C’est lors du « Grand rendez-vous » Europe 1-iTélé-Le Monde que Manuel Valls s’est voulu rassurant sur les intentions de l’Etat vis-à-vis de Renault : « L’Etat est aujourd’hui à presque 20%, demain il peut baisser sa part. Ce que nous voulons c’est conserver l’alliance, nous ne voulons pas d’une fusion. L’Etat joue pleinement son rôle d’actionnaire (…) ».
« (…) nous faisons confiance aux managers de Nissan et de Renault » tient à ajouter le Premier-Ministre. Est-ce que cela suffira réellement à calmer la situation ? Pas sûr. Il semble que Carlos Ghosn, soutenu par les administrateurs indépendants de Renault mais aussi par le gouvernement japonais et l’état major de Nissan, est résolu à remporter ce bras de fer. Il y a quelques jours, un conseil d’administration extraordinaire n’a pas réussi à se mettre d’accord sur la question des droits de votes doubles. Une nouvelle réunion de ce conseil d’administration pourrait intervenir rapidement.
Source : Europe 1, illustration :Renault-Nissan