[Mise à jour – 06/12/2017] Intégration de la vidéo de l’essai – Sujet publié initialement sur Le Blog Auto le 05 août 2016.
Style extérieur
La Coccinelle Dune n’en est pas une comme les autres. Outre sa couleur, elle s’équipe de certains attributs pour se salir. Elle a ainsi droit à des passages de roues marqués en plastique noir, des boucliers à la base en métal, des jantes et surtout un rehaussement de 10 millimètres. On n’oublie pas non plus les autocollants sur le côté qui indique aux autres usagers de la route à qui ils ont affaire. Pour le reste, la plus jolie des voitures de la gamme Vokswagen actuelle (avis purement subjectif) ne perd pas de son charme. Ouf ! Comme d’habitude, la capote vient juste se poser derrière la banquette en quelques secondes. Pour l’effet crossover, on ne peut pas dire que l’effet soit particulièrement réussi, mais cela ne dénature en aucune façon non plus la ligne de la Coccinelle.
Style intérieur et équipement
En sautant à bord, on se retrouve strictement dans le même environnement que dans le reste de la gamme. Les yeux les plus exercés remarqueront les petites différences d’avec le modèle avant restylage, notamment la console. La version Dune gagne elle des sièges dédiés, des fonds de compteurs spéciaux. Et puis il y a un badge également à la base du volant, pour rappeler où nous sommes. Clin d’œil à la Coccinelle originelle, la double boite à gants dont la supérieure singeant l’ancienne. On ne va pas se mentir, on se sent mieux à l’avant qu’à l’arrière. Les dossiers un peu trop verticaux de la banquette condamnent les longs trajets à tout sauf la détente. Un petit mot sur le coffre, qui malgré sa contenance que nous qualifieront d’acceptable avec un peu plus de 220 litres, se montre assez difficile d’accès.
Châssis et motorisation
Sous le capot (avant) de notre Coccinelle, un 4 cylindres turbo essence TFSi de 220 ch, rien que ça ! Soit le bloc le plus puissant disponible au catalogue de la voiture. A vrai dire, on se croirait au volant d’une GTi. Un comble, il faudrait presque s’employer pour tempérer ses ardeurs. On exagère un petit peu, mais sur ce type de véhicule loisir qui pousse plutôt à la balade qu’autre chose, la cavalerie nous apparaît limite superflue. En revanche on profite pleinement de sa large plage d’utilisation sur la route, et puis le quatre cylindres gratifie d’un petit son assez agréable pour accompagner les montées en régime. Ce parfait compagnon pour aligner les kilomètres rassure par sa souplesse et son couple, même si d’autres moteurs moins puissants satisferont aussi dans la plupart des situations.
Sur la route
Certes, on n’a pas envie de cravacher notre petit coléoptère sans ailes. Pourtant elle ne se fait pas prier, avec un châssis qui ne manque franchement pas de dynamisme. D’abord il y a le travail fait sur la rigidité, qui efface toute impression de direction hasardeuse ou de mobilier qui craque sur chaque appui. D’ailleurs, pour éviter l’effet mal de mer, malgré le centre plus haut, Volkswagen a durci légèrement les suspensions. Finalement, l’impression de conduite demeure peu ou prou équivalente à une Coccinelle conventionnelle. C’est à dire qu’il fait part d’abord d’un confort de bon aloi et distille un plaisir de conduite agréable quand on la malmène un peu. Elle fait moins bien qu’une Mini Cooper S au chapitre de l’agrément en conduite rapide, cependant elle garde l’anglaise à bonne distance sur celui du confort et de la polyvalence générale. On peut tenter de lui faire un trottoir plus haut qu’un autre, ou la mettre dans un chemin. Mais franchement, cela n’a que peu d’intérêt, et on vous dissuade de le faire.
Tarif et conclusion
Au moment de comparer, on a d’abord du mal à trouver de la concurrence, sans avoir l’impression de mélanger les torchons et les serviettes. Quand on parle de baroudeur compacte cabriolet, il y a bien le Range Rover Evoque. Mais on s’attardera surtout sur une Mini Cooper S à la puissance équivalent à 10 ch près. Sauf que cette dernière fait payer le prix fort. Ok, la Coccinelle s’exhibe pour un peu moins cher, sauf qu’en plus de sa bouille craquante, elle affiche une meilleure habitabilité et ne casse pas le dos. A 34 800 €, soyez rassurés, il ne reste plus grand chose à rajouter. Du moins des choses sans lesquelles on peut vivre, comme la caméra de recul ou le dispositif anti angles morts. Et puis surtout, la Dune est unique.
Crédit photos : le blog auto – Volkswagen
+ | Style unique |
Polyvalence d’utilisation | |
Agrément de conduite | |
– | Version chère |
Vrai-faux crossover |
Volkswagen Coccinelle Cabriolet Dune 2.0 TFSi 220 | |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres essence turbocompressé |
Cylindrée (cm3) | 1984 |
Puissance (kW/ch) à tr/mn | 162/220 à 4500 |
Couple (Nm) à tr/mn | 350 à 1500 |
Transmission | |
Roues motrices | Roues avant |
Boîte de vitesses | Manuelle à 6 rapports |
Châssis | |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | Disques ventilés AV disques AR |
Jantes et pneus | 235/45R18 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 224 |
0 à 100 km/h (s) | 7,1 |
Consommation | |
Cycle urbain (l/100 km) | 8,5 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,7 |
Cycle mixte (l/100 km) | 6,8 |
CO2 (g/km) | 157 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4290 |
Largeur (mm) | 1820 |
Hauteur (mm) | 1490 |
Empattement (mm) | 2540 |
Volume de coffre (l) | 225 |
Réservoir (l) | 55 |
Masse à vide (kg) | 1547 |