du monde … l’action Renault prend 10 euros. Qui qui lance les rumeurs? True or fake news? Bizarre.
Sans preuve solide , tout n’est que du vent.
Renault + Daimler + Blackrock + Vanguard Group + Norges Bank + BNY Mellon North America font plus de 50% des actions chez Nissan…. et commandent.
Il s’est vendu / acheté 4 millions d’actions Renault aujourd’hui, contre 1,5 les jours précédents.( si c’est Blackrock…. ils ne font pas mieux que BYD , Blackrock achète en bourse et le prix augmente )
c’est Nissan qui est le « gros » et qui fait vivre l’alliance, tant par le volume de ses ventes que par ses gammes riches et de qualité.
Renault n’est pas significatif ni en nombre de ventes, ni sur ses positions hors Europe totalement inaudible.
Donc logique que Nissan soit le maitre à bord.
Les deux marques sont complémentaires. Fortes positions de Renault en Europe/Russie/Maghreb. Bonnes positions en Amérique du Sud. Faible en Asie , absent des USA .
A l’inverse Nissan est fort aux USA, Chine. Positions variables en Asie, Afrique, Amérique du Sud. Moyen en Europe.
La force de l’Alliance c’est la complémentarité dans le monde. C’était l’intérêt de ces participations croisées.
Le rachat d’Opel par PSA n’a pas cette logique.
Oui et non, c’est Renault qui a acquis 45% de Nissan quand ce dernier était vraiment mal et ce sont des cadres de Renault qui ont permis ce redressement de Nissan il ne faut pas l’oublier.
concernant blackroc. le fonds n’arrête pas de jouer au yoyo sur sa participation ds Renault ces dernièrs temps. du yoyo souvent à quelques jours voire quelques heures d’intervalle.
@elisabeth… Le seuil de l’action sur son plus haut est revu à la hausse soit à 120 euros … de quoi côtoyer VW si cela se produit. Blackrock m’interroge plus que Nissan cette semaine.
Xavier Niel a été nommé administrateur du fonds d’investissement KKR.
Blackrock triche en prenant un peu d’avance sur Niel et sa bande.
Ca va péter des flammes.
là encore Macron a un mot à dire !….Il a beau être banquier, ça m’étonnerait qu’il lâche
Macron avait annoncé une baisse des participations de l’état dans les entreprises. Il a raison parce qu’il ne faut pas oublier que l’état avec ses fortes participations au capital de grandes entreprises cherche à les siffonner en bloquant toute demande de baisse du dividende.