Dès 2016, le groupe allemand compte produire près de 4 millions de véhicules à partir de cette base commune. Rappelons que la plate-forme MQB est notamment utilisée pour assembler les Volkswagen Golf et Audi A3.
Si l’utilisation de composants communs est supposée être transparente pour le consommateur, la méthode permet de réduire les coûts de développement et de production. Elle a pour objectif de permettre au groupe de concevoir des modèles répondant à des besoins variés, dépendant notamment de l’origine géographique de la clientèle.
Avec ce plan, la plate-forme MQB va constituer la base technologique pour pratiquement tous les futurs véhicules du groupe munis d’un moteur transversal. Elle comporte sept composants standards différents : avant et arrière de la voiture plus essieu correspondant, plancher central ainsi que sièges avant et arrière. Certaines dimensions, telles que la distance entre la pédale d’accélérateur et le centre des roues avant, seront toujours identiques pour permettre une structure uniforme de l’avant de la voiture.
La standardisation de modules a pour but ultime d’aller vers une standardisation du processus de fabrication. Installations et ateliers entiers peuvent être peu à peu transférés dans d’autres unités ou servir de modèles pour de nouvelles usines. Le procédé industriel permet d’augmenter la flexibilité, de raccourcir les durées de production et de diminuer les coûts. Ainsi, chaque usine adaptée pour accueillir la plate-forme modulaire est en théorie capable de produire n’importe quel modèle adapté à la plate-forme MQB.
Reste à vérifier que VW, en adoptant cette standardisation à l’extrême, réussira effectivement à conserver l’indépendance des marques et les particularités propres à chacun des véhicules, un des buts exprimés pour le groupe.
Sources : Automobilwoche, VW
Crédit illustration : VW