Essai Seat Leon X-Perience 2.0 TDI 184 ch DSG (2/2) – Paradoxale

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Présentation générale

Style extérieur

Style intérieur

Equipement

Modularité/Habitabilité

Châssis, confort et comportement

Entre une Leon X-Perience et une Leon FR, il y a un monde. Quelques kilomètres suffisent à le confirmer. Fini le train avant mordant, l’X-Perience préfère largement les grandes courbes au large rayon. Mais n’en déduisez pas pour autant que la tenue de route de cette pseudo-baroudeuse devient floue. La plateforme MQB est assurément l’une des meilleures sur le marché des généralistes, et cela reste flagrant ici. Mais, forcément, les suspensions surélevées, et donc forcément assouplies, donnent rapidement une petite impression de tangage si l’on malmène l’X-Perience. En contrepartie, cette dernière devient assurément la plus confortable des Leon. Visiblement empruntés à ses cousines allemandes, les sièges au maintien latéral renforcé, livrés de série, participent à cette impression en soutenant parfaitement le corps. Quant à la transmission intégrale, si son apport au quotidien peut paraître négligeable, elle permet de conserver un comportement serein quelque soit l’état de la chaussée et d’envisager, pourquoi pas, quelques sorties sur des chemins non bitumés. Pas de surprise, donc, à ce chapitre. La Leon X-Perience se comporte exactement comme on l’attendait. Ce qui, en soi, n’est déjà pas une si mince affaire.

Moteur et transmission

On commence à bien connaître la variante 184 ch du 2.0 TDI. Après l’avoir essayée dans la Skoda Octavia Scout puis dans le VW Scirocco restylé, la voici qui passe une troisième fois entre nos mains, et toujours en combinaison avec la fameuse boîte DSG. Sans être totalement différent des fois précédentes, le 2.0 fait ici preuve d’un caractère propre à bord de la Leon X-Perience. Ses « fondamentaux », niveau sonore élevé à l’accélération et consommation de moineau, sont toujours présents. Mais il faut bien reconnaitre que nous l’avons trouvé ici bien plus à l’aise qu’à bord de l’Octavia. Et ceci ne s’explique sans doute pas par la faible différence de poids entre les deux cousines (1 529 kg pour la catalane contre 1 559 kg pour la tchèque) mais plus sûrement par le fait que notre Leon était sans doute bien mieux rodée. D’un point de vue mécanique, donc, on peut considérer la Leon X-Perience 2.0 TDI 184 ch DSG comme une auto vive. L’exercice des reprises ne l’inquiète en rien et on ne peut que confirmer que la DSG à six rapports est bien plus dynamique que sa cousine doté d’une vitesse supplémentaire. La Leon profite toutefois d’une petite astuce sous la forme du Seat Drive Profile. En agissant, notamment, sur les réglages de la transmission et la réponse de l’accélérateur, il permet de gagner environ 0,5 l/100 km en mode Eco (par rapport à une consommation moyenne d’environ 7 l/100 km) ou de magnifier les capacités du moteur en mode Sport. Pour certains, cela tiendra du gadget mais puisqu’il est en série sur cette variante (ainsi que sur la 1.8 TSI 180 ch), ce serait dommage de ne pas l’utiliser.

Parlons argent

Difficile de comparer la Leon X-Perience puisqu’il n’existe actuellement aucun équivalent sur le marché, si ce n’est le Subaru Forester (32 950 € en version 2.0 D 147 ch Premium). Si l’on élargit le champs des recherches, on tombe également sur la VW Golf 2.0 TDI 150 ch Carat 4Motion (33 950 €). Avec un prix catalogue de 34 410 €, notre modèle d’essai parait un peu présomptueux (l’Octavia Scout, pourtant placée dans la catégorie supérieure, est à 32 900 €) mais l’équipement se montre, rappelons, complet, les options plutôt abordables et il y a fort à parier que la Golf Alltrack soit encore plus couteuse avec la même mécanique.

Gamme et prix
Seat Leon X-Perience 2,0 TDI 184 ch DSG 34,410 €

Conclusion

Sur le papier, le concept qui a présidé à la conception de la Leon X-Perience semble bien plus relever du marketing que du besoin d’une clientèle à satisfaire. Avec le 2.0 TDI 184 ch, elle comble toutefois un manque au sein de la catégorie des breaks compacts. Un manque qu’elle risque toutefois d’avoir du mal à correctement satisfaire entre la Skoda Octavia Scout, à la fois plus vaste et moins couteûse, et la prochaine VW Golf Alltrack, dont l’image de marque devrait suffire à emporter pas mal de suffrages. Force est toutefois de reconnaitre que ce ne sont pas les qualités qui lui manquent.

Crédit images : Cédric Morançais / le blog auto

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Consommation
Equipement de série
Volume de chargement

Tarif ambitieux pour une compacte
Pour qui ?

Caractéristiques
Moteur
Type et implantation 4 cylindres en ligne
Transversal avant
Cylindrée 1 968 cm3
Puissance 184 ch de 3 500 à 4 000 tr/mn
Couple 380 Nm de 1 750 à 3 000 tr/mn
Transmission
Roues motrices Transmission intégral à coupleur Haldex
Boîte de vitesses Robotisée double embrayage à 6 rapports
Châssis
Suspension avant Indépendante type McPherson
Suspension arrière Essieu arrière multibras
Freins Disques ventilés / Disques
Jantes et pneus 205/55 R17
Performances
Vitesse maximale 224 km/h
0 à 100 km/h 7,1 sec
Consommation
Cycle urbain 5,6 l/100 km
Cycle extra-urbain 4,5 l/100 km
Cycle mixte 4,9 l/100 km
CO2 129 g/km
Dimensions
Longueur 4 543 mm
Largeur 1 816 mm
Hauteur 1 481 mm
Empattement 2 630 mm
Volume de coffre 587 / 1 470 litres
Réservoir 55 litres
Masse à vide 1 529 kg

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