Selon Toyota, cette nouvelle Yaris a nécessité un investissement de 90 millions d’euros, et comporte 900 pièces. Et comme l’Europe est aujourd’hui devenue un marché clé pour ce modèle, c’est sur notre continent que ces modifications ont été conçues. Puis adoptées par la version japonaise, la Toyota Vitz, commercialisée quant à elle depuis quelques semaines dans cette version actualisée.
Actualisation du style donc, pour la seconde fois, puisque la Yaris lancée en 2011 avait déjà subit quelques opérations en 2014. Un visage qui se fait plus incisif, en particulier avec la calandre moins arrondie. Les feux reçoivent une nouvelle signature lumineuse en Y. Et à l’arrière, le changement est de taille puisque la Toyota Yaris modifie son hayon qui emporte une partie des optiques. L’intérieur profite également de quelques menues retouches (instrumentation, aérateurs, volant).
Le style n’est pas seul à évoluer, puisque Toyota a également appliqué une série de modifications au châssis pour réduire le niveau de bruit et les vibrations. Quant à la mécanique, la version hybride n’évolue pas. Elle revendique toujours des émissions de CO2 de 75 g/km. En revanche, le 1.3 VVT-i disparaît, remplacé par un tout nouveau 1.5 VVT-iE. Avec 111 ch et 136 Nm (+11 ch et + 11 Nm). Mais au delà des chiffres, c’est son fonctionnement qui retient l’attention. Il fonctionne en effet avec un taux de compression élevé (13,5:1). Et l’extension du fonctionnement du calage d’ouverture des soupapes lui permet aussi d’adopter selon le besoin le classique cycle Otto, ou le cycle Atkinson. On notera également un collecteur d’échappement refroidi par eau, qui permet de réduire la consommation à vitesse plus élevée.
La Yaris fait également le plein d’aides à la conduite. De série, le pack Safety Sense comprend l’AEB City (détection de risque de collision, alerte et freinage automatique), la commutation automatique codes / phares et l’alerte de franchissement de ligne. Dès le seconde niveau de gamme, la reconnaissance des panneaux de signalisation est ajoutée. Les places arrière reçoivent à présent des ceintures avec limiteur d’effort et prétensionneur. Autant d’équipements appelés à se généraliser dans les années à venir, car requis par l’EuroNCAP dans ses nouvelles notations.
Mais n’oublions pas que Toyota nous a promis une version sportive de cette même Yaris pour le salon de Genève. Une version ici totalement éludée, mais très attendue.
Source : Toyota