Oui, cette Vision Mercedes-Maybach 6 Cabriolet est inutilement longue, inutilement luxueuse, inutilement puissante (750 chevaux et un 0 à 100 km/h en 4 secondes) et aussi l’inutile version décapotée de la version coupé dévoilé en 2016.
Oui, mais. Qu’il est bon de voir une voiture qui ne soit pas un énième SUV/CUV, ou la énième invention de carrosserie type « coupé 4 portes break sans coffre cabriolet à toit fixe ». Une voiture qui rappelle le glorieux passé de la « bagnole ». Quand elle était l’apanage des Nababs ou des Maharajas. Et que des magiciens au nom de Saoutchik, Chapron ou autres étiraient les carrosseries à la commande.
D’ailleurs, cette Vision Mercedes-Maybach 6 Cabriolet n’est pas sans évoquer la Delahaye 175 S Roadster de 1949.
Retour aux années 30
Seul bémol à cette bouffée de nostalgie au pays des Renault Reinastella, Mercedes-Benz 500K, 540K, etc. ? La Vision Mercedes-Maybach 6 Cabriolet est, comme sa sœur coupé, mue par la fée électricité. Pas de réjouissant glouglou d’un « 8 en ligne » comme les ancêtres (ou d’un V12 ne soyons pas sectaires).
Il n’empêche, contemplons ici la pureté de la ligne. Ligne d’ailleurs plus sympathique que celle du coupé ne trouvez-vous pas ? Et rêvons que Mercedes-Maybach ose produire en (petite) série ce paquebot inutile. Rien que pour nos yeux.
Illustration : le blog auto