Style extérieur
Il ne s’agit pas encore d’une révolution, mais stylistiquement la Passat se démarque plus largement que d’habitude de sa devancière. Elle apparaît plus ramassée, avec un avant semblant plus large avec cette grille de calandre faites de larges barrettes chromées. Qui plus est avec ces phares élancés à LEDs, elle semble plus statutaire. En outre, on la croit visuellement plus longue, ce qui n’est en vérité pas le cas. En revanche l’empattement gagne 8 cm, au bénéfice de l’habitabilité. L’arrière plus classique singeant presque une Audi A8 affiche des feux technologiques, à LEDs horizontales en position et qui passent à la verticale en stop. D’après VW cela la rend plus visible en situation de freinage.
Style intérieur
L’habitacle s’avère en accord avec le design extérieur, à l’image de la planche de bord parcourue dans sa partie supérieure par des bandes horizontales intégrant une montre et les aérateurs. Les compteurs peuvent s’afficher (en option) sur un large écran comme sur la nouvelle TT, un équipement que cette dernière a inauguré dans le groupe VW. Pour le reste, elle reprend ce qu’on trouve dans la Golf, en plus de technologies inédites, notamment le régulateur de vitesse intelligent capable de faire avancer toute seule la voiture dans le trafic en gardant sa file… comme dans une Classe S.
On se trouve donc plutôt bien installé dans cette Passat à l’ambiance résolument plus moderne, parfaitement connectée avec tout ce qu’on peut réclamer en termes de nouvelles technologies dans une voiture aujourd’hui. Sur la banquette arrière, les occupants gagnent 4 cm aux jambes et pourront loger des sacs un peu plus gros dans le coffre de notre version break qui gagne 47 litres pour atteindre un chargement maxi de 610. Soit à peine mieux qu’une Golf SW au final, qui partage la même plateforme.
Châssis, confort et comportement
Une fois installé à bord, on apprécie en premier lieu l’assise et la position de conduite facile à trouver. Malgré sa suspension pilotée réglable via des programmes confort, sport ou encore eco qui agissent également sur la boîte DSG 7 et la réactivité de l’accélérateur, on n’en sent pas tant que ça l’incidence. Elle s’avère en fait facile à conduire, confortable, et plutôt dynamique quelque soit le mode. Si on a que faire d’ailleurs de la consommation, autant rester en sport, qui n’a rien d’inconfortable. Ce 4 cylindres biturbo de 240 ch se montre évidemment volontaire, bourré de couple et énergique dans les reprises. Ce qui permet à l’auto de se tirer de toutes les situations sans sourciller. Ses performances en témoignent, notamment le 0 à 100 km/h en 6 secondes et la vitesse maxi de 240 km/h.
Basėe sur la plateforme MQB, véritable châssis couteau Suisse du groupe Volkswagen, la Passat enroule les courbes de manière plutôt neutre, et glisse naturellement de l’avant lorsqu’on en fait trop, la faute en partie au poids et notamment sous le capot. Malgré la transmission intégrale 4motion obligatoirement accouplée à ce puissant moteur, l’auto peine un peu en termes de motricité en sortant des virages serrés pied au plancher. En termes de consommation, même en conduisant de façon… dynamique, elle ne s’envole jamais vraiment en atteignant à peine dix litres. En revanche le chiffre en mixte semble hors de portée, mais un raisonnable 7 litres sans rouler particulièrement à l’économie fut notre moyenne.
Conclusion
Il faudra débourser 23550 euros pour la berline essence 125 ch, et carrément 50900 euros pour notre version diesel 240 ch. Compte tenu de ses prestations, et de son placement tarifaire, VW s’apprête à attirer dans ses filets une clientèle qui n’avait pas forcément les moyens pour la cousine aux anneaux, mais qui retrouvera tout de même désormais une touche plus premium et valorisante. Elle creuse donc l’écart avec sa concurrence, et se rapproche ainsi de ce qui se fait de mieux dans le groupe sur ce segment.
+ | Plus statutaire |
Performances du moteur | |
Technologies embarquées | |
– | Léger manque de motricité dans le serré |
Beaucoup d’options |
Volkswagen Passat TDI 240 4Motion | |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne 16 soupapes
Turbocompressé |
Diesel | |
Cylindrée | 1968 cm3 |
Puissance | 240 ch à 4000 tr/mn |
Couple | 500 Nm à 1750 tr/mn |
Transmission | |
Roues motrices | Quatre roues motrices |
Boîte de vitesses | Automatique DSG à 7 rapports |
Châssis | |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multi-liens |
Freins | 4 disques dont 2 ventilés |
Jantes et pneus | 235/45R18 |
Performances | |
Vitesse maximale | 238 km/h |
0 à 100 km/h | 6,3 s |
Consommation | |
Cycle urbain | 6,4 l/100 km |
Cycle extra-urbain | 4,6 l/100 km |
Cycle mixte | 5,3 l/100 km |
CO2 | 139 g/km |
Dimensions | |
Longueur | 4767 mm |
Largeur | 1832 mm |
Hauteur | 1477 mm |
Empattement | 2790 mm |
Volume de coffre | 650 → 1780 litres |
Réservoir | 66 litres |
Masse à vide | 1660 kg |
Crédit photos : Pierrick Rakotoniaina / le blog auto