Après que le gouvernement britannique promettait à Nissan certaines garanties et que ce même gouvernement semble être sur le point de mettre la main à la poche, la Commission Européenne a décidé d’entrer en jeu.
Un porte-parole de la Commission Européenne a ainsi expliqué que de premier échanges venaient d’être ouverts avec Londres. Le contenu ? A la discrétion des parties intéressées mais sans nl doute autour de ces fameuses garanties apportées par le gouvernement à la marque japonaise.
En filigrane on envisagerait plus concrètement des entorses aux règles à la concurrence.
La Commission Européenne entend savoir si les garanties ne sont pas contre les lois européennes en vigueur et si leur conformité prête (ou pas) à une remise en question.
Selon ce porte-parole des échanges de ce genre entre la Commission Européenne et les acteurs industriels n’ont rien d’extraordinaire.
Inversement, pour l’instant, aucune précision n’a été exigée auprès de Nissan afin d’en apprendre davantage sur ce soutien au maintien industriel outre-Manche.
On dialogue donc entre les autorités britanniques et les membres de la Commission. Quant à savoir ce qui débouchera de ces échanges cordiaux, à moins d’être directement dans la boucle…
Source : Autonews Europe.
Crédit illustration : Nissan.