Retromobile 2015 live : Bugatti Type 41 Royale, la plus mythique ?

Les visiteurs du salon Rétromobile sont gâtés cette année. Outre l’incroyable collection Baillon avec des pièces uniques, les passants de la Porte de Versailles peuvent admirer 3 (des 6+1) exemplaires de la mythique Bugatti Royale.

Les trois modèles exposés appartiennent à la Collection Schlumpf de la Cité de l’Automobile de Mulhouse. Parmi elles, l’exemplaire vert bi-ton est la reproduction du châssis 41.111 (qui fut la première Bugatti Royale vendue). Achevée en 1991, cette réplique n’utilise que des pièces Bugatti d’origine que la maison Schlumpf avait en réserve. La voiture d’origine fut, comme bien souvent à l’époque recarossée par l’un des propriétaires. Roadster Esders (du nom du premier propriétaire) à l’origine, elle devient Coupé de Ville Binder (du nom du carrossier assurant la transformation). Petite particularité, cette voiture possède des phares amovibles pour garder une ligne « pure ».

Le deuxième exemplaire, reconnaissable à ses roues de secours situées sur les ailes avant, est le châssis 41.131 dit Limousine Park-Ward. 3 ème Royale vendue, cette Limousine a été carrossée par une maison britannique, Park-Ward pour son propriétaire, Cuthbert W. Foster. Avant d’être acheté par la maison Schlumpf elle connaîtra un deuxième propriétaire, collectionneur de Bugatti.

Enfin, LA Bugatti Royale que tout le monde a en image dans un coin de sa tête. La Bugatti au châssis 41.100 et à la livrée bicolore noir et bleu avec la partie chauffeur à l’air libre et la partie passager fermée. Propriété de la famille Bugatti qui l’utilisait pour ses déplacements, cette Royale a connu beaucoup de carrosseries différentes avant cette carrosserie de Coupé de Ville dessinée par Jean Bugatti. Fameuse par ses propriétaires comme par son nom, la Bugatti Royale Coupé du Patron (ou Coupé Napoléon) est sans doute la voiture la plus chère au monde (si elle était vendue bien sur), titre qu’elle disputerait à la Bugatti 57SC Atlantic (2 exemplaires).

Pour rappel, la Bugatti Royale est mue par un moteur 8 cylindres en ligne cubant 12 763 cm3 envoyant sa puissance (et son couple surtout) aux roues arrières via une boîte à 3 rapports. Engouffrant des litre de carburant à faire pâlir un écologiste en goguette (plus de 30 litres aux 100 km sans forcer), la Royale est capable d’amener ses plus de 2,5 tonnes à 200 km/h. Un exploit pour une voiture de 1926.

Illustration : B. Fournol/le blog auto

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