Avec 138 753 ventes en 2013, Proton est un nain à l’échelle mondiale. Actuellement, ses exportations stagnent à 20 000 unités par an (hors Youngman), bon an, mal an. Or, il vise 500 000 unités globales à l’horizon 2018. Il compte donc accroitre sa présence hors de Malaisie, d’où un projet de CKD au Bangladesh.
L’exportation, c’est une vieille lune. Proton a connu de nombreux revers. Certains se souviennent peut-être du bref passage en France. Par le passé, Proton a ouvert des unités d’assemblages de kits en Iran, aux Philippines, au Vietnam et en Indonésie. Autant de projets qui ont fait long feu.
Concernant le Bengladesh, les négociations ont été ouvertes en septembre. Par le passé, il y a eu de nombreux projets d’assemblages de voitures ou de camions dans ce pays du sous-continent indien. L’immense population et le faible taux de motorisation aiguise les appétits. Néanmoins, le Bengladesh a hérité la pesanteur bureaucratique de son voisin. Ainsi, seuls les projets de Mitsubishi (pour des Pajero Sport) et de Tata (pour des poids-lourd) ont pu aboutir. Du coup, Proton n’ose pas préciser de calendrier ou de type de véhicules (la basique Saga ou la citadine Iriz ?) qui y serait assemblé.
Crédit photo : Proton
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