Reste tout de même qu’en octobre 2014, Daimler avait annoncé qu’il allait délocaliser une partie de la production du Mercedes Sprinter en Amérique du Nord, tout en poursuivant en parallèle la production du modèle dans ses usines de Düsseldorf et Ludwigsfelde, une décision prise pour éviter d’importantes taxes à l’importation outre Atlantique. Jusqu’alors, pour éviter ces ponctions fiscales, les fourgons étaient produits en Allemagne, démantelés avant leur arrivée aux Etats-Unis, puis réassemblés dans l’usine du constructeur à Ladson, en Caroline du Sud. Un procédé long et coûteux qui constituait un véritable obstacle à l’expansion de Mercedes sur le marché des véhicules utilitaires légers en Amérique du Nord. En septembre 2014, le syndicat IG Metall avait quant à lui indiqué craindre qu’une telle délocalisation puisse entraîner la suppression de jusqu’à 1 800 emplois. Face à ces craintes, Daimler avait indiqué qu’il allait investir un total de 450 millions d’euros dans les sites de Düsseldorf et Ludwigsfelde en vue de les moderniser pour pouvoir accueillir la production du nouveau Sprinter.
Six mois après avoir pris son poste de directeur opérationnel du site, Sebastian Streuff peut dès à présent annoncer des chiffres record pour la production de véhicules. Plus de 50 000 utilitaires ont ainsi été produits cette année dans l’usine de Ludwigsfelde, à comparer aux 48 200 unités de l’année précédente.
Sources : Automotive News, Automobilewoche
Crédit Photo : Daimler