L’introduction en bourse à New York et sans doute également en Europe devrait permettre de valoriser Ferrari entre 5 et 6 milliards d’euros, et s’ajouteront des fonds récoltés par une émission d’obligations convertibles en actions de FCA à hauteur de 2,5 milliards de dollars d’ici la fin 2014.
L’idée est de financer le plan de relance de FCA et Marchionne indique que via l’opération annoncée mercredi le groupe devrait avoir les reins pour assurer les investissements nécessaires jusqu’en 2018…
Sergio Marchionne restera à la tête de Ferrari suivant le découplage d’avec FCA. Le nouveau patron ne se cache pas de vouloir cesser la limitation volontaire des ventes, actuellement autour de 7000 par an, et vendre autant qu’il pourra trouver d’acheteurs.
Qu’est-ce que tout cela changera pour l’ex-fief de Luca di Montezemolo ? Pas grand chose sur le court terme, sans doute, mais pour la suite, bien malin qui pourrait le prévoir. Les analystes interrogés par Reuters font remarquer à juste titre que la tendance actuelle est plutôt inverse, à savoir que les constructeurs de niche cherchent plutôt à se rapprocher des grands groupes que de s’en émanciper. Ferrari pourra-t-elle être l’exception ?
Source : Reuters et divers
Crédit illustration : Ferrari