Actuellement, Pirelli propose 5 composés pneumatiques différents. Cela va du dur/hard à l’ultra-tendre/ultra-soft, même si certains pointent du doigt le manque réel de différence de comportement ou de durée de vie.
Pour 2018, il y aura en aura 7, avec l’ajout du super-dur/super-hard ainsi que de l’hyper-tendre/hyper-soft. Pirelli en profite pour modifier les couleurs. Le pneu orange (dur/hard) passe au bleu. Le nouvel orange est le super-dur/super-hard. Quant à l’hyper-tendre/hyper-soft, il se pare d’une couleur rose pale.
Sauf que, le pneu à flanc bleu est actuellement le pneu pleine pluie (vert pour le pneu intermédiaire). On suppose donc que le « full wet » changera de couleur. Mais sera-t-il enfin efficace pour évacuer suffisamment l’eau ? Pas sûr.
Toujours les mêmes reproches ?
Autre bizarrerie, Pirelli avait l’occasion de réparer cette bourde grossière mais ne l’a pas fait. Le pneu medium n’est toujours pas le pneu du « milieu » de la gamme. Surtout, Pirelli parle d’un arc-en-ciel. On leur fera juste remarquer que ni le blanc ni le rose en sont officiellement dans les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Aberration quand tu nous tiens.
Les pneus durs étaient déjà considérés comme trop durs pour les circuits de F1. Mettre un pneu « super-dur » n’est-il pas superflu ? Les écuries et pilotes pourront tester ses pneumatiques lors des tests qui se dérouleront après le GP d’Abu Dhabi.
Malgré le « changement », on devrait entendre les mêmes reproches sur ces pneumatiques l’an prochain. En effet, Pirelli choisit 3 composés qu’il amène sur chaque GP. Ce choix est fait pour que chaque GP se déroule avec 2 arrêts au stand. Avec des changements effectués en 2 secondes, cela gomme les stratégies décalées que certains « petits Poucet » pouvaient tenter.
Illustration : Pirelli