On le sait Renault est en train de regarder toutes les options pour son avenir en F1. Mécontent de la faible exposition médiatique en tant que motoriste (et du peu de considération de la part de Red Bull), le losange pourrait racheter l’ex-écurie Renault devenue Lotus. Mais une autre option est évoquée, créer une nouvelle écurie.
Le souci du rachat pur et simple de l’écurie Lotus est qu’il y a une dette importante à racheter (tout ou partie) et que cela plombe forcément le budget de l’écurie. Pour éviter cela, Renault envisagerait, si on en croit plusieurs spécialistes de la F1 dont Adam Cooper, de racheter l’usine d’Enstone, les développements en cours et les contrats des salariés, mais pas la société elle-même.
Ainsi les dettes resteraient avec la société (remboursées tout ou partie avec la vente de l’usine) tandis que la nouvelle écurie repartirait sur des bases saines. C’en serait terminée de l’ancienne écurie Toleman née en 1981 (!) puis devenue Benetton, Renault puis Lotus. En faisant cela, Renault devrait (théoriquement) se passer au moins la première année des revenus obtenus par Lotus pour ses résultats en 2015. Cela pourrait être rendu possible par l’assurance de Ecclestone que Renault toucherait au moins une part en tant « qu’écurie historique ».
Un autre écueil à cette possibilité est que sans le rachat de l’écurie, pas de ticket d’entrée FIA. Mais…la FIA a justement lancé un appel à candidature pour 2 nouvelles écuries et a même prolongé cet appel. De là à imaginer que Renault sera l’une d’entre elles, certains franchissent allègrement le pas.
On devrait en apprendre plus après la trêve estivale. On sait que Cyril Abiteboul (patron de Renault Sport F1) comme Alain Prost (conseiller de Renault) tentent de convaincre le PDG de Renault, Carlos Ghosn, du bien-fondé de revenir pleinement constructeur en Formule 1.
Source : Adam Cooper, illustration : slitzferrari/CC BY 2.0 (la R30 en 2010)