Constructeurs et autorités travaillent depuis longtemps à des projets permettant de transmettre des alertes de dangers présents sur la route. 2016 aura d’ailleurs marqué l’arrivée de tels dispositifs chez plusieurs constructeurs : BMW, Mercedes, Audi ou Volvo.
La technologie permet ainsi à un véhicule de signaler des dangers repérés sur la route, ou plus simplement sa position, sa direction et sa vitesse. Y voyant un moyen de réduire fortement les accidents, la NHTSA a émis une proposition de réglementation sur le sujet. Qui rendrait obligatoire de tels dispositifs à l’horizon 2021 sur les nouveaux véhicules.
Le projet de la NHTSA envisage un format de communication standardisé, via des communications dédiées à courte portée. Pour une communication directe entre véhicules d’un secteur. Une technologie qui va à l’encontre de celle adoptée par les constructeurs qui font appel à des communications 3G/4G via un centre de données. Sans communication directe de véhicule à véhicule donc, mais avec une identification du véhicule. Sur ce point, la proposition de la NHTSA ne comporte aucune émission d’informations personnelles.
La proposition de la NHTSA est à présent soumise au débat public pour une durée de 90 jours. Si elle est adoptée, la résolution devrait s’appliquer à certains véhicules dans deux ans, et à la totalité des modèles vendus dans 4 ans.
Source : NHTSA
Illustration : GM