Un photographe spécialisé embusqué a réussi une série de clichés pendant le bref moment où la voiture a été débâchée, ce qui nous permet d’apercevoir une voiture bien différente de la génération actuelle, plus dynamique grâce à une face avant plongeante au dessin concave avec des faux airs de Spindle Grille Lexus et un toit flottant à l’arrière. Les dessins de presse vus plus tôt cette année, issus du magazine Best Car et attribués à tort à Toyota, avaient vu juste dans les détails mais ne rendaient pas justice à l’allure générale de l’auto plus ramassée sur ses roues et dont la ligne de caisse, soulignée par une échancrure sur la partie arrière, donne une impression de profil en coin presque agressif comparé à la placidité de la génération 3.
La couleur « signature » choisie pour cette génération, un rouge à l’italienne, va dans le même sens et pointe vers une volonté du constructeur de proposer une voiture qui prend plus en compte le plaisir de conduire que la seule chasse à la plus faible consommation possible. On verra si cela se traduit dans les faits. Les spéculations de la presse japonaise font état d’un chiffre rond et symbolique des 40 kilomètres par litre selon le standard japonais JC08, ce qui met la Prius au milieu des kei les plus sobres, et de 50 à 60 km en mode électrique pour une version largement révisée de la Prius PHV reconduite malgré les ventes décevantes de la génération actuelle, ce qui devrait permettre à Toyota de conserver sa couronne de roi des hybrides à l’heure où le constructeur annonce huit millions de véhicules vendus équipés de cette technologie.
Les images, assez nombreuses, sont à voir ici.