Quasiment tous les constructeurs « premium » assurent aujourd’hui une production en Chine. Y compris les japonais, puisque Infiniti a débuté il y a quelques mois, et Acura doit faire de même en 2016. Manquent à l’appel Lincoln, et Lexus.
La marque de luxe de Toyota se posait bien entendu la question, et avait engagé des discussions avec FAW et GAIC, ses deux partenaires. Le ralentissement du marché, plus fort encore sur le segment haut de gamme, a accéléré la prise de décision, qui n’est toutefois pas nette et définitive. Baisse du marché donc, mais aussi augmentation des coûts de production… et nécessité de partager les profits, et la stratégie, avec le partenaire local sont autant de facteurs qui freinent le géant japonais.
Toyota met ainsi plusieurs conditions pour l’instauration d’une ligne de production pour Lexus : une meilleure reconnaissance de la marque, et un niveau de ventes minimum de 100 000 unités. En 2014, Lexus a écoulé 75 000 unités, et espère en vendre 85 000 cette année. Mais il s’agit surtout des modèles les plus abordables de la gamme, dont la Lexus ES, deuxième véhicule importé le plus vendu en Chine l’année dernière (derrière la Jeep Compass) avec environ 40 000 unités. Il faut donc aussi vendre plus de GS ou LS…
Source : Reuters