Malgré les différents plans déjà mis en place, via des aides à l’achat au niveau national ou au niveau local, des restrictions de circulation, des contraintes sur le nombre d’immatriculations dans les grandes villes, le marché du véhicule électrique ou hybride rechargeable n’atteint toujours pas les objectifs en Chine.
Si les clients n’adhèrent pas, Pékin semble à présent bien décider à contraindre les constructeurs, car certains traînent encore des pieds, d’autant que le système actuel d’aides auprès des consommateurs doit s’arrêter en 2020. La NDRC (National Development and Reform Commission – Commission nationale pour le développement et la réforme) souhaite ainsi mettre en place un système de « crédits ZEV » similaire à celui déjà effectif en Californie.
Pour résumer, les mauvais élèves doivent payer des amendes, ou acheter des crédits aux bons élèves. Nouveauté, le principe ne serait pas établi en fonction d’une moyenne d’émissions de CO2 sur l’ensemble de la gamme rapportée aux volumes (CAFE). C’est ici directement le nombre de véhicules « nouvelles énergies » (électrique, hybride rechargeable ou pile à combustible) par rapport au nombre total de ventes du constructeur qui serait pris en compte. Car les objectifs du gouvernement ne sont pas chiffrés en fonction d’une baisse des émissions de CO2, mais d’une part de marché.
Naturellement, l’association local des constructeurs (CAAM – China Association of Automobile Manufacturers) s’est déclarée en faveur du système. Un système qui sera imposé aux plus grands constructeurs, et sur le principe du volontariat pour les autres.
Source : Automotive News