LaFerrari FXX K, bête de piste

Avec cette version ultime développée sur la base de la LaFerrari, la marque italienne prolonge son programme de courses sur mesure destinées à ses richissimes clients. Un programme qui donne naissance à un véhicule totalement dédié pour la piste, et donc non homologué pour la route, mais aussi non homologué pour les programmes de compétitions internationales. Les pilotes de FXX K resteront entre eux.

Depuis le début du programme avec la FXX, dérivée de l’Enzo, Ferrari a donc ajouté la lettre K. Point de volonté ici de suggérer une quelconque origine germanique comme pour l’Opel Karl (l’autre K du jour), mais de rappeler que son coeur bat au rythme d’un V12, mais aussi du KERS. Une technologie qui doit évoquer l’univers de la F1, mais qui reste donc associé au V12. Ce dernier a fait l’objet de quelques raffinements avec tout un haut de moteur revu : nouveaux arbres à cames, soupapes avec poussoirs mécaniques et non plus hydrauliques, nouveau circuit d’admission d’air et nouvel échappement débarrassé de ses silencieux…

Soit 860 ch, auxquels s’ajoutent ceux issus du moteur électrique. Ils sont 190, ce qui nous donne un total théorique de 1050 ch. La barre des 1000 est donc dépassée. De quoi clouer le bec à une McLaren P1 GTR avec ses 1.000 ch… La gestion du KERS est totalement repensée pour un usage sur la piste, avec quatre modes à sélectionner sur un Manettino sur la console centrale: Qualify (pour un maximum de performances sur courte durée), Long Run (pour  un nombre de tours plus élevé), Manual Boost (comme son nom l’indique pour une poussée immédiate) et Fast Charge (pour forcer la charge rapide de la batterie).

La ligne générale reste celle de la LaFerrari, avec quelques éléments aérodynamiques destinés essentiellement à optimiser les flux d’air sous le véhicule. L’avant s’orne ainsi d’un double déflecteur avec des ailettes latérales. Le dessin doit permettre d’isoler le flux d’air du soubassement. A l’arrière, la caractéristique la plus visible concerne bien entendu les deux ailerons latéraux. L’aileron central, agrandi, reste mobile, et l’extracteur a été lui aussi agrandi. Il en résulte une amélioration de 50% des appuis dans les configurations à faible trainée, et de 30% avec des appuis plus marqués, soit 540 kg d’appui à 200 km/h.

Le nombre d’exemplaires prévu  n’a pas été précisé. Et pour le prix, vous devez le connaître si vous êtes un des clients que Ferrari a choisi pour participer à ce programme…

Source : Ferrari

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