Le Canada et l’industrie automobile américaine préparent la riposte à Trump

Donald Trump ne s’en cache pas depuis des mois. L’ALÉNA signé entre les États-Unis, le Canada et le Mexique est sur la sellette. Gros pourvoyeur de véhicules pour le marché américain, le Canada est bien décidé à défendre son morceau de pain.

Les professionnels du secteur automobile américain et le gouvernement canadien souhaitent démontrer les bienfaits du traité de libre-échange qui permet de garantir à l’industrie automobile nord-américaine sa compétitivité à l’international. La mise en place de tarifs douaniers serait contre-productive puisque l’industrie automobile des deux pays, États-Unis et Canada, est trop imbriquée pour pouvoir en faire deux entités distinctes selon les élus locaux canadiens, mais aussi du Michigan, de l’Ohio et de l’Indiana. Dans le cas de l’Indiana, ils savent qu’ils peuvent compter sur le soutien de Mike Pence.

Quant à exclure le Mexique de l’ALÉNA, c’est une mauvaise idée selon le PDG de Magna. Ce dernier a déclaré à Reuters que la production des pièces détachées au Mexique permettait de maintenir les prix des voitures au plus bas. Exclure le Mexique reviendrait à se fournir en Chine pour continuer à garder la compétitivité de l’industrie automobile américaine aux niveaux actuels.

Source : Bloomberg

Source photo : Magna

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