Essai Lexus NX 200t F Sport : Boing boom tschak

Il y a quelques mois, Le Blog Auto essayait le Lexus NX 300h. A l’époque, nous nous étions demandé à quoi il ressemblerait sans moteur électrique et équipé d’une boîte automatique « normale ». Voici la réponse.

Tout d’abord, une mise au point préliminaire. Lexus est très discret de ce côté de l’Atlantique. A ce niveau de gamme, l’absence de notoriété est un vrai handicap. S’il portait un badge BMW ou Mercedes, nous serions sans doute plus indulgent à son égard. En tant que challenger, la marque premium du groupe Toyota est censée faire plus d’efforts pour se faire une place au soleil. Qui plus est, le NX est le premier SUV compact de Lexus. Il doit conquérir une nouvelle clientèle. Et à prestations égales, la clientèle préfère miser sur les valeurs sûres d’outre-Rhin. C’est sans doute un peu injuste mais c’est la réalité du marché…

(Note : Les titres des paragraphes sont issus de l’œuvre de Will.I.am, mascotte officielle du NX)

#thatPOWER

Le Nissan Juke et le Ranger Rover Evoque, tous deux lancés en 2010, ont ouvert la voie du SUV au look ultra-typé. Dans les deux cas, la prise de risque esthétique a payé. Lexus tente donc sa chance à son tour. Les lignes futuristes de l’actuel RX sont reprises sous une forme encore plus radicale. Le crossover compact semble sorti d’une BD de Frank Miller. On verrait bien les Daft Punk dedans. Les LED ont l’air de balafres (ou de peintures de guerre.) La calandre, la désormais fameuse spindle grille signature de toutes les Lexus de dernière génération, ressemble aux hanches d’une femme moulée dans une robe en lycra. Haut sur pattes, mais avec un toit assez bas, ses proportions détonnent. Il rend deux centimètres en hauteur et deux centimètres en longueur au BMW X3 et pourtant, il semble plus imposant. Dans la rue, le NX attire le regard, comme l’Evoque au début. Et de nuit, le NX devient inquiétant. On aime ou on n’aime pas. Au moins, on ne peut pas le confondre avec un autre ! Pour la discrétion, mieux vaut choisir son cousin, le Rav4. Les jantes 18 pouces, les doubles sorties d’échappement et la calandre sont spécifiques à cette finition F Sport.

Work b**ch

Grand à l’extérieur, le NX l’est également à l’intérieur. C’est un cinq places et le volume du coffre est de 555 litres, soit 135 litres de plus qu’un Evoque. L’habitacle se veut aussi futuriste que ne l’est sa robe. Malgré les petites vitres, on ne se sent pas à l’étroit. Et le toit vitré panoramique (de série) apporte de la lumière. Sur la planche de bord, on retrouve le motif en double trapèze de la calandre. La qualité perçue est bonne. Si on voulait pinailler, on râlerait contre certains plastiques et ces affreux inserts en faux alu. Sur un Range Rover, le siège se recule lorsqu’on coupe le contact. Là, c’est le volant que se recule.

Bien sûr, l’équipement est pléthorique. La climatisation bizone, les sièges avants électriques, le démarrage sans clef, la radio-CD-MP3 avec GP3, Bluetooth et écran 8 pouces, la caméra de recul, le régulateur de vitesse couplé au radar de proximité, l’allumage automatique des feux, l’ouverture électrique du coffre, les rétroviseurs rabattables, le rétroviseur intérieur électrochromatique, etc. sont de série. Ca change des allemandes… La seule chose qui manquerait éventuellement à l’appel, c’est un HUD. Les sièges sport en cuir perforé avec surpiqure, le pédalier en alu et le volant siglé « F Sport » sont spécifiques à la finition du même nom.

La figure imposée du secteur, c’est l’ordinateur de bord multifonctions. Là, comme d’habitude, il y a des boutons partout et rien n’est intuitif. Par exemple, dans le menu « navigation », la touche « retour » sur le volant est désormais désactivée. Il faut passer par le touchpad, trop sensible (évitez de programmer le GPS sur une route pavée…)

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#WillPOWER

I got it from my mama

I gotta feeling

Crédit photos : Joest Jonathan Ouaknine/Le Blog Auto

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