Présentation générale
Restylé l’année dernière, le Juke a conservé la ligne atypique qui séduit tant depuis son arrivée sur le marché, en 2010. Un succès que l’on aurait pu, de prime abord, mettre sur le compte de l’absence quasi-totale de concurrence mais qui se confirme malgré l’arrivée des Ford EcoSport, Peugeot 2008, Renault Captur… Par rapport à ses derniers, il profite d’une gamme plus large. Les motorisations sont ainsi au nombre de six, délivrant de 94 ch à 218 ch. En Europe, le Juke est même l’un des rares, avec l’Opel Mokka, à proposer la transmission intégrale en option. Autre point désormais incontournable pour toute voiture qui se veut « à la mode », les possibilités de personnalisation sont très nombreuses. C’est d’ailleurs l’une des principales évolutions de l’auto, à côté de l’arrivée systématique du Stop&Start. A l’occasion de ce restylage, le Juke a également reçu le 1.2 DIG-T de 115 ch en remplacement du 1.6 117 ch, qui reste toutefois présent au catalogue mais uniquement en variante à boîte automatique, et vu le 1.6 DIG-T de la version Nismo qui nous intéresse aujourd’hui passer de 200 à 218 ch. Une façon de prendre un peu de distance avec la version 190 ch, voulue plus sage, bien que la valeur de couple des ces deux déclinaisons (respectivement 250 Nm et 240 Nm) restent proches. Après l’avoir rapidement pris en main au Japon au côtés de ses collègues badgés Nismo , nous avons pu l’essayer plus longuement dans sa version européenne.
Style extérieur
Si elles peuvent, au premier abord, sembler subtiles, les évolutions esthétiques apportées par le restylage sont, en fait, assez profondes. C’est principalement le cas sur la face avant qui reçoit un nouveau bouclier, une nouvelle calandre et un bloc optique supérieur redessiné. A l’arrière, on notera principalement les nouveaux feux, à l’apparence bien plus sophistiquée que précédemment, et un bouclier intégrant un faux extracteur d’air. Le Juke Nismo RS se distingue toutefois de ses frères les plus sages par ses boucliers et bas de caisse spécifiques, soulignés d’un filet rouge, ses jantes noires de 18″ et ses barrettes de led jouant le rôle de feux de jour. De quoi lui donner un style encore plus agressif que certains jugeront toutefois un peu tapageur.
Style intérieur
A l’intérieur, aussi, les points de différence entre le Juke Nismo RS et les versions les plus sages sont assez discrets. C’est surtout la marque en cuir rouge sur le volant et les sièges sport spécifiques qui permettent au premier de se distinguer. Dans cette configuration de série, les sièges sont habillés de Suédine. Contre 1 500 €, il est toutefois possible d’opter pour les magnifiques sièges Recaro qui équipaient notre voiture d’essai. Habillés de cuir et d’Alcantara, mêlant le noir et le rouge, ils donnent une sacrée touche de caractère à l’habitacle et contrastent avec la planche de bord presqu’intégralement noire. Celle-ci arbore toujours des plastiques de qualité un peu moyenne mais dont l’assemblage ne souffre guère la critique. Le pédalier en aluminium et des seuils de porte griffés Nismo achève la transformation du Juke Nismo RS.
Equipement
Le Juke Nismo RS profite d’une définition d’équipement qui lui est propre, proche de la version Connect Edition mais privée, contrairement à cette dernière, de l’AVM (aide au stationnement à 360° composée de quatre caméras) et du Safety Shield (alerte de franchissement de ligne, détection des objets en mouvement et surveillance des angles morts). Ces deux équipements sont disponibles en option, au sein du pack Techno (1 200 €), qui comprend, en prime, les phares au xénon. La liste des équipements de série comprend donc l’ensemble des fonctions automatisées indispensables (climatisation, essuie-glaces…), un look spécifique et, surtout, des éléments techniques adaptés à ses performances (différentiel à glissement limités, châssis et freins spécifiques…). En dehors, du pack Techno, la liste des options se limite au pack Recaro (sièges avant baquets Recaro habillés de cuir et d’Alcantara). Notre voiture d’essai était ainsi, sans que la formule soit pour une fois galvaudée, toutes options.
Principaux équipements et options | |
Nissan Juke 1,6 DIG-T 218 ch | Nismo RS |
Six airbags | S |
Feux de jour à led | S |
Vitres arrière surteintées | S |
Régulateur/limiteur de vitesse | S |
Bluetooth | S |
Climatisation automatique | S |
Différentiel à glissement limité mécanique | S |
Châssis, freins et échappement sport | S |
Peinture métalisée | S |
Jantes alliage 18″ | S |
Kit carrosserie | S |
Pédalier aluminium | S |
Volant cuir/Alcantara | S |
Essuie-glaces et phares automatique | S |
GPS à écran tactile | S |
Caméra de recul | S |
Ouverture/démarrage sans clé | S |
Pack Techno (1) | 1,200 € |
Pack Recaro (2) | 1,500 € |
(1) Projecteurs au xénon, Nissan AVM – Vision 360° et Nissan Safety Shield | |
(2) Sièges baquets Recaro cuir/Alcantara |
Modularité/habitabilité
Bien sûr, on n’acquiert pas ce genre de bombinette dans l’espoir d’y caser la famille, le labrador et une montagne de bagages. N’empêche que le Juke n’a jamais été, même au sein de sa catégorie, un modèle d’habitabilité. Avec les sièges Recaro optionnels, c’est encore pire. Impossible pour les passagers arrière de caser leurs pieds au dessous et leur largeur imposante masque quasiment tout de la route. Claustrophobes s’abstenir. A contrario, les valises se trouveront plus à l’aise que jamais, le restylage du Juke lui ayant permis d’agrandir notablement son volume de chargement (de 251 à 354 litres), du moins en ce qui concerne les versions à deux roues motrices. En version 4×4, il faudra toujours se satisfaire de 207 litres.
Crédit photos : Cédric Morançais / le blog auto
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