Annoncé il y a quelques semaines, le malus se durcit. Il débute désormais dès 120 g de CO2/km.
Malheureusement, ce nouveau bonus/malus ne prend en compte toujours uniquement le CO2. Pour les particules, les NOx et autres polluants, il faudra encore attendre (si cela vient un jour…).
Actuellement, le malus débute à 127 g de CO2/km et vaut alors 50 euros. Pour ce niveau, en 2018, il en coûtera 173 euros. Le premier malus, 50 euros toujours, passe à 120 g/km. Tout est décalé de 7 grammes vers le bas jusqu’à 183 g/km.
Après, on passe à un niveau supérieur à 10 000 euros avec 10 290 euros, puis 10 500 au-delà de 185 g/km.
Le diesel stupidement favorisé, encore
Assez stupidement, ce bonus/malus favorise les moteurs diesel en défaveur des moteurs essence. En effet, il ne prend en compte que le CO2. Une idiotie alors que le diesel est justement montré du doigt pour une pollution aux particules et aux NOx.
Heureusement, le pendant de ce renforcement du malus est une prime de conversion dont l’assiette est élargie à tous ceux qui changent un « vieux » diesel pour un véhicule plus « vertueux ».
Source et illustration : Ministère