Le cabriolet n’est plus dans le vent

Très en vogue dans les années 60, le cabriolet a déjà eu des revers par le passé. Mal en point dans les années 70, sa timide résurrection au début de la décennie suivante s’accompagnait d’un arceau que la rumeur disait même obligatoire. Les Golf, Samba et autres Escort faisaient ainsi cause commune avec les Laredo et autres Samouraï.

Le roadster à 2 places plutôt sportif d’une part, et le toit rigide d’autre part, ont renouvelé le genre dans les années 90. Mais toute tendance à ses limites. 827.000 cabriolets sont tombés des chaines des constructeurs en Amérique du Nord et en Europe en 2007 contre 444.000 en 2013. La chute est rude. En France, il s’est vendu 9788 cabriolets sur les 9 premiers mois de l’année, contre 12152 sur la même période en 2013; une baisse de 20%. Les marchés mondiaux et plus particulièrement les pays ou les immatriculations progressent vite sont plus que jamais friands de SUV compact. Alors pour beaucoup de constructeurs, il importe de se concentrer sur ce qui se vend. Il y aura toujours des MX5, des SL ou des Volante. Mais chez Volkswagen on parle de réduire l’offre EOS-Golf-Coccinelle. La FT86 est enterrée. Et chez Peugeot 208 et 308 II n’auront probablement pas de version décapotable, alors que la marque est associée au genre depuis toujours…La fin d’un cycle qui en appelle d’autres.

Via CCFA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *