C’est le site Carbon Brief qui présente cette nouvelle étude du Nature Climate Change. Même si les différents marchés des véhicules électriques n’explosent pas comme attendu (ce qui devait permettre de faire baisser les prix des batteries), le prix du kWh est désormais en dessous des projections de 2020. Cette baisse, continue, plus importante que projetée, permet d’entrevoir un prix hors aides des véhicules électriques qui va se rapprocher de celui des véhicules thermiques équivalents.
Ainsi hors aides (ou encore mieux, avec les aides gouvernementales) les VE devraient trouver plus facilement leur public et peut-être (enfin) décoller. Le fait que les technologies des batteries ne se limitent pas aux seuls VE mais concernent les ordinateurs portables, les téléphones mobiles, les tablettes mais aussi beaucoup d’objets du quotidiens largement diffusés, permet de mieux amortir les coûts incompressibles et de baisser le coût global de production des cellules des batteries.
L’étude estime que, même sans bond technologique, le coût des batterie devrait continuer de baisser grâce aux économies d’échelle pour tomber en dessous de $200 le kWh (environ 180 euros) dès cette année. Ce prix était pour les plus optimistes le prix du kWh à l’horizon 2020. A noter qu’actuellement Nissan évalue à 4000 euros le changement de la batterie de sa Leaf (24kWh) soit 167 euros ce qui montre que les constructeurs tirent les prix vers le bas.
Le coût du kWh plus bas que prévu profite évidemment aussi aux hybrides dont le surcoût est moindre. Ces prix en large baisse, ainsi que des cellules de plus grande densité énergétique (et donc plus d’autonomie) seront-elles le salut des véhicules électriques qui devraient se renouveler d’ici peu pour les leaders de ce marché ?
source : Carbon Brief, illustration : T. Emme/le blog auto (un éclaté de Nissan Leaf 2.0)